Daredevil : Jaune se concentre sur les aventures de Daredevil, lorsqu'il portait encore son costume jaune. L’intrigue de Spider-Man : Bleu se déroule au début du premier cycle de Spider-Man, quand le cœur de Peter Parker battait pour Gwen Stacy. Hulk : Gris s'inspire des premiers pas du personnage, lorsqu'il était encore gris et que seul Rick Jones connaissait la double identité de Bruce Banner. (Contient les épisodes US Daredevil: Yellow 1-6, Spider-Man: Blue 1-6 et Hulk:Gray 1-6, publiés précédemment dans les albums 100% MARVEL: Daredevil JAUNE, SPIDER-MAN BLEU et HULK GRIS ainsi que dans le MARVEL ABSOLUTE : LES HEROS MARVEL)

  • Hawkguy
    Hawkguy

    il y a 8 ans

    3 grandes histoires de ce duo mythique qui revient sur les débuts de ces 3 héros Marvel ainsi que leur relation avec l'amour de leur vie. C'est beau, bien écrit, envoutant et c'est une très bonne idée de la part de Panini de rééditer ces 3 histoires... mais dommage de ne pas avoir fait un coffret incluant Captain America : White.

  • AfA
    AfA Staff MDCU

    il y a 8 ans

    Deux auteurs à leur sommet. L'alchimie entre Loeb et Sale fonctionne merveilleusement et permet à ces deux conteurs de nous faire revivre toute la magie d'une époque révolue. Touchant, ces trois récits jettent un regard nostalgique et adulte sur les débuts de trois piliers de l'univers Marvel. Faites-vous plaisir.

  • Sofia
    Sofia Staff MDCU

    il y a 8 ans

    Si vous ne possédez pas encore l’un de ces récits, c’est le moment de vous procurer ce petit omnibus qui réunit les trois séries (Grey, Blue, et Yellow). On y retrouve de l’émotion, de la sincérité, des récits qui présentent des héros humains. Les dessins de Tim Sale sont toujours de toute beauté, si vous aimez le style bien entendu.

  • aragorne
    aragorne

    il y a 7 ans

    Énorme! J'ai failli passer à coté de ce petit bijou, je pensais à une réécriture des origines de ces 3 héros alors que c'est bien plus subtil. Loeb à développé des histoires qui n'apparaissaient qu'en filigrane dans les récits d'origine et ceci avec talent. De plus la patte graphique de sale est sublime et leurs travail conjoint dégage une certaine poésie. A ne surtout pas rater.

  • mick1987
    mick1987

    il y a 6 ans

    Bonjour à tous

    Faut-il avoir des prérequis particuliers pour commencer ce comics ?

    • HattoriH
      HattoriH Staff MDCU

      En réponse à mick1987

      il y a 6 ans

      Absolument pas. Tu peux attaquer direct.

      • mick1987
        mick1987

        En réponse à HattoriH

        il y a 6 ans

        Ok merci ;)
         

  • The Batman
    The Batman

    il y a 6 ans

    Trois récits très intéressants à lire et accessibles à tous avec de magnifiques dessins et une très belle narration, en particulier pour le récit sur Spider-Man.

The Championship Season

Daredevil : Yellow (2001)

The Measure Of A Man

Daredevil : Yellow (2001)

Stepping Into The Ring

Daredevil : Yellow (2001)

Never Lead With Your Left

Daredevil : Yellow (2001)

Against the Ropes

Daredevil : Yellow (2001)

The Final Bell

Daredevil : Yellow (2001)

My Funny Valentine

Spider-Man: Blue (2002)

Let's Fall In Love

Spider-Man: Blue (2002)

Anything Goes

Spider-Man: Blue (2002)

Autumn In New York

Spider-Man: Blue (2002)

If I Had You

Spider-Man: Blue (2002)

All Of Me

Spider-Man: Blue (2002)

Book 1 : A Is For Apple

Mini-Séries & One-Shots Hulk

Book 2 : B Is For Boy

Mini-Séries & One-Shots Hulk

Book 3 : C Is For Cry

Mini-Séries & One-Shots Hulk

Book 4 : D Is For Dog

Mini-Séries & One-Shots Hulk

Book 5 : E Is For Elephant

Mini-Séries & One-Shots Hulk

Book 6 : F Is For Feather

Mini-Séries & One-Shots Hulk

Avec la collection Marvel ICONS, Panini Comics propose de très bonnes œuvres, parfois complètes en un seul tome à un prix tout à fait abordable. C’est le cas de ce volumineux bouquin regroupant les trois séries signées Jeph Loeb et Tim Sale qui sont devenues des récits d’anthologie. Seul manque à l’appel le dernier né en date Captain America White, mais qui est disponible depuis quelques mois dans la collection 100% Marvel.

Au sommaire on retrouve donc Daredevil Yellow, Spider-Man Blue et Hulk Gray, que je vais exposer sous vos yeux dans cet ordre bien précis. Alors, récits anthologiques, ou simples mythes ? C'est ce que je vais vous proposer de découvrir avec cette critique. Suivez le guide !

Mais avant de commencer, un peu d'histoire pour situer ces trois récits dans le temps, ce qui est important pour mieux les comprendre. Avant d’écrire ces trois récits, le duo Loeb et Sale avait déjà collaboré ensemble chez DC Comics avec les récits Batman: Haunted Knight (1993), Batman: The Long Halloween (1996), Batman: Dark Victory (1999), et Superman For All Seasons (1998). Après une mini-série regroupant Wolverine et Gambit en 1995, le duo remet ça pour Marvel Comics avec Daredevil Yellow, Spider-Man Blue et Hulk Gray

Après le décès de Karen Page, Matt Murdock tente de faire son deuil en adressant une lettre à son amoureuse disparue. Il revient alors sur les premiers jours de leur histoire à deux, et c’est au travers des écrits et sentiment de Matt que l’on se retrouve à vivre ses souvenirs. On découvre un Matt encore étudiant en collocation avec Foggy Nelson, qui deviendra plus tard son associé au sein du cabinet d’avocats Nelson & Murdock. On revient aussi sur le dernier combat de boxe de son père, sur la création de son costume jaune et rouge de justicier, jusqu’à sa rencontre avec Karen. Loeb propose une sorte de long flashback revenant sur tous les évènements de la vie de Matt qui a fait de lui le justicier que l’on connaît. Jouant sur les sentiments, le scénariste maîtrise totalement le récit puisqu’il ne tombe jamais dans le trop mielleux. Pas de tragédie à la Roméo & Juliette, mais la simple histoire d’un homme qui connut l’amour. Et c’est ce fil rouge qui se retrouve dans chacun des trois récits, tout en regorgeant d’émotions différentes. Celle qui peuple le récit de Daredevil est celle de l’envie de vivre, tout simplement. Au travers des mots choisis par Loeb on peut presque agripper cette envie que dégage Matt en racontant son parcours.

Les dessins de Tim Sale sur Yellow présentent une véritable envie de sortir de ce qui l’a fait connaître avec les récits de Batman. Ici, Daredevil évolue dans un arrière-plan plus sombre et plus rigide. Les couleurs sont presque sales pour contraster avec l’amour entre Murdock et Page qui est lui naturel.

 

Rendons-nous maintenant chez les Parker, pour retrouver notre Peter Parker alias Spider-Man dans son grenier fouillant dans ses affaires. Sortant le magnétophone à cassettes, Peter va tout simplement s’enregistrer en train de parler à feu Gwen Stacy, premier amour de sa vie. Si les scènes d’action sont très rares, ce que l’on retient du récit est le monologue du jeune héros. Sincère et émouvant, il ne peut s’empêcher de revenir sur ses regrets et sur l’effet qu’a eu Gwen dans sa vie. Ici, exit le Spider-Man lançant des vannes à ses ennemis, et place au côté humain du héros : Peter. Parce que avec le temps on a peut-être tendance à oublier que derrière le masque se cache homme simple. Qu’avant d’avoir décidé de protéger le monde, Peter était un être humain. Et ce qui rend encore plus humain ce récit, est la présence de Mary Jane Watson, qui on a tendance à l’oublier faisait aussi partie de la vie de Gwen, avant de tomber amoureuse de Peter. Les deux jeunes femmes étaient des amies, et non des rivales. Alors que le récit de Daredevil propageait un sentiment d’envie de vivre, ici, celui de Spider-Man propose celui de l’amitié, et surtout des relations humaines.  

La partie graphique de Sale sur Blue, est très complète par rapport à celle de Yellow. Sale reprend directement le style de John Romita Sr sans tenter de l’imiter. Il arrive à le mélanger à son trait à lui, ce qui lui confère une dimension plus grande. Les couleurs sont sublimes et sont nourries par la luminosité qu’apporte l’arrivée des deux femmes. Le trait de Sale les rend élégantes, séduisantes et intimement liées à Peter sans que l’on ait besoin de lire les cases.  

 

 

Conté par Bruce Banner alias Hulk et le Dr. Leonard Samson, l’histoire présente un Bruce esseulé qui cherche simplement l’acception et quelqu’un à qui parler. Arrive alors Samson, son ami psychologue. Ensemble, on découvre la création du Hulk, qui débouche petit à petit sur l’apparition de Betty Ross, le grand amour de Bruce. Ce qui différencie le plus cette histoire des deux autres, et le fait d’avoir deux voix-off pour nous narrer l’histoire. On retrouve alors une discussion et non des pensées, comme pour Yellow et Blue. Deux caractères, deux avis, et deux visions différentes qui se « confrontent » au fur et à mesure des cases.  Malheureusement, cette différence rend la lecture un peu lourde, presque indigeste par moments. Ou peut-être est-ce simplement le fait que je ne sois pas une grande fan de Hulk ? En tout cas, les dialogues entrainent une cassure dans ce que Loeb sait faire de mieux. De plus, certaines références à l’univers passé de Hulk, par exemple le Général Ross, sont présentes ce qui rend la lecture sympathique si on les connaît, mais lacunaire si on ne les connaît pas. Dommage.

 

Les illustrations de Sale sont à la hauteur des précédents récits, avec une inspiration directe du Hulk dessiné par Jack Kirby avec un côté Quasimodo de Notre-Dame (imaginez le Disney). Cette "peinture" de Hulk rend le personnage plus touchant, presque maladroit, voire charmant à sa façon.  Les cases semblent même trop petites pour contenir la carrure de Hulk, qui rappelle l’expression " comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. " Les détails que pouvaient inclure Sale auparavant ne sont pas présent ici, et on a le plus souvent le droit à des décors presque vides. Ce qui renforce le sentiment que le personnage de Hulk n'est jamais à sa place dans ce monde. 

 

Alors que retenir de ces trois récits en un seul volume ? Simplement que c'est un véritable joyau de l'univers des comics. Que l'on soit un grand fan des trois personnages d'un seul, ou simplement d'aucuns, ce sont des histoires qui se vivent pendant la lecture. L'émotion qui s'en dégage est simplement magnifique, et mérite amplement d'exister. Jeph Loeb et Tim Sale arrivent à montrer que côté humain de ces super-héros qui sont le plus souvent présentés comme étant "indestructibles". Daredevil inspirant la peur à ses ennemis, et qui ne possède aucune peur. Spider-Man étant un symbole de liberté et d'inteligence. Hulk, lui, de par sa carrure ressemble à un monstre géant qui ne peut être détruit. Et pourtant, sous ses carapaces de surhommes se cachent de simple êtres humains connaissant l'amour, le deuil et la solitude.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- L'émotion des trois récits
- Les scénarios de Loeb qui paraissent simple mais qui sont plus profonds
- Tim Sale
- Le choix des couleurs pour représenter chaque histoire
- L'édition de Panini Comics, 3 en 1, à prix très acceptable.

LES POINTS FAIBLES

- L'histoire de Hulk étant moins plaisante que les deux autres
- Le fait que Captain America: White ne soit pas présent

 

4.5

Poètique


Conclusion

À lire, si vous voulez découvrir une vision humaine des personnages, sans que l'action ne prenne le dessus. Et que vous aimiez ou non les trois personnages, les histoires sont à découvrir de toute urgence.