Après avoir remplacé son ancien mentor décédé, Arès, le Dieu de la Guerre, Diana, la princesse des Amazones, reprend son titre légitime de régente de Themyscira. Mais ces deux facettes de Wonder Woman sont remises en cause par l’arrivée d’une rivale aux aptitudes similaires ! (Contient : Wonder Woman #36-40 + Annual #1)

  • Sofia
    Sofia Staff MDCU

    il y a 9 ans

    Après 6 tomes de haut vol, l’équipe créative précédente laisse la place à David et Meredith Finch. Sont-ils à la hauteur ? Pas vraiment… Attention, ce nouvel arc n’est pas mauvais mais on se dit que les auteurs auraient dû faire mieux ! Certains aspects du personnage de Wonder Woman se retrouvent effacés par le couple Finch, ce qui est vraiment dommage. Au final, on passe un (petit) bon moment mais quand même...

  • Julien
    Julien Staff MDCU

    il y a 9 ans

    Azzarello et Chiang ont fait du Wonder Woman pour ceux qui n'aiment pas Wonder Woman, les Finch reprennent la série et font du Wonder Woman pour... personne. C'est juste pas bon. Meredith Finch est incapable de nous sortir une intrigue cohérente et bien construite, il y a des bribes d'idées balancées un peu n'importe comment, elle a du mal à trouver une voix pour Diana et on ne reconnaît pas le personnage. David Finch n'est pas mauvais au dessin mais il a ses défauts habituels, notamment ses visages qui sont ne toujours pas top, notamment pour Diana qui ressemble souvent à une gamine de 12 ans. Bref, vous pouvez largement passer votre chemin et attendre la prochaine équipe créative.

  • gwegs
    gwegs

    il y a 9 ans

    Comment détruire tout le travail accomplit par l'équipe précédente.. Une histoire sans saveur, qui part dans tout les sens.. Une WW pleurnicheuse au visage de poupée barbie.. ET cerise sur le gateau SPOIL un retour de Donna complètement sans intérêt FIN DU SPOIL Passez votre chemin !

  • arnaudk69
    arnaudk69

    il y a 2 ans

    Bon bon bon, comment dire, déjà sa représentation graphique, c'est une pinup des années 70 sur presque tous les plans, ensuite malgré le dessin flamboyant de Finch qui attire l'œil, la moitié des amazones ont le même visage que Diana, ce qui rend parfois très confus les changements de scène, notamment les scènes sombres. Ensuite l'histoire, sans être horrible, n'est pas vraiment intéressante et le charactère de Diana manque vraiment de subtilité, à l'image de sa représentation graphique me direz vous. 

War-Torn Chapter 1

Wonder Woman (2011-2016)

War-Torn Chapter 2

Wonder Woman (2011-2016)

War-Torn Chapter 3

Wonder Woman (2011-2016)

War-Torn Chapter 4

Wonder Woman (2011-2016)

War-Torn Chapter 5

Wonder Woman (2011-2016)

Annual #1 - War-Torn Final ...

Wonder Woman (2011-2016)

Après le très bon run de Brian Azzaraelo, c’est le couple Finch composé de Meredith et David, qui ont eu la mission difficile de continuer à nous conter les aventures de Wonder Woman, devenue la nouvelle Reine des Amazones.

Pour bien marquer la transition entre les deux runs, Urban Comics a décidé de continuer la publication de la série VO sous un nouveau titre. Une assez bonne idée tant les différences sont visibles après avoir lu les deux arcs. Pour les nouveaux lecteurs, sachez qu'il est possible de débuter la lecture du titre par ce run, les références au scénario d'Azzarello étant minimes. Maintenant que la précision a été faite, passons au plus important : que vaut ce nouveau tome par les Finch ?

 

Après avoir découvert qu’elle était la fille de Zeus, et qu’elle est aussi la déesse de la Guerre, Diana retourne sur l’Île du Paradis afin d’assumer son rôle de nouvelle reine. Le problème est qu’elle fait également partie de la Justice League, chargée de protéger la Terre et les humains qui y vivent. Le scénario de Meredith Finch propose de belles idées qui, si elles avaient été executées de la bonne manière, auraient pu être une excellente suite. Malheureusement, les idées ne sont pas menées jusqu’au bout, posant des questions mais n’apportant pas vraiment de réponses. On peut prendre l’exemple de la résurrection d’un personnage proche de Diana qui est mal amenée et exécutée, et qui tombe dans le cliché de "la force résout toujours les choses". Dommage, car ce personnage aurait mérité quelque chose de mieux, tant il est important dans l'hstoire de Wonder Woman. Ensuite, nous avons le personnage qui joue le rôle de vilain, Derinoé, qui est aussi charismatique qu’une poignée de porte. J’y vais peut-être un peu fort, mais elle aurait mérité un plus de crédibilité dans ses propos et dans ses actions envers Wonder Woman, ainsi qu'une personalité.

Plus on tourne les pages, plus on se rend compte que la scénariste semble se perdre dans ses idées. Et même si tout semble à jeter, il n’en est rien (miracle !). On peut par exemple citer dans les bons côtés le fait que l'accent est mis sur les limites psychologiques du personnage, par rapport à ses nouvelles fonctions. Elle finit même par en délaisser son couple, qu’elle forme avec Clark Kent/Superman (à découvrir dans Justice League et le titre Superman & Wonder Woman). Au fur et à mesure, on finit par comprendre que même un super-héros peut vite se retrouver dépassé par les évènements, et au final être proche de nous, simple être humain. Si je le voulais, je pourrais comparer Diana à la femme moderne d’aujourd’hui qui très souvent doit jongler entre un travail en extérieur, le travail de la maison, et sans oublier celui d’être maman. Au final, les femmes sont toutes des Wonder Woman, non ? Un autre bon point aussi est le fait que l’action est tout aussi présent que lors du run de Brian Azzarello, ce qui plaît, bien évidemment.

Côté graphique, on retrouve le mari, David Finch, qui offre des planches splendides, et très différentes de celles de son prédécesseur Cliff Chiang. Si ce dernier avait un style bien particulier, parfois très carré sur le rendu, le style de Finch se rapproche fortement de celui de Jim Lee, que beaucoup d’entre vous apprécient. Le seul bémol dans ses dessins et celui du fait que parfois Wonder Woman semble avoir un visage différent de celui de la page précédente. Les arrière-plans sont chargés de "vie", avec des détails de qualité. Les couleurs sont vives et rendent des planches magnifiques qui nous font vraiment vivre la mythologie de Wonder Woman. 

Je dois avouer qu’après les retours sur la VO, j’avais un peu peur de me lancer dans cette suite d’une héroïne aussi importante dans l’histoire de DC Comics. Pourtant, au final j’ai passé un moment agréable. Meredith tente de respecter ce qu’avait construit Azzarello avant elle, même si la caractérisation laisse à désirer. Je ne peux espérer que du mieux, en croisant les doigts. Le numéro Annual #1 en fin de tome, revient sur les raisons qui poussent Derinoé à tant détester Wonder Woman, et par extension les hommes de notre monde. Sans vous en donner le dénouement, on peut dire que c'était un peu la solution de facilité...

En attendant le tome 2, qui n'a pas encore été annoncé, n'hésitez pas à nous dire ce que vous en avez pensé dans les commentaires.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les dessins de David Finch
- Une Wonder Woman dépassée par les évènements
- L'idée d'Urban Comics de donner un nouveau nom à cette suite
- L'action

LES POINTS FAIBLES

- Derinoé
- Les idées non mené à bien
- Un peu fade si on compare à Azzarello

 

3

Sympathique

Conclusion

En bref, on passe quand même une lecture agréable, avec un David Finch en forme. En espérant quand même que le scénario de Meredith trouve sa voie et finisse par apporter quelque chose sur le long terme.