Les chemins du Jedi fugitif Zayne Carrick et de ses compagnons d'infortune se séparent. Frappé par une vision d'apocalypse, Zayne, accompagné de Gryph, se rend sur le front de la guerre contre les Mandaloriens. Alors qu'il va alerter la flotte républicaine de sa prémonition, il est reconnu et arrêté pour le meurtre de ses compagnons Padawan. On le soupçonne également d'être un espion mandalorien.

Contenu US : Star Wars Knights of the Old Republic vol. 3 (#13-18)

  • Lucas
    Lucas

    il y a 9 ans

    Un tome qui alterne entre deux ambiances totalement différentes avec réussite. Les personnages sont tous attachants et les trois dessinateurs qui se partagent le titre parviennent à garder le même trait. Les histoires manquent peut-être d'originalité mais leur traitement et les instants dramatiques sont forts et réussies.

Days Of Fear, Part 1

Star Wars: Knights Of The Old Republic (2006-2010)

Days Of Fear, Part 2

Star Wars: Knights Of The Old Republic (2006-2010)

Days Of Fear, Part 3

Star Wars: Knights Of The Old Republic (2006-2010)

Nights of Anger, Part 1

Star Wars: Knights Of The Old Republic (2006-2010)

Nights of Anger, Part 2

Star Wars: Knights Of The Old Republic (2006-2010)

Nights of Anger, Part 3

Star Wars: Knights Of The Old Republic (2006-2010)

Delcourt nous offre de nouveau l’occasion de nous envoler dans les étoiles de Star Wars. La série de comics Chevaliers de l’Ancienne République se situe près de 4000 ans avant les films de George Lucas, n’espérez donc pas croiser R2D2 ou Han Solo. Cependant cette position dans la chronologie Star Wars permet au scénariste John Jackson Miller de laisser libre cours à son imagination sans s’imposer de barrières. Bien évidemment, le comics fait quelques clin d’oeil et références à l’univers officiel.

Ce tome 3 se scinde en deux parties aux styles bien différents au niveau du scénario. La première partie traite de Zayne Carrick et de son compagnon, arnaqueur et opportuniste, Gryph rejoignant le front durant la guerre mandalorienne. On a ici une groupe hétéroclite se retrouvant dans des situations périlleuses et rocambolesques. Il y a donc pas mal d’humour et de gags entre les différentes personnalités. L’action met du temps à venir mais cela permet d’installer l’ambiance du tome, un climat d’occupation et de peur de l’envahisseur. Cette atmosphère est renforcée par des articles de journaux clôturant chaque chapitre et faisant des rapports du front de guerre. De plus, les conséquences des choix des personnages sont retranscris dans ces articles. Ceci permet de ne pas embrouiller l’intrigue principale tout en traitant d’autres sujets depuis des points de vue différents. Les personnages sont attachants malgré que l’action se fasse attendre. L’histoire n’est pas spécialement originale mais crée la surprise et de l’émotion, si si vraiment !

La seconde partie en revanche fait une croix sur l’humour. Ayant été séparé de Zayne Carrick au début du tome, Jarael et son vieil ami Campeur se retrouvent dans une histoire plus personnelle. L’intrigue y est plus tortueuse et crée un suspense tout le long où la manipulation et le mensonge sont de mise. La construction est bien mais ne rend pas pour autant l’histoire très originale, elle en est presque prévisible. Pourtant on prend plaisir à découvrir le passé et les mystères de chacun, ainsi que le monde d’Arkania. Le personnage du mandalorien renégat aidant Jarael est le plus intéressant, étant  donné le paradoxe entre son allure de guerrier et son côté érudit. Les articles de journaux sont toujours présents et font un lien avec les événements de la première partie. Il y a peu de doute que tous les compères seront réunis dans le prochain tome.

Si le scénario est très différent d’une moitié à l’autre, le dessin est en revanche très homogène. Le changement de dessinateur se ressent très peu. Les vaisseaux et les droïdes bénéficient d’énormément de détails et de couleurs les rendant très distinctifs. C’est principalement sur les visages que l’on remarque la différence. Brian Ching, le premier dessinateur, dessinant des personnages plus simplement que Tolibao qui gère la dernière partie en esquissant beaucoup de détails et de rides aux hommes. Mais cela n’est pas aussi désagréable que sur certaines séries où les dessins n’ont rien à voir d’un chapitre à l’autre. Le second dessinateur du titre, Dustin Weaver, fait une très bonne transition entre les deux artistes avec des visages similaires à ceux de Ching mais possédants plus de détails. C’est surtout lui qui réalise les meilleurs décors, Tolibao et Ching abusant un peu trop du fond uni. La dernière partie a également une disposition des cases totalement farfelues et dynamiques qui permette plusieurs fois de magnifier Jarael en robe.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les personnages, tous charismatiques
- Les événements de la première partie
- L'homogénéité du dessin, et c'est beau
- Une maîtrise de la narration

LES POINTS FAIBLES

- Un peu mou au début
- Pas très original en seconde partie

 

4

Du bon avec des mais...

Conclusion

Deux histoires, deux ambiances et les deux fonctionnent bien. Les personnages ont du caractères et sont bien mis en valeur par un dessin conventionnel mais agréable.