Scénario: Meltzer Brad – Dessin: Morales
Sue Dibny la femme d'Extensiman, l'un des membres de la Ligue de Justice, a été assassinée. Le meurtrier a pu déjouer les systèmes de sécurité installés par les plus grands héros de la Terre. L'enquête menée par les justiciers va mettre à jour un complot au sein même de la Ligue et un terrible secret concernant leur traitement des super-vilains ! (contient IDENTITY CRISIS #1-7 et Justice League of America #166-168)
L'un des meilleurs crossovers de comics qui m'aient été donnés de lire et je salue l'initiative d'Urban de le publier notamment avec les chapitres concernés de la série JLA. Loin d'être une histoire de malade avec une crise dimensionnel et spatiale, nous sommes ici face à une histoire qui remet d'abord en avant des personnages secondaires de la mythologie DC mais qui s'intéresse surtout aux hommes avant les héros. Car oui, ces êtres vêtus de capes et de collants sont avant tout des hommes, des êtres humaines avec une famille et des émotions. C'est sur ces éléments que s'attarde cette histoire qui se veut donc intimiste. L'émotion est donc de mise et les batfans seront comblés car Batman a un rôle important dans ce crossover.
Mais quelle claque lors de la lecture de cette mini-série déterminante dans l'univers DC. On est pas dans un affrontement où tous les héros vont affronter une menace commune. Non, ici la menace est inconnue et vicieuse. Les membres s'écroulent les uns après les autres au fil des drames qu'ils subissent. Les dessins de Rags Morales sont en plus excellent, et c'est sans compter sur les couvertures variants de Michael Turner qui sont selon moi une de ces plus grandes réussites.
Que rajouter ? Alors que DC nous habitue à des crises au niveau de l'univers et même au-delà, là nous avons une crise à dimension humaine. Les super-héros entrent dans ce récit dans le XXIème siècle. C'est très juste dans l'émotion. Une histoire à lire absolument, vous ne verrez plus les super-héros DC de la même manière après !
Que dire, le scénario est vraiment bon, la mise en scène n'est pas toujours top ( et j'ai l'impression qu'il manque des cases defois ). Mais cela n'empêche pas la lecture qui est plutôt "agréable". Sinon j'avais vus l'anime Doom juste avant mais j'ai l'impression qu'il y a un faussé entre les deux. O.O Moi qui n'est pas beaucoup suivie de JLA j'avoue qu'il y a beaucoup de perso, mais ce qui me dérange plus c'est le manque de créativité sur les perso. On copie colle un super hero, on change les couleurs et HOPE super-vilain >.
Une série vraiment passionnante qui humanise de manière efficace la plupart des héros DC. Si l'histoire est un peu tirée en longueur a mon gout, on ne peut s’empêcher d'être happé par l'histoire et de vouloir a tout prix savoir la suite. L'épisode de la JSA en lien avec la série n'apporte rien de nouveau à part voir la réaction d'autre personnages. On a le droit en bonus à 3 vieux épisodes de la ligue des justiciers très moyens qui baissent le niveau total du livre
Ce tome m'a fait l'effet d'un soufflet en patisserie au départ c'est top puis ça retombe... On a un bon pitch: un tueur cible les familles des super héros mais ensuite il ne se passe rien de passionnnant... Ca part dans tous les sens, ça s'agite mais ça devient long.. Et comme le tome est gros, c'est très long... Quand la solution arrive on se dit mouais....
Quand à la dernière partie avec Justice League of America #166-168 on se demande ce que ça vient faire là en dehors de rendre le tome plus gros pour le vendre plus cher... Le dessin des années 60-70 ne m'a pas plu et l'histoire n'a rien à voir avec l'histoire principale. Au total une décéption.
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