Bagdad, 2003 : quatre lions emprisonnés dans le zoo, sont libérés suite à un raid aérien de l’armée américaine. Un jeune mâle dominant, deux femelles de deux âges différents et un petit lionceau vont découvrir, en errant dans la ville dévastée, que cette liberté soudaine s’avère plus dangereuse que leur ancienne prison dorée.
Une magnifique bd mais qui s'enlise au fur et à mesure dans une niaiserie sans nom. Le message est tellement convenu et tellement prévisible qu'on serait tenté de regardé les dessins sans lire les dialogues. J'en avais lu beaucoup de bien, je ne préfère retenir que les dessins, époustouflants. Qui plus est, le côté "engagé" de l'oeuvre se limite à dire que la guerre c'est mal, surtout quand c'est le fait des américains.
Les Seigneurs de Bagdad est l’un de ces comics qui vous marquent et qui vous éblouissent. Publié chez Vertigo et écrit par Brian K. Vaughan (Y : The Last Man, Ex Machina, Saga), ce petit bijou raconte l’histoire de quatre lions, d’un zoo de Bagdad, qui sont libérés par mégarde après une frappe aérienne de l’armée américaine, en 2003. Ce qui marque le plus dans ce comics c’est comment l’auteur aborde des sujets comme la guerre, la liberté, la barbarie, et qui au fond utilisent le point de vue des animaux, pour nous toucher. En tout cas, la justesse du titre nous montre comment l’Homme peut être vicieux et malsain. Les dessins sont ici de Niko Henrichon et ils viennent accompagner l’histoire de manière magnifique et simple en même temps. Vivant, frais et rythmé ce titre est un pur plaisir autant pour les yeux que pour l’esprit. Sortie pour le prix de 15 euros chez Urban Comics, c’est une œuvre que vous vous devez de posséder, ou bien même de l’offrir en cette période de Noël.
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