Edwin Paine et Charles Roland ont beaucoup en commun : ce sont tous deux des écoliers anglais qui adorent les romans policiers, et ils ont eux-mêmes été amenés à résoudre des énigmes. Ils sont également tous les deux morts, une condition qui s'est avérée moins gênante qu'on ne pourrait le croire. Les deux garçons retournent à l'internat de St. Hilarions, pour percer les mystères de cet internat tyrannique et y font la rencontre de Crystal, une limier technophile.
Contenu vo : Dead Boy Detectives #1-12

Pas d'avis pour le moment.

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Sandman Dead Boy Detectives, écrit par Toby Litt et dessiné par Mark Buckingham. Il sortira le 29 novembre pour 25 euros. Il contiendra les titres US Dead Boy Detectives #1-12.

Edwin Paine et Charles Roland ont beaucoup en commun : ce sont tous deux des écoliers anglais qui adorent les romans policiers, et ils ont eux-mêmes été amenés à résoudre des énigmes. Ils sont également tous les deux morts, une condition qui s'est avérée moins gênante qu'on ne pourrait le croire. Les deux garçons retournent à l'internat de St. Hilarions, pour percer les mystères de cet internat tyrannique et y font la rencontre de Crystal, une limier technophile.

 

- Et si la mort était venue ?

- Elle l'a pas fait.

On commence de manière assez douce mais également de manière assez confuse. On sent que le scénariste désire mettre beaucoup de choses en place très rapidement ce qui peut nous faire perdre un peu le fil. Entre l'introduction des personnages et la multiplication des intrigues (principales ou plus secondaires), il est difficile de ne pas se dire que les premiers numéros sont assez costauds en terme de choses à assimiler. Ce n'est que par la suite que le comics devient plus léger et, pour le coup, plus appréciable. Les intrigues sont plutôt bonnes, il y a quelques petites touches d'humour ci et là et il y a un bon juste milieu entre enquête et scènes plus surnaturelles.

Petite parenthèse pour finir, il est important de noter que cette oeuvre est parfaitement accessible. On a beau avoir la mention "Sandman", il n'est pas nécessaire de lire l'oeuvre de Neil Gaiman. En fait, si. Il faut lire Sandman de Neil Gaiman mais il n'est pas nécessaire de le lire pour profiter de Sandman Dead Boy Detectives. Et pour ceux qui en douteraient tout de même ou qui ont du mal à se lancer dans une oeuvre déjà débutée, sachez qu'il y a une introduction on ne peut plus solide de la part de Patrick Marcel.

L'espace s'est soudainement empli de hurlements inhumains. Tous les habitants de l'Enfer semblaient être venus assister au combat.

Pour ce qui est de la partie graphique, nous retrouvons Mark Buckingham au dessin. Ce n'est pas exceptionnel mais il faut bien avouer qu'il n'y a pas réellement de défaut marquant non plus. On notera tout de même un soin tout particulier qui est apporté aux scènes un peu plus surnaturelles. La colorisation, souvent terne, est plutôt appréciable. Dans tous les cas, il faut bien avouer que cela n'est pas du niveau de Fables ou Sandman : Death, oeuvres sur lesquelles il était également intervenu. Pour ce qui est des covers, elles sont toutes sublimes. La cover principale envoie du lourd, bien sûr, mais ce n'est pas la seule. On peut penser à la cover du numéro 9 qui fait un peu cirque / spectacle de marionnettes ou la cover du numéro 11 qui tend vers le noir et blanc et dont la composition est juste sublime.

En bonus, vous trouverez des avants-propos de Patrick Marcel.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un comics accessible malgré son lien avec Sandman
- Une deuxième partie qui compense la première
- Un bon juste milieu entre enquête et scènes surnaturelles
- Les dessins qui sont plutôt bons

LES POINTS FAIBLES

- Des premiers numéros un peu trop riches en informations

 

3.5

Lecture distrayante

Conclusion

Un titre qui met un peu de temps à se lancer mais qui, au final, propose pas mal de bonnes choses. Le travail de Mark Buckingham est correct même s'il nous a déjà habitué à mieux.