L'ultime bataille qui opposa Cendrillon à Frau Totenkinder se solda non seulement par la mort des deux adversaires, mais aussi par la révélation, pour les new-yorkais, de l'existence de Fableville, désormais visible des Communs. De nombreux habitants, dont Bigby Wolf, Blanche Neige et leurs enfants, ont donc fait le choix de quitter la ville clandestine pour refaire leur vie dans des royaumes légendaires épars. Tandis que Peter Pan et la fée Clochette assistent avec méfiance à ce grand bouleversement, à la morgue, un médecin légiste commence une autopsie des plus déroutantes. Cette habitante que tous croyaient disparue est visiblement bien vivante, et surtout déterminée à prendre sa revanche.
Contenu vo : Fables #151-162

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La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Fables : La forêt noire écrit par Bill Willingham et dessiné par Mark Buckingham et Steve Leialoha. Il sortira le 29 novembre pour 31 euros et contiendra les titres US Fables #151-162.

L'ultime bataille qui opposa Cendrillon à Frau Totenkinder se solda non seulement par la mort des deux adversaires, mais aussi par la révélation, pour les new-yorkais, de l'existence de Fableville, désormais visible des Communs. De nombreux habitants, dont Bigby Wolf, Blanche Neige et leurs enfants, ont donc fait le choix de quitter la ville clandestine pour refaire leur vie dans des royaumes légendaires épars. Tandis que Peter Pan et la fée Clochette assistent avec méfiance à ce grand bouleversement, à la morgue, un médecin légiste commence une autopsie des plus déroutantes. Cette habitante que tous croyaient disparue est visiblement bien vivante, et surtout déterminée à prendre sa revanche.

Ta mère ne t'a jamais appris à mâcher ta nourriture plutôt que de l'avaler tout rond ?

Vingt après la sortie du premier numéro de FABLES, et sept ans après avoir mis un point final aux destinées de leurs personnages, Bill willingham et Mark Buckingham offrent une suite à cette saga sélectionnée au festival d'Angoulême et récompensée par pas moins de quinze Eisner Awards. 

Avant toute chose, il est à noter que le titre est présenté comme étant un épilogue. A ce titre, il n'est donc pas à mettre aux côtés des autres titres parus autour de FABLES. Ici, on entre plus dans la démarche d'avoir une suite, une conclusion. Tout cela pour dire que l'ouvrage n'est que plus ou moins accessible et qu'il est donc conseillé d'avoir un minimum de connaissances sur l'univers avant d'attaquer cette lecture (en même temps, il est bien précisé qu'il s'agit là d'un tome 11).

Côté contenu, il y a pas mal de choses à se mettre sous la dent. Nous retrouvons d'anciens personnages mais nous en découvrons également de nouveaux. Une approche intelligente dans le sens où elle permet de créer une véritable continuité avec les anciens tomes mais en évitant d'avoir l'impression de "tourner en rond". De manière générale, le tout est aussi bon que par le passé. Les dialogues sont travaillés tout comme les personnages qui sont parfaitement cernables et ce, uniquement avec les quelques mots qu'ils prononcent. Parfois, l'approche est un peu fantaisiste et le récit est parfois décousu mais rien de catastrophique non plus. Au final, non seulement la lecture est bonne et divertissante mais, en plus, elle donne vraiment envie de se replonger dans les anciens tomes. De ce point de vue, on ne peut dire qu'une seule chose pour ce Fables Tome 11... "mission accomplie" !

 

Là d'où je viens, il y avait toutes sortes de personnes noires. Une couleur différente n'indique pas qu'on est bon ou mauvais.

Pour ce qui est de la partie graphique, elle est tout bonnement exceptionnelle. Cette fois encore, les dessins de Mark Buckingham et l'encrage de Steve Leialoha accompagnent parfaitement le récit. C'est un réel plaisir de revoir la même équipe créative que par le passé. Il est rare de voir des dessins dégager autant de force dans un ouvrage qui mêle à la fois personnages et créatures, univers fantastique et univers plus réaliste. Et pourtant, c'est tout-à-fait le cas ici. Tantôt on peut détester Peter Pan rien qu'en voyant son visage et ses manières, tantôt on peut être subjugué devant un loup. En ce sens, il est dommage que le titre soit si violent car les dessins touchent tellement au merveilleux qu'ils mériteraient de finir entre les mains des plus jeunes. Bien sûr, retirer la violence de Fables, c'est retirer une partie de l'âme de Fables. Ce n'est donc pas possible non plus.

En bonus, vous trouverez la galerie des couvertures. Ces dernières sont toutes réalisées par Mark Buckingham et elles valent leur pesant d'or. Celle du numéro 151 (qui est également la quatrième de couverture) avec Peter Pan représente bien tout ce que les visages du dessinateur peuvent dégager tandis que les covers des numéros 160 et 161 sont superbes tant le travail sur les couleurs et la mise en scène sont incroyables.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- On ne dénature pas l'univers de Fables
- Nouveaux et anciens personnages se côtoient merveilleusement bien
- La partie graphique est tout bonnement incroyable

LES POINTS FAIBLES

- Un récit parfois décousu mais rien de catastrophique

 

4

Bon épilogue

Conclusion

C'est avec plaisir que nous sommes retournés dans l'univers de Fables !