Au Japon, des scientifiques travaillant pour le compte d’une multinationale arrivent à recréer la vie en partant de quelques molécules. Problème : une créature gigantesque se forme, sorte de néo-Godzilla, détruisant tout sur son passage. Doué de parole, le monstre annonce vouloir réduire à néant l’espèce humaine. Pire encore, il transforme les humains en mini monstres tout aussi peu aimables. N’arrivant pas à bout de ce fléau, les autorités japonaises font d’abord appel à un prototype de robot, Rusty, qui impuissant, devra faire alliance avec un alter ego américain, The Big Guy !
Une seconde histoire complète le livre, écrite est dessinée par Geof Darrow, où l’on voit Big Guy se confronter à un monstre volant tandis que Rusty rappelle les consignes de sécurité aux touristes américains se prélassant sur la plage de Moonsanto.

À la suite de Hard Boiled, Frank Miller et Geof Darrow ont repris du service en 1995 pour proposer une histoire à leur démesure, qui puise ses sources dans la culture pop des années 1950 et 1960 américaines et japonaises. C’est un mélange de Stan Lee et de Tezuka, d’Iron Man et d’Astro boy, de Godzilla et des films de propagande américains. C’est une déclaration d’amour à des œuvres légendaires qui enchantèrent la jeunesse des auteurs, avec un second degré jubilatoire.
Geof Darrow a reçu l’Eisner Award du meilleur dessinateur/encreur pour Big Guy and Rusty the Boy Robot en 1996.

  • Adrien L.
    Adrien L. Staff MDCU

    il y a 1 an

    L’album nous raconte une histoire de monstres dans une ambiance mélangeant le style de Frank Miller avec les vieux comics des années 50. Les dessins de Geoff Darrow sont à se rouler par terre, avec un niveau de détails assez démentiel. A lire et à relire !