Fortuna n'est plus seule sur son chemin. Alors que les dangers se révèlent de plus en plus nombreux, celle-ci va découvrir que quelqu'un veille sur elle et sur les porteurs de livre...
Fortuna connaît désormais la quête qui lui incombe. Repartie à la découverte du monde avec sa fille, elle continue à consigner ses aventures dans le livre des chemins. Alors que de grands dangers la menacent, le mystérieux Siro fait son apparition. L'héroïne doit-elle faire confiance à ce combattant qui semble la connaître et la suivre depuis longtemps ?

Pas d'avis pour le moment.

L’univers très animal de Solo est de retour dans la suite de son spin-off intitulé Chemins tracés. Le premier tome était sorti en 2019 chez Delcourt, ce deuxième tome a donc mis 4 ans à atteindre les étals de nos libraires.

Moins canine que la série principale, cette série dérivée se focalise sur Fortuna, une chatte. Dans le premier tome, nous avons découvert sa vie, la mort de ses parents, la naissance de sa fille, et la reprise des notes que faisait son père. Dans ce tome 2, nous retrouvons Fortuna et sa fille Nova, qui essaient de survivre dans un monde dévasté et violent. Fortuna fait partie des scripteurs, dont le rôle est de noter inlassablement tout qu’ils voient, de cartographier, de référencer. Sans le savoir, ils ne sont pas seuls dans cette mission. En effet, des anges gardiens veillent sur eux. Celui qui protège Fortuna et Nova se nomme Siro.

L’existence de Siro ne devrait pas être connue de Fortuna, et pourtant ils vont se rencontrer, ce qui va provoquer beaucoup d’interrogation pour les personnages. Ils vont se questionner sur leurs rôles, et sur la meilleure façon de réagir. Le scénario est signé Oscar Martin, le créateur de cet univers. Nous retrouvons donc ses ingrédients qui fonctionnent : un dessin mignon d’animaux, mais un monde apocalyptique très violent. Il ne s’agit d’ailleurs pas que d’une violence physique, mais aussi psychologique.

Les scripteurs et les anges gardiens sont en effet très solitaires, et même s’ils travaillent ensemble, ils ne se croisent jamais. C’est dur et un peu illogique, mais ce sont les règles, et la croyance des personnages est très forte. Ils se rattachent à ce qu’ils peuvent pour survire dans ce monde hostile. La série a donc une ambiance triste, difficile, sans espoir. L’histoire est posée, bien écrite et captivante. Il est juste dommage que le fait que ce soit des animaux n’ait pas réellement d’importance.

Le dessin d’Alvaro Iglesias n’est pas parfait, mais a beaucoup de charme. Certains dessins paraissent assez simples, mais les scènes d’action sont très bien mises en scène. La couleur est très joliment travaillée. Le style est un peu moins cartoon que celui de Martin, et peut-être un peu moins bon, mais globalement réussi.

L’arrivée de Siro permet de changer de protagoniste, et de varier le récit. L’univers Solo est désormais assez riche, et est globalement très réussi. L’album ne termine pas l’histoire de la série, et est clairement à suivre. Espérons que le tome 3 mettra moins de temps à sortir que le tome 2.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- L'univers de Solo
- L'ambiance difficile
- Les dessins

LES POINTS FAIBLES

- Anthropomorphisme peu exploité

 

4

 

Conclusion

La série continue, et nous montre un nouvel aspect du monde de Solo. L'ambiance est travaillée, pour une histoire captivante, malheureusement à suivre.