Pénultième tome de la série de Robert Kirkman & Lorenzo De Felici, qui s'en donnent à coeur-joie dans le registre de la SF, en suivant le destin croisé de deux frères que tout sépare... y compris un univers !
Il y a dix ans, 300 000 citoyens de Philadelphie ont soudainement disparus. En réalité, ils ont été projetés dans un autre monde baptisé Oblivion. Il fut un temps où Nathan Cole était le seul à les rechercher. Maintenant, c'est lui qui a besoin d'être secouru !

Pas d'avis pour le moment.

Oblivion Song #25

Oblivion Song By Kirkman & De Felici

Oblivion Song #26

Oblivion Song By Kirkman & De Felici

Oblivion Song Chapter 27

Oblivion Song By Kirkman & De Felici

Oblivion Song #28

Oblivion Song By Kirkman & De Felici

Oblivion Song #29

Oblivion Song By Kirkman & De Felici

Oblivion Song #30

Oblivion Song By Kirkman & De Felici

La série Oblivion Song de Robert Kirkman et Lorenzo De Felici s’approche de sa conclusion avec ce pénultième tome. Pour se rappeler de comment tout ça avait commencé, je vous rappelle que les critiques du tome 1 et du tome 2 sont disponibles sur MDCU.

Le précédent tome d’Oblivion Song marquait la fin d’un arc narratif, et aurait pu être la fin de la série. Kirkman en a décidé autrement, et nous offre un final en deux partie. Pour marquer le coup, la série fait un bond de trois ans dans le futur. Les quatre premiers chapitres s’attachent à faire le lien entre l’état de l’histoire à la fin du tome 4 et trois ans plus tard. Chaque clan est chez soi, les humains sur Terre et les Kuthaal sur Oblivion. Enfin presque, puisque Nathan Cole est resté coincé sur Oblivion.

Les quatre premiers chapitres ont la même construction. Chacun se focalise sur un personnage ou un groupe de personnages, et nous les montre avant et après. Du moins au début, le reste du chapitre se chargeant de faire avancer l’intrigue. Comme la Prolifération ne survit pas sur Terre, les Kuthaal souhaitent s’y installer, donc cherchent un moyen d’y aller. En parallèle, Nathan tente de trouver ce qui détruit la Prolifération dans le but d’en débarrasser Oblivion, et d’éviter un conflit entre les humains et les Kuthaal.

Le début de l’album introduit les éléments progressivement, et au fur et à mesure que l’histoire progresse, le rythme s’accélère et les enjeux se dévoilent. Les allers et retours avant et après l’ellipse temporelle sont plutôt bien construites, et on prend plaisir à découvrir ce qu’il s’est passé pour les personnages que l’on a appris à connaître. Dans le cinquième et dernier chapitre, les choses s’emballent et l’album se termine sur un beau cliffhanger qui nous donne hate de lire la suite.

Le dessin de De Felici reste fidèle à lui-même. Plutôt plaisant à l’œil, tout en arrondi, il offre aussi un design toujours aussi étrange pour ses créatures. Les Kuthaal ont un look assez original, mais un peu perturbant, car sans visage, donc sans émotion, et sont donc tous similaires. Heureusement, grâce à leurs habits et leurs façons de s’exprimer, nous arrivons à les reconnaître. Le dessin prend une toute autre dimension lors des scènes de batailles qui arrivent en fin d’album. Il devient impressionnant et riche en détails, et se révèle à sa juste valeur.

A la fin de l’album se trouve un interlude. Il s’agit d’une histoire courte dessinée par Annalisa Leoni, l’excellente coloriste de la série. Le style est plutôt enfantin, et s’il s’agit vraiment d’un récit bonus, il permet tout de même de révéler un élément de l’univers. Nous avons ensuite le droit à une galerie de couvertures. Ce tome est donc bien rempli, et permet de mettre en place l’intrigue et une montée en puissance pour la conclusion dans le tome final.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Album bien construit
- Un dessin qui se révèle
- Les enjeux en place pour la conclusion

LES POINTS FAIBLES

- Moins marquant que d'autres séries de Kirkman

 

4

Toujours sympa

Conclusion

Oblivion Song continue son chemin, et si vous êtes arrivés jusque-là, aucune raison de s'arrêter : la qualité est présente, et cet album met tout en place pour le prochain qui sera aussi le dernier.