Barry Allen n'en croit pas ses oreilles : son élève, Wally West, troisième héros à porter le nom de Flash, a décidé de raccrocher les gants. Après avoir vécu l'enfer dans le Sanctuaire et avoir voyagé dans l'espace-temps, Wally ne désire plus qu'une chose : se consacrer à sa famille. Pour ce faire, il renonce à ses pouvoirs de vitesse. Dans une dernière course, les deux Bolides entreprennent de couper sa connexion à la Force Véloce, qui lui confère ses capacités. Mais l'opération tourne mal et Wally disparaît. Barry et les autres héros ignorent deux choses : d'une part, Wally West a été projeté dans le temps, sa conscience s'implantant dans le corps d'autres bénéficiaires de super-vélocité ; et d'autre part, un vieil ennemi est de retour, bien décidé à ce que les Bolides ne puissent plus jamais courir.
Contenu vo : The Flash #768-771 and The Flash 2021 Annual #1

  • BartAllen
    BartAllen Staff MDCU

    il y a 2 ans

    Premier arc de la série marquant le retour de Wally West sous le costume de Flash, et c'est une très bon début. Wally se retrouve rapidement à traverser les époques en s'appriant le corps de possesseur de la Speed Force. Cela permet de faire un tour de pas mal de bolides de l'univers DC à différentes époques. C'est plutôt bien écrit. Graphiquement par contre, c'est moins entraînant, si les parties sur Wally sont plutôt bonnes avec des artistes pour chaque époque, celles sur le présent où plusieurs personnages essaient de le ramener est signée Brandon Peterson et sont style n'est vraiment pas top pour des intérieurs

  • Uraphire
    Uraphire Staff MDCU

    il y a 2 ans

    Une véritable renaissance pour le titre avec le retour de Wally West en Flash. L'auteur nous propose une histoire (très) drôle, touchante et sincère qui exploite la mythologie de Flash à merveille. Wally sort de sa période de galère et on s'attache facilement au personnage. Il y a beaucoup de dessinateurs, qui ne sont pas toujours adaptés pour représenter la vitesse du personnage. Toutefois, ils sont répartis intelligemment et proposent quelques prestations graphiques de hautes volées.

  • Adrien L.
    Adrien L. Staff MDCU

    il y a 2 ans

    Premier arc très sympa pour la relance de la série. C'est très rythmé, un peu foufou, et avec une bonne dose d'humour.

  • Elmaestro84
    Elmaestro84

    il y a 1 an

    J'avais ce premier tome depuis un moment dans ma PAL, je l'ai enfin lu et j'aurais dû le lire avant ! Les ingredients d'une bonne histoire de Flash sont réunis, ajoutez à ça un concept à la Code quantum à travers la speed force et ça donne un super divertissement, avec de bons dessins de Brandon Peterson

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Flash Infinite tome 1, écrit par Jeremy Adams et dessiné par Brandon PetersonMarco SantucciDavid LafuenteJackson HerbertKevin Maguire et Fernando Pasarin. Il est sorti le 25 mars pour 16 euros. Il contient les titres US The Flash #768-771 + The Flash 2021 Annual #1.

Barry Allen n'en croit pas ses oreilles : son élève, Wally West, troisième héros à porter le nom de Flash, a décidé de raccrocher les gants. Après avoir vécu l'enfer dans le Sanctuaire et avoir voyagé dans l'espace-temps, Wally ne désire plus qu'une chose : se consacrer à sa famille. Pour ce faire, il renonce à ses pouvoirs de vitesse. Dans une dernière course, les deux Bolides entreprennent de couper sa connexion à la Force Véloce, qui lui confère ses capacités. Mais l'opération tourne mal et Wally disparaît. Barry et les autres héros ignorent deux choses : d'une part, Wally West a été projeté dans le temps, sa conscience s'implantant dans le corps d'autres bénéficiaires de super-vélocité ; et d'autre part, un vieil ennemi est de retour, bien décidé à ce que les Bolides ne puissent plus jamais courir.

Ce premier tome a pour but de réinstaller Wally West en tant que Flash principal, tout en lui faisant retrouver ses lettres de noblesse après Heroes in Crisis. Une lourde tâche que l’auteur va réussir avec succès, et même plus en donnant un nouveau souffle au titre Flash après le long run de Joshua Williamson (plus de 100 numéros !) sur la série. C’est donc un nouveau départ pour le titre qui démarre de façon classique pour rapidement se tourner vers l’intrigue centrale qui se révèlera entraînante à suivre !

L’auteur, Jeremy Adams, dont c’est la première série régulière, est un très bon dialoguiste qui rend Wally West attachant en nous montrant l’importance qu’il occupe au niveau symbolique dans l’univers DC. Ce n'est pas tous les jours qu’on voit un ancien sidekick prendre le rôle de son mentor et avoir une famille. De plus, le personnage en a bavé depuis son retour dans la continuité principale dans le DC Universe Rebirth. Il est très plaisant de revoir le personnage remonter la pente, surtout quand c’est aussi bien fait. L’auteur réussit à remettre Wally West sur le devant de la scène. On sent l'attachement de l’ancien sidekick pour sa famille et ses regrets, l’auteur manie tout cela avec aisance et on a envie de voir le personnage aller mieux.

L’autre intérêt du titre, en plus de son personnage principal, c’est l’histoire. On voyage beaucoup dans le temps à travers les chapitres de ce tome, cela permet d’exploiter et de célébrer la richesse de la mythologie du personnage. Notamment en rendant hommage aux différents speedsters. Sans compter que ça permet aussi de montrer que Jeremy Adams maîtrise très bien la continuité et l’univers DC, en faisant référence à des éléments obscurs par moment. L'histoire permet aussi de fermer définitivement le chapitre Heroes in Crisis, notamment en faisant revenir un ancien vilain s'éloignant de ce qu’on pouvait attendre. Mais il reste assez anecdotique, n’étant pas le cœur de cette histoire.

En plus de bien caractériser ses personnages, même si on peut trouver son Green Arrow un peu trop sévère. Il arrive surtout à rendre son récit drôle, Jeremy Adams sait donner à son intrigue un ton résolument fun qui fonctionne, que ce soit dans les dialogues ou dans les situations rencontrées. Ça fait un moment qu’un titre Flash n’avait pas autant fait rire et c’est clairement une réussite. Sachant que l’auteur sait gérer les ambiances, il n’oublie pas non plus de proposer des moments émouvants quand il le faut. Toutefois, si je devais donner un petit bémol, ce serait pour les lecteurs qui ont l’habitude de Barry Allen depuis les débuts d’Urban Comics. Ils pourraient être déconcertés de revoir son ancien sidekick sur le devant de la scène et devenir le Flash central du titre.

D’ailleurs pour ceux qui aiment la régularité, ils risquent d’être déçu puisqu’il y a beaucoup de dessinateurs pour ce premier tome, et ils n’ont pas des styles identiques. Cependant, ils sont répartis intelligemment, chaque dessinateur étant dédié à une époque. Cela permet d’avoir des épisodes aux ambiances variées. Brandon Peterson est le dessinateur principal de ce tome et se concentre sur les moments se déroulant dans le présent. Il a un style numérique au trait figé qui ne met pas très bien en avant l’aspect vitesse des speedsters. Pour les autres dessinateurs étants le plus présent (ou plus marquant), on retrouve David Lafuente et Kevin Maguire aux styles cartoon mettant en valeur les moments drôles, les expressions de Maguire sont irrésistibles pour les connaisseurs de la JL International. Jackson Herbert propose un dessin assez sobre, qui fonctionne avec l’époque où il se déroule. Enfin, Fernando Pasarin propose un dessin blockbuster qui met en valeur les pouvoirs des personnages. Par contre, dès que vous verrez la morphologie des mains des personnages, vous ne pourrez plus vous enlever ce détail de la tête. (les doigts des mains sont plus petits que le reste de la main.)

Petite déception, c’est l’absence de bonus (couvertures alternatives, guide de lecture...) par rapport à d’autres titres de la collection Infinite. C’est dommage de ne pas en avoir pour ce tome 1.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un retour en force d'un Wally West attachant
- Une histoire fun et bien écrite
- L’hommage à la mythologie de Flash
- Les références à l’univers DC
- Le panel de dessinateurs

LES POINTS FAIBLES

- Un changement perturbant pour ceux qui suive Barry Allen
- La non-régularité des dessins

 

4

Une excellente surprise

Conclusion

Ce retour de Wally West en Flash est d’excellente facture avec une très bonne exploitation de sa mythologie et de ses nombreux dessinateurs.