Profiler de renom, Harleen Quinzel est embauchée par le GCPD pour enquêter sur une vague de crimes particulièrement sordides. Mais elle est elle-même hantée par une affaire passée lorsque sa colocataire a été sauvagement assassinée par le tueur en série surnommé le Joker.

  • Stéph
    Stéph

    il y a 2 ans

    Dc Comics n'a jamais été aussi bon quand ils sortent de leurs statuquos et redistribuent les cartes, avec Harley/Joker Criminal sanity, c’est le cas.
    Kami Garcia nous offre un vrai thriller dans la lignée d’un Seven. Certes, certains se plaindront que les personnages sont moins iconiques, plus humains, terre-à-terre, mais cela est compensé par des notions de psychologie, de profilage rarement vu dans un comics, ainsi que d'une intrigue prenante et aboutie. Quant aux planches, elles sont maîtrisées, soutiennent le récit en mixant habilement photoréalisme et dessins noir et blanc.
    Enfin un titre black Label qui mérite d'être dans cette collection.

  • Zarkoneil
    Zarkoneil

    il y a 2 ans

    Excellent. Une reviste des origines du Joker sous angle humain, pas de Batman là, juste un malade et une profileuse

  • Docfred
    Docfred

    il y a 2 ans

    Excellent tome! Le dessin à lui seul suffit à justifier l'achat de ce tome. L'histoire est excellente! On est dans du film noir avec une ambiance opressante magnifique. On découvre la naissance d'un joker magistrale pris en chasse par Harley. Mon seul petit regret est que je trouve que l'auteur aurait pu aller plus loin dans la relation Harley/Joker et dessiner l'ébauche de la folie d'Harley qui n'est pas du tout présente dans cette version. Imaginer son début de folie dans le lien avec le tueur en série un peu comme dans la série Hannibal... Peut être dans une suite... Mais sinon c'est très bon!

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Joker/Harley : Criminal Sanity. Le numéro est écrit par Kami Garcia et est dessiné par Mico Suayan et Mike Mayhew. Il est sorti le 20 août pour 29 euros.

Profiler de renom, Harleen Quinzel est embauchée par le GCPD pour enquêter sur une vague de crimes particulièrement sordides. Mais elle est elle-même hantée par une affaire passée lorsque sa colocataire a été sauvagement assassinée par le tueur en série surnommé le Joker.

Toute scène de crime raconte une histoire, et celle-ci n'est pas le fait d'un gang. En huit mois d'expertise-conseil au GCPD, j'ai résolu pour Maddox des dizaines d'affaires crminelles pendant qu'il avait les yeux rivés sur mon cul.

A travers son black label, l'éditeur avait promis des récits plus sombres, plus matures que la moyenne. Le moins que l'on puisse dire c'est qu'avec Joker/Harley : Criminal Sanity, ils n'y ont pas été de main morte. Cette fois encore, nous sommes face à un univers sombre et glauque à souhait. Il n'y a strictement rien de super-héroïque dans ce récit. Harley passe, finalement, de gentille à anti-héroïne tandis que le Joker est présenté comme étant un tueur en série. Tout cela pour dire que même les notions de super-héros et de super-vilains sont absentes. Et bien sûr, pas de Batman ! En fait, le titre tend vers les films Seven et Le silence des agneaux sur plusieurs points. C'est dire s'il est de qualité !

A travers une série d'enquêtes, Quinn va évoluer et se rapprocher du tueur tandis que le Joker, de son côté, possède son propre plan. Le tout est bien amené, le suspense est maîtrisé et la violence est omniprésente. Le réalisme de l'oeuvre fait que la cruauté des personnages est décuplée. Il est difficile de ne pas être plongé dans la lecture et donc, de prendre de plein fouet les différentes scènes de crimes. De plus, Kami Garcia a clairement bossé son sujet. Cela s'en ressent dans les observations des personnages mais également dans les dialogues. 

Je te conseille de soigner ton service client.

Pour ce qui est de la partie graphique, elle est quand même assez dingue. Il y a une alternance du noir et blanc (présent) avec les couleurs (flashbacks / passé) assez intéressante et plutôt efficace. Les designs des personnages sont travaillés et permettent de placer les personnages dans cet univers plus sombre que la moyenne sans aucun problème. Quinn possède un côté moins loufoque tandis que le Joker tend vers The Crow grâce au maquillage, à son long manteau en cuir et à l'utilisation du noir et blanc. Enfin, la mise en scène est très impressionnante. Certaines planches sont de véritables oeuvres et chacune des scènes de crime mérite que l'on s'y attarde.

La cover principale n'est pas forcément la meilleure du lot même si son but principal est sans doute atteint : attirer l'attention.

Je vous dirais bien que ça ne fera pas mal... mais ce serait mentir.

En bonus vous trouverez la galerie de covers (ndlr : toutes les covers sont très impressionnantes), les biographies des auteurs ainsi que le numéro "dossier secret" placé en plein milieu de l'opus et dans lequel on trouve un avis de recherche, le profil psychologique, l'étude d'un coroner et encore beaucoup d'autres choses. Le placer en plein milieu est d'ailleurs une bonne idée car cela renforce le côté glauque du titre mais également le côté "enquête".

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Rien de super-héroïque
- La partie graphique
- L'univers qui tend vers Seven et Le silence des agneaux
- Les dialogues
- Sérieux, la partie graphique !

LES POINTS FAIBLES

Aucun.

 

5

Un futur classique ?

Conclusion

Il y a tellement d'oeuvres autour de Quinn et / ou du Joker, qu'il est parfois difficile de s'y retrouver. Alors on va tenter d'être clair : il faut absolument avoir Joker/Harley : Criminal Sanity.