Auteurs : Abrams, Pichelli

Le combat de trop… Quand Mary Jane est tuée par un nouveau super-vilain, Peter Parker perd l'envie de se battre contre le crime. Les années passent et leur fils Ben se découvre des pouvoirs susceptibles de faire de lui le nouveau Spider-Man ! Une histoire d'héritage par le réalisateur J.J. Abrams et son fils Henry ! Disponible aussi en édition noir et blanc collector !
(Contient les épisodes US Spider-Man (2020) 1-5, inédits)

  • Meestake
    Meestake Staff MDCU

    il y a 3 ans

    Voilà un récit qui avait fait grand bruit à sa sortie pour les créateurs impliqués mais aussi pour le twist du premier numéro qui avait bien été caché par l'éditeur. Souffrant de très longs délais dans sa publication (le dernier numéro ayant été publié récemment plus d'un an après le début de la mini-série), la lecture a un peu perdu de sa saveur sur la fin alors que j'avais pris beaucoup de plaisir au début, nul doute que la lecture en album sera beaucoup plus agréable. Sans réinventer la roue, l'histoire des Abrams père et fils est divertissante, parfois touchante et parfaitement accompagnée par le trait de Sara Pichelli.

  • jy77
    jy77

    il y a 3 ans

    A l'image de son cinéma, ce que propose JJ Abrams est raté. Quelle est la part de son travail par rapport à celle de son fils je n'en sais rien, mais ça ne justifie rien. Pour moi c'est un échec cuisant qui est heureusement sans conséquence.
    C'est tellement faible que même Sara Pichelli est en vacances.

  • Bo0mWahDis
    Bo0mWahDis

    il y a 3 ans

    Sara Pichelli n'est pas en grande forme ...
    Pour le scénario je suis partagé , l'histoire n'as rien inventé mais ele synopsis est plutôt fraîs dans le monde du tisseur.
    La mise en place de l'histoire est pas parfaite mais est divertissante et même touchante , cependant ce dernier chapitre est vraiment un pétard mouillé !
    La conclusion semble un peu bâclé , le plot twist est nul... Il ne sert qu'à jouer sur l'émotionnel sauf que c'est tellement niais et téléphoné que ça en est navrant ...
    Ceci dit tout n'est pas a jeté , l'approche des personnages est différente et l'histoire est agréable même si mal terminé ... 
    Je ne sais pas ce qu'il c'est passer pendant la production mais une concentration constante de l'équipe creative aurait pu vraiment donné quelque choses de bon   

Bloodline

Spider-Man (2019)

Bloodline Part II

Spider-Man (2019)

Bloodlines Part III

Spider-Man (2019)

Bloodline Part IV

Spider-Man (2019)

Bloodline Part V

Spider-Man (2019)

La review du jour est un titre proposé par Panini Comics. Il s'agit de Spider-man : De père en fils, écrit par J.J. Abrams et H. Abrams et est dessiné par Sara Pichelli. Il contient les titres US Spider-Man (2020) 1-5.

Le combat de trop… Quand Mary Jane est tuée par un nouveau super-vilain, Peter Parker perd l'envie de se battre contre le crime. Les années passent et leur fils Ben se découvre des pouvoirs susceptibles de faire de lui le nouveau Spider-Man ! Une histoire d'héritage par le réalisateur J.J. Abrams et son fils Henry ! Disponible aussi en édition noir et blanc collector !

Je vais t'aider à descendre, chéri. Il y a quelque chose que tu dois voir.

Il y a beaucoup de choses à dire sur ce titre. Et on va commencer avec le gros point fort de ce titre : les personnages. Tout ce qui touche aux personnages ou au relationnel est extrêmement bien écrit et maîtrisé. C'est avec plaisir que nous suivons le jeune Ben, la découverte de ses pouvoirs, ses problèmes à l'école. Il y a clairement une touche spider-man et, en même temps, une certaine innocence, une certaine sincérité. De plus, il y a pas mal de paradoxes très intéressantes autour de ce personnage. D'un côté, il ne veut pas ressembler à son père et d'un autre côté, il veut être cool. Le problème, c'est que les autres le trouvent cool lorsqu'il est lui-même... et donc lorsqu'il joue les justiciers... et donc lorsqu'il suit les traces de son père (même si ce dernier désapprouve).

De même, il est également intéressant de voir Peter dans un autre rôle. L'idée qu'il ne soit pas présent n'était pas mauvaise. C'est juste qu'on aurait pu aller plus loin et mettre ce point sur quelque chose de plus profond (l'enfant lui rappelle trop MJ) ou plus humain (trop de travail ?). Ici, son absence est logique et liée, indirectement, à son statut de super-héros. C'est dommage parce que nous passons à côté de ce qui aurait pu être une nouvelle facette de Peter. La main crochet fait aussi un peu too much mais bon, ça, c'est un détail. A côté de ça, la relation Ben et Peter est superbe, Tante May est toujours au top, l'amie de Ben est également intéressante... En somme, à part le super-vilain, tout baigne (on y reviendra plus tard). Les dialogues sont bons, tout ce qui touche au costume de Spider-man, à la notion d'héritage est également bien développé bref il y a clairement de très bonnes choses à se mettre sous la dent... et de moins bonnes choses.

Cela veut dire que n'importe qui peut être un héros. Je crois.

En fait, il n'y a que deux points négatifs concernant le titre mais qui sont assez conséquents. Avant toute chose, il y a le super-vilain. Si, visuellement, il a clairement de la gueule et possède une certaine originalité, pour le reste, ce n'est pas génial. Son plan machiavélique et vu et revu et son charisme frôle le zéro. Du coup, le fait que cela soit lui qui pousse Peter à raccrocher le costume est assez ridicule. C'est d'ailleurs la même chose pour la mort de MJ. On sent que c'est pour faire d'une pierre deux coups : donner de l'importance au vilain et mettre en place la future relation Peter/Ben. Sauf que, pour le coup, cela n'a pas aidé le vilain (cela serait peut-être même tout l'inverse).

L'autre point négatif concerne l'approche générale de l'oeuvre. Au fil de la lecture, on perd en sincérité pour gagner en fausse complexité et en science fiction. On passe d'un univers qui fait très spider-man à un univers qui tend plus vers le manga Gunm. Or, il n'y a pas vraiment eu de transition. Il y a une réelle cassure sur le genre du comics et on ne sait pas vraiment sur quel pied danser. Le twist concernant la famille Parker lors du combat final est d'ailleurs la cerise sur le gâteau puisque l'on combine de la mauvaise SF à une action très facile. C'est assez incroyable de voir les Abrams faire des pieds et des mains pour avoir un récit construit, crédible et avec beaucoup de nuances, pour tomber finalement dans un twist aussi plat et facile. Ici encore, seule la mise en scène aura un temps soit peu les dernières scènes de Peter. C'est clairement dommage.

Cela fait mal de bouger. Et de parler. Et de respirer. Et... de cligner des yeux apparemment. Je suis vieux.

Pour ce qui est de la partie graphique, il n'y a pas grand-chose à dire. Le travail de Pichelli est assez impressionnant tant sur la mise en scène que sur le design des personnages. Le travail sur les visages est assez impressionnant (et est pour beaucoup quant au fait que le titre transpire la sincérité) tout comme le travail sur les scènes d'action au sens large. Le code couleur lié au super-vilain est également intéressant. Les covers (dont la cover principale) sont réalisées par Olivier Coipel et sont également l'un des points forts de Spider-man : De père en fils. 

En bonus, vous trouverez les variant covers ainsi que des déclarations des Abrams père et fils et de Nick Lowe. Le tout est accompagné des classiques biographies des auteurs.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Peter, Ben, Tante May
- Une certaine sincérité
- Les dialogues
- La partie graphique
- Le design et les codes couleurs du super-vilain

LES POINTS FAIBLES

- Un super-vilain en carton
- Un côté SF qui prend le dessus de manière trop abrupte.
- Le twist final concernant Peter qui est bien trop facile et maladroit

 

4

Bonne lecture mais...

Conclusion

Avec un vrai super-vilain et une fin un peu moins facile, on aurait pu avoir un incontournable de l'univers Spider-man. Nous aurons donc une lecture plutôt bonne. C'est déjà pas mal, je suppose.