Retour dans la jungle avec un personnage qui ramène cet album aux origines des comics Predator : John Schaefer, le frère de Dutch et héros de Predator : Concrete Jungle !

» Raphael Herrera était trafiquant de drogue avant qu’un monstre extraterrestre ne change son destin. Des années plus tard, il découvre que des membres de son ancien cartel ont été retrouvés dépecés d’une manière qu’il reconnait immédiatement… un Predator est de retour en Amérique Centrale. «

Pas d'avis pour le moment.

La review du jour est un titre proposé par Vestron. Il s'agit de Predator Chasseurs III. Le numéro est écrit par Chris Warner et est dessiné par Brian Albert Thies. Il est sorti le 11 décembre 2020 pour 16.95 euros.

Raphael Herrera était trafiquant de drogue avant qu’un monstre extraterrestre ne change son destin. Des années plus tard, il découvre que des membres de son ancien cartel ont été retrouvés dépecés d’une manière qu’il reconnait immédiatement… un Predator est de retour en Amérique Centrale. 

Le seigneur m'a laissé la vie au milieu de tous ces morts. La vie et la souffrance.

22 mois après la sortie du premier tome de la saga Predator : Chasseurs, Vestron remet le couvert avec la sortie du tome 3. Cette fois encore, il y a une certaine notion de continuité avec les autres oeuvres puisque nous retrouvons un personnage qui ramène cet album aux origines des comics Predator : John Schaefer, le frère de Dutch et héros de Predator : Concrete Jungle ! Et si nous sommes, à peu près, dans la même lignée que pour les deux premiers tomes, nous pouvons également trouver des différences de taille.

Avant toute chose, on notera que le Predator a ici retrouvé toute sa splendeur. Non seulement il n'a plus le statut de proie qu'il pouvait avoir dans le tome 2 mais, en plus, ce dernier est terriblement efficace ici. La force et le charisme du personnage sont ici indéniables. Les affrontements tiennent plus de la boucherie pure et simple tant le déséquilibre est grand ce qui, une fois encore, contrebalance avec ce que l'on avait pu avoir par le passé. La violence est présente et les scènes sanglantes ont un réel impact visuel. Bref, du côté de la bestiole, de l'action et du gore, on est bon.

Là où cela coince déjà un petit peu plus, c'est pour les autres personnages. Ce n'est pas tant que les dialogues sont mauvais, c'est surtout qu'ils ne font pas forcément évoluer la situation. Le personne principal n'arrive pas à s'exprimer sans mettre Dieu et la rédemption sur le tapis tandis que la bande de joyeux lurons qui l'accompagne ne peut avoir un dialogue sans exprimer de la méfiance envers l'un des leurs. Dans les faits, ces deux points peuvent être intéressants à développer et proposer une certaine dynamique. Mais ici, c'est bien trop récurrent. Au final, nous avons donc des dialogues qui tournent en rond et qui alourdissent le récit. Pour info, on commence par "pourquoi Seigneur" et on termine par "A l'expiation. Amen". C'est vraiment trop.

Mais je pense qu'il a un certain sens de l'humour. A moins que ce ne soit de l'ironie. C'était peut-être l'oeuvre du malin.

Pour ce qui est du dessin, le travail de Brian Albert Thies est plutôt bon. Les Predators sont plutôt bien représentés et les scènes d'action envoient du lourd. Ce n'est pas forcément ce qui s'est fait de mieux jusque-là en terme de Predator mais cela reste de bonne facture. La colorisation, sans être aussi impressionnante que celle du premier tome, fait également le travail ici. Très bonne cover.

En bonus, vous trouverez une galerie de covers. 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les Predator ont retrouvé leur splendeur
- Les scènes d'action
- Du gore
- La partie graphique

LES POINTS FAIBLES

- Des personnages qui tournent en rond

 

3

Pas le meilleur des trois

Conclusion

Ce n'est pas le meilleur des trois tomes mais cela reste du bon Predator.