L'arrogant petit ami deadifié d'Annie Knowby, Ed Gentley, personnage iconique du film culte de Sam Raimi, revient pour sauter sur sa douce. Ash va devoir lui montrer qui a le plus gros boomstick, dans ce féroce hors-série Evil Dead 2 !

Pas d'avis pour le moment.

Deuxième numéro hors-série d’Evil Dead 2, proposé par l’éditeur Vestron. Après la période de Noël dans le premier hors-série, c’est un peu moins festif ici alors que le personnage d’Ed, l’ex d’Annie, est de retour et en a gros sur la patate ! Une histoire complète signée Ian Edington, Vincenzo Riccardi et Chris Summers.


De manière assez cocasse (mais plutôt logique), nous avions noté que les points forts du premier hors-série résidaient dans les dessins pour sa première histoire et dans le scénario pour la deuxième. Et vous avez ici le scénariste de la deuxième avec le dessinateur et coloriste de la première ! Sans surprise donc, le résultat est très bon !

Ash se retrouve confronté à la version maléfique d’Ed qui revient se venger et met en place tout un stratagème pour piéger son ennemi. Enfin, tout un stratagème c’est vite dit, il n’en faut pas beaucoup à ce "teubé" de Ash pour tomber dans le panneau et se faire avoir. On pourrait même dire qu’il le cherche ! Il se retrouve donc coincé en enfer avec des figures historiques très connues, et pas pour leur côté philanthrope ! Il s’agit tout simplement des plus grosses pourritures de l’histoire que l’on vous laissera découvrir. Et là Evil Dead ne recule une nouvelle fois devant rien : accents totalement exagérés, références plus que douteuses, blagues vaseuses et totalement irrévérencieuses. À bas le politiquement correct ! C’est très décalé, voir très bête, mais on adore ça ! Ash s’en donne lui aussi à coeur joie, il semble s’éclater dans ce contexte et nous prenons aussi notre pied à le voir éclater ces ordures, conduire des chars et couper des têtes. Ses répliques ne sont pas en reste comme habituellement, ce ne serait pas Ash ni Evil Dead sinon.

L’intrigue du numéro est assez directe et ne passe pas par quatre chemins, cela nous permet de taper directement dans l’action à un rythme effréné, mais on ne serait pas forcément contre quelques changements de rythme, quelques petits détours. De même, la fin se déroule de manière assez attendue, sans surprises, ce qui ne laissera pas une impression marquante lorsque l’on repensera à l’histoire dans quelques temps. Mais le fait qu’Ed ne fasse pas le poids seul et doive utiliser des “soldats” pour attaquer Ash est par contre totalement crédible et peut en soi expliquer, sans excuser, cette fin attendue.

Les dessins de Vincenzo Riccardi sont une nouvelle fois très bons, offrant un numéro dynamique très bien mis en scène. Il y a une vraie complémentarité avec les couleurs de Chris Summers qui donne une ambiance très particulière au titre, assez apocalyptique, notamment dès que l’on arrive en Enfer. On ressent aussi une certaine ambiance retro, qui nous rappelle les vieux pulps, notamment dans la colorisation granuleuse par moment, ou encore les bords de pages blancs recouvertes de taches oranges. La touche graphique est un vrai plus pour le titre.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- L'ambiance retro et apocalyptique
- L'humour à la Evil Dead
- L'action déjantée
- À bas le politiquement correct

LES POINTS FAIBLES

- Une histoire trop linéaire...
- ... qui manque de retournements.

 

4

C'est l'histoire d'un gars qui croyait aller à Vegas..

Conclusion

Un hors-série bourrin comme on les aime dans l’univers d’Evil Dead, qui n’a pas froid aux yeux et offre le terrain de jeu parfait pour Ash. Une histoire qui plaira sans aucun doute à tous les fans de la franchise. Une réussite.