Premier volume de La Série Principale TRANSFORMERS®, « The World in your Eyes » raconte les débuts d’une ambitieuse saga en dévoilant les origines du conflit entre Autobots et Decepticons qui s’étendra à travers les galaxies, jusque sur Terre.
« Cybertron, la planète d’origine des Transformers avait tout d’un monde utopique, jusqu’à ce qu’un assassin fasse basculer dans une guerre ouverte entre Autobots et Decepticons… »
La review du jour est un titre proposé par Vestron. Il s'agit de Transformers volume 1 écrit par Brian Ruckley et dessiné par Angel Hernandez, Cachet Whitman et Joana Lafuente. Il est sorti le 28 août 2020 pour 17€95.
Premier volume de La Série Principale TRANSFORMERS, Les débuts d’une ambitieuse saga en dévoilant les origines du conflit entre Autobots et Decepticons qui s’étendra à travers les galaxies, jusque sur Terre.
Cet album est le point d’entrée dans l’univers TRANSFORMERS, le début de l’histoire.
« Cybertron, la planète d’origine des Transformers avait tout d’un monde utopique, jusqu’à ce qu’un assassin fasse basculer dans une guerre ouverte entre Autobots et Decepticons… »
Une fois n'est pas coutume, avant d'entrer dans le vif du sujet, je vais vous expliquer quel est mon rapport avec l'univers Transformers. C'est simple, il est totalement inexistant ! Les derniers comics Transformers ont été édités en France il y a quinze ans si je ne me trompe pas (or, j'ai commencé les comics il y a douze ans), l'animé a été diffusé entre 1984 et 1987 (et je suis né en 1988) et concernant les films... Disons que deux robots qui se tapent dessus avec Megan Fox en plein milieu, ce n'est pas DU TOUT ma came. Bref, autant dire qu'il y avait toutes les raisons du monde pour que cet univers et moi ne nous croisions pas. C'est donc en néophyte que j'ai attaqué la lecture de ce premier volume et, pour être tout-à-fait honnête, à reculons.
Sérieusement ? Ma boîte vocale fonctionne mal ? Je suis trop loin pour que tu entendes ce que je dis ?
Ce premier volume Transformers aura finalement été une agréable surprise. L'univers est construit et plus complexe qu'il n'y parait et met en scène des personnages qui peuvent sembler caricaturaux mais qui sont, en fin de compte, bien plus construits que l'on pourrait le croire. Rien que le personnage de Rubble est attachant au possible. Son enthousiasme est vraiment communicatif. C'est un personnage sensible, qui transpire la sincérité ce qui en fait, paradoxalement, un personnage extrêmement humain. Le scénario peut faire penser à Green Lantern sur plusieurs points et offre une bonne petite poignée de rebondissements.
Le point fort de l'oeuvre réside dans ses dialogues qui sont très bons. Il n'est pas rare que les phrases utilisées puissent être adaptées à notre société, à la vie de tous les jours. Le tout donne plusieurs niveaux de lectures à l'oeuvre et une approche particulièrement intelligente de la bande dessinée. L'auteur met en avant des réflexions à la fois intéressantes et profondes qui nous aident à mieux comprendre l'univers Transformers tout en nous renvoyant à notre propre expérience.
Personne ne voit les choses exactement de la même façon.
Concernant la partie graphique, plusieurs artistes interviennent sur ce volume 1. Et sans aller jusqu'à dire qu'ils ont le même style, on ne peut pas parler d'artistes totalement opposés non plus. Le changement d'artiste est visible mais pas perturbant, ce qui reste un très bon point. C'est assez flagrant lors du discours de Mégatron où nous passons d'un trait appuyé, épais à un trait extrêmement fin et précis. Le design des robots est intéressant notamment celui de Codexa. La mise en scène et la colorisation sont à la hauteur du dessin tandis que les covers (les principales et les covers présentent dans la galerie) sont toutes très efficaces.
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