Auteurs : Ennis, Burrows

Le Punisher apprend qu'il est redouté par la mafia russe suite à des expéditions punitives qu'il n'a pas commises. Il rencontre alors son pendant soviétique… le début d'une belle amitié ? Garth Ennis (The Boys) revient à son personnage fétiche, en compagnie de Jacen Burrows (Moon Knight), pour une saga complète réservée aux lecteurs avertis.
(Contient les épisodes US Punisher: Soviet 1-6, inédits)

  • Docfred
    Docfred

    il y a 4 ans

    Du bon punisher et du bon Ennis! L'ensemble marche toujours aussi bien. C'est toujours sombre et violent avec une scénario bien fait. Le dessin est plutôt beau et original. Un très bon tome du punisher.

  • Bastien Muchembled
    Bastien Muchembled

    il y a 3 ans

    Entre souvenir de guerre et désir de vengeance, une fois de plus, pour le Punisher c'est rendre justice ! Comme d'habiture, Ennis au scénario.. c'est excellent! Il maîtrise le Punisher comme s'il l'avait créé ! Une belle aventure de vengeance en compagnie d'un semblable.

  • Elias 08
    Elias 08

    il y a 3 ans

    Pas un indispensable sur le personnage mais c'est excellent. On sent tout de même que Ennis modère plus son récit par rapport à ce qu'il avait déja fait sur le Punisher. Ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose. Je regrette malgré tout le côté un peu trop 'lisse' des dessins de Burrows, Steve Dillon arrivait en comparaison à retransmettre toute la saleté de l'univers du personnage.
    En somme, très bonne histoire qui conviendra aux débutant et aux connaisseurs ardus de Frank. 

La review du jour est un titre proposé par Panini Comics. Il s'agit de Punisher Soviet, écrit par Garth Ennis et dessiné par Jacen Burrows. Il est sorti le 19 août pour 18 euros. Il contient les titres US US Punisher: Soviet #1-#6.

Le Punisher apprend qu'il est redouté par la mafia russe suite à des expéditions punitives qu'il n'a pas commises. Il rencontre alors son pendant soviétique… le début d'une belle amitié ? Garth Ennis (The Boys) revient à son personnage fétiche, en compagnie de Jacen Burrows (Moon Knight), pour une saga complète réservée aux lecteurs avertis.

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Punisher : Soviet est un titre intéressant et ce, à plus d'un titre. Dans un sens, nous avons une oeuvre tout ce qu'il y a plus classique. Il y a le Punisher et il y a des méchants. Des méchants "classiques", "normaux". Pas de Russe increvable qui revient avec une paire de seins, Baracuda ou autres. Juste des mecs bons à se faire bousiller. 

Pour autant, le récit tire son épingle du jeu grâce au personnage de Valery Stepanovich. Un homme aussi doué que le Punisher qui a de quoi en vouloir au chef de la bande ennemie. Dans un premier temps, son background est plutôt flou mais, cela dit, nous avons suffisamment d'éléments pour que le personnage soit attachant. Le véritable passé du personnage est dévoilé un petit peu plus tard à travers un nombre assez conséquent de pages d'ailleurs. Un bon point lorsque l'on sait que Valery a réussi à convaincre le Punisher de faire plus ou moins équipe avec lui. Et si la fin de Valery n'est pas forcément exceptionnelle (ce qui peut-être un point négatif ou positif, en y réfléchissant), la fin du Punisher / la fin de l'oeuvre, quant à elle, est très bonne. Elle permet d'avoir une finalité différente pour les méchants tout en mettant en avant le fait que le Punisher a bien laissé une petite porte dans son petit coeur pour que l'histoire de Valery puisse y entrer. Et là où c'est fort, c'est que la porte en question n'est pas très grande et qu'elle est très vite refermée. Nous avons donc un Punisher qui est, dans un sens, différent, mais tout en étant fidèle à lui-même comme le montre les derniers dialogues.

Pour le reste, à savoir tout ce qui fait un titre Punisher, nous vous confirmons qu'il y a de quoi s'amuser. Il y a une chasse à l'homme, beaucoup de sangs, de morts, des punchlines du tonnerre et quelques retournements de situation bien sympathiques. Bien sûr, ce n'est pas du niveau de la série de 2004, mais le plaisir est là et bien là.

Un moment, j'ai cru en avoir trop fait. 300 kilos de plastique, ça fait un sacré boucan.

Pour ce qui est de la partie graphique, il n'y a pas grand-chose de négatif à relever. Les dessins sont propres, précis et efficaces pour du Punisher. Les scènes d'action et les scènes plus violentes sont bien retranscrites et le lecteur n'en perd pas une miette. On peut penser notamment aux scènes d'explosions, aux membres coupés ou encore aux personnages dépecés. Mention spéciale pour les véhicules ainsi que les visages des personnages. A la limite, les covers épurées peuvent peut-être soulever le débat, mais c'est tout.

En bonus, vous trouverez les variant covers ainsi que les biographies des auteurs.

- Les flics arrivent...

- Merde. On peut pas partir. On doit rester là à se dévisager l'un l'autre pour savoir qui est le plus fort.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Valery
- Les répliques
- Les scènes d'action
- La fin
- La partie graphique

LES POINTS FAIBLES

Aucun en particulier.

 

4

Bonne lecture

Conclusion

Ce n'est pas la série de 2004, mais cela reste du bon Punisher.