Bone Parish est un récit d’horreur nécromantique (qui touche à l’évocation les morts). Culenn Bunn (Harrow County, Deadpool, The Sixth Gun), spécialisé dans les récits d’horreur est associé à Jonas Scharf, un dessinateur allemand, pour ce récit fascinant dès les premières pages.

Une nouvelle drogue envahit les rues de la Nouvelle-Orléans. Une drogue manufacturée à partir de cendres de corps calcinés. Une véritable guerre s’engage pour le contrôle de la production et de la distribution car la demande explose… Mais pendant que les tensions montent, les utilisateurs de cette drogue se mettent à expérimenter de terrifiantes visions de personnes mortes, revenues à la vie grâce ou à cause d’eux et de leur addiction !

  • Jeff
    Jeff Staff MDCU

    il y a 4 ans

    Bone Parish est... glauque. Foutrement glauque. C'est sans doute le comics le plus glauque sorti en 2020 jusque-là. Il faut dire aussi que le point de départ est assez fou : utiliser les cendres des défunts comme une drogue. Autant dire que si votre vie se résume à Mary Poppins et à Oui-oui, ce titre n'est définitivement pas pour vous. De plus, le scénariste parvient à mettre en place pas mal de choses qui découlent du synopsis : consommer les cendres du défunt revient à vivre le passé de ce dernier, recherche de cendres de célébrités (mais aussi de maître vaudou ou d'actrice porno), trafic de cadavres etc. Tout ceci en plus, bien évidemment, de tout ce qui touche à l'univers même de la drogue à savoir la dépendance, le marché, les risques et tout ce qui s'en suit.
    De plus, au-delà de l'idée de base, le scénariste prend le temps de développer les différents personnages notamment la famille qui tient le business en question. Une approche assez singulière qui permet d'aller encore plus loin dans cet univers noir et de mettre en avant de nombreux thèmes. Le tout est accompagné de dialogues assez percutents et il n'est pas rare d'avoir un petit pincement au coeur notamment lorsqu'un personnage déclare "sans mes secrets, je ne suis rien pour cette famille". 
    Bref, un premier opus complet qui est sans doute aussi addictif que la cendre. 
    Pour ce qui est de la partie graphique, le travail proposé est plutôt bon et, surtout, accompagne parfaitement le scénariste dans ses délires les plus tordus. Le style réaliste jouant énormément sur les ombres accompagne parfaitement l'ambiance morbide déployée par l'auteur. Même chose pour les covers qui sont, pour la plupart, plutôt bien trouvées.
    En bonus, vous trouverez les covers ainsi que les biographies des auteurs.

  • Azarath_h
    Azarath_h

    il y a 3 ans

    J'avoue avoir été plus atirée par la couverture que par le résumé de l'histoire. Je ne sais pas trop quoi pensé mais je continue de lire pour le coté "surnaturel" 

La review du jour est un titre proposé par Delcourt. Il s'agit de Bone Parish, écrit par Cullen Bunn, dessiné par Jonas Scharf et colorisé par Alex Guimaraes. Il est sorti le 19 février 2020 pour 14.95 euros. Il contient les titres US Bone Parish #1-#4.

Une nouvelle drogue envahit les rues de la Nouvelle-Orléans. Une drogue manufacturée à partir de cendres de corps calcinés. Une véritable guerre s’engage pour le contrôle de la production et de la distribution car la demande explose… Mais pendant que les tensions montent, les utilisateurs de cette drogue se mettent à expérimenter de terrifiantes visions de personnes mortes, revenues à la vie grâce ou à cause d’eux et de leur addiction !

Il a fait une overdose... de centre.

Bone Parish est... glauque. Foutrement glauque. C'est sans doute le comics le plus glauque sorti en 2020 jusque-là. Il faut dire aussi que le point de départ est assez fou : utiliser les cendres des défunts comme une drogue. Autant dire que si votre vie se résume à Mary Poppins et à Oui-oui, ce titre n'est définitivement pas pour vous. De plus, le scénariste parvient à mettre en place pas mal de choses qui découlent du synopsis : consommer les cendres du défunt revient à vivre le passé de ce dernier, recherche de cendres de célébrités (mais aussi de maître vaudou ou d'actrice porno), trafic de cadavres etc. Tout ceci en plus, bien évidemment, de tout ce qui touche à l'univers même de la drogue à savoir la dépendance, le marché, les risques et tout ce qui s'en suit.

De plus, au-delà de l'idée de base, le scénariste prend le temps de développer les différents personnages notamment la famille qui tient le business en question. Une approche assez singulière qui permet d'aller encore plus loin dans cet univers noir et de mettre en avant de nombreux thèmes. Le tout est accompagné de dialogues assez percutents et il n'est pas rare d'avoir un petit pincement au coeur notamment lorsqu'un personnage déclare "sans mes secrets, je ne suis rien pour cette famille". 

Bref, un premier opus complet qui est sans doute aussi addictif que la cendre. 

Je connais bien votre produit. Un hallucinogène obtenu à partir de dépuilles mortuaires. Ce qui serait glauque si ce n'était pas aussi lucratif.

Pour ce qui est de la partie graphique, le travail proposé est plutôt bon et, surtout, accompagne parfaitement le scénariste dans ses délires les plus tordus. Le style réaliste jouant énormément sur les ombres accompagne parfaitement l'ambiance morbide déployée par l'auteur. Même chose pour les covers qui sont, pour la plupart, plutôt bien trouvées.

En bonus, vous trouverez les covers ainsi que les biographies des auteurs.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le principe de base
- Les personnages travaillés
- L'ambiance générale
- Les dialogues
- La partie graphique

LES POINTS FAIBLES

Aucun en particulier.

 

4

Glauque à souhait !

Conclusion

Un premier tome addictif. Cullen Bunn a mis en place un univers aux possibilités infinies.