Scénariste : Steve Niles

Dans le futur, notre système solaire a été colonisé par les classes les plus riches. Dagmar, Rick et Jules, des chasseurs de primes de l’espace, suivent la trace d’une jeune fille disparue au sein d’un culte sur Ganymede, la plus grande lune de Jupiter. Mais lorsqu’ils arrivent sur place, ils découvrent que les membres du culte ont réveillé une terrible puissance enfouie...

Nouvelle pépite de l’éditeur Black Mask (Never Go Home), The Disciples est un space opera horrifique qui s’inscrit dans les codes du genre tout en les dynamitant. Quand la terreur sourde de Alien rejoint l’horreur métaphysique de Prince des ténèbres !

Pas d'avis pour le moment.

La review du jour est un titre proposé par Glénat. Il s'agit de The Disciples écrit par Steve Niles. Il sort aujourd'hui pour 14.95€.

Dans le futur, notre système solaire a été colonisé par les classes les plus riches. Dagmar, Rick et Jules, des chasseurs de primes de l’espace, suivent la trace d’une jeune fille disparue au sein d’un culte sur Ganymede, la plus grande lune de Jupiter. Mais lorsqu’ils arrivent sur place, ils découvrent que les membres du culte ont réveillé une terrible puissance enfouie...

Nouvelle pépite de l’éditeur Black Mask (Never Go Home), The Disciples est un space opera horrifique qui s’inscrit dans les codes du genre tout en les dynamitant. Quand la terreur sourde de Alien rejoint l’horreur métaphysique de Prince des ténèbres !

J'espère que le super curé va nous créer des ennuis. J'aimerais bien lui foutre une bastos dans sa sainte trinité.

 

The Disciples est une oeuvre plutôt intéressante qui propose suffisamment de choses intéressantes pour que le lecteur ne s'ennuit pas mais sans jamais essayer de révolutionner un genre pourtant déjà étudié sous toutes les coutures. Les codes liés au space opéra horrifique sont bien présents mais plus comme une sorte de cahier des charges à remplir. Ainsi, le côté horrifique se résumera surtout à quelques scènes avec un petit peu de sang et quelques créatures monstrueuses qui pointent le bout de leur nez (ou de leur museau, suivant le cas). Il n'y a aucun faux pas de la part de l'équipe créative mais il n'y a pas de quoi classer cet opus du côté des incontournables.

Côté scénario, on favorise une narration sur le long terme à la place de mettre une oeuvre un petit peu trop "popcorn". L'approche est intéressante bien que l'on puisse regretter le manque de retournements de situation afin de redonner un coup de dynamisme à l'oeuvre ci et là. Les dialogues sont plutôt bons, il y a de bonnes petites punchlines et le découpage est travaillé.

Notons également que tout se lit extrêmement vite. De nombreuses pages sont tournées en quelques instants du fait qu'elles ne possède que deux ou trois bulles chacunes.

Le Diable a choisi l'espace comme royaume des ténèbres.

Pour ce qui est de la partie graphique, il y a des choses intéressantes mais aussi des choses plus discutables. Les dessins sont plutôt bons sans être révolutionnaires. La colorisation est intéressante bien que le tout confère une approche très particulière au jeu des ombres. Sur ce point, le rendu final est assez variable. On peut avoir de bonnes surprises tout comme on peut avoir une série de cases très décevantes. Par contre, les dessins de l'espace rendent bien et le design des créatures est plutôt bon. A ce titre, la dernière page du chapitre 1 est extrêmement belle. Toujours concernant les créatures, le sorte de monstre femme enceinte avec un foetus qui se balade encore au bout du cordon ombilical vaut le détour. Enfin, quelques planches sortent du lot et remplissent parfaitement leur rôle.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Se lit très vite
- Quelques bonnes idées
- De bonnes punchlines
- Le design des créatures

LES POINTS FAIBLES

- Une intrigue assez plate
- Un manque de twists pour donner un coup de fouet au récit ci et là.

 

2.5

Assez convenu

Conclusion

Un space opera horrifique qui tend plus vers la science fiction que vers l'horreur. Le tout est assez classique.