scénaristes : TYNION IV James, Snyder Scott - dessinateur : Manapul Francis
Après la destruction du mur cosmique de la Source, Brainiac attaque une fois de plus Metropolis et force la Ligue de Justice à trouver de nouveaux alliés pour le contrer.
Son but ? Les préparer à affronter les Titans Oméga : des entités représentant les énergies qui régissent l'Univers tels le Merveilleux, la Sagesse, le Mystère et l'Entropie. Chacune des entités tient à renverser les autres afin de devenir la seule puissance régentant la création.
Contenu vo : No Justice #1-4 + extraits de DC Nation #0 – contenu inédit
Mini-série qui fait le lien entre la fin de Batman Metal et la nouvelle série Justice League. Le concept des différentes équipes est intéressant et offre des situations plaisantes à lire. La saga lancée par Scott Snyder continue de s'étendre et devient de plus en plus passionnante. Francis Manapul est toujours une valeur sûre au dessin, c'est superbe.
Introduction aux différentes séries Justice League qui vont arriver, ce tome est une histoire qui fait suite à Metal. On y voit plusieurs groupes formés de héros, vilains et même certains Titans pour aller endiguer une menace cosmique. C'est plutôt bien fait même si on sent que c'est un peu décompressé. La partie graphiue est excellente puisqu'elle est signée Francis Manapul principalement
Récit très rythmé qui réunit tout les ingrédients de la bonne épopée cosmique DC : De gros enjeux, des changements à venir, beaucoup de justiciers et des rebondissements ! Manapul fait un boulot de dingue pour illustrer cette quête. On peut regretter que ce soit un peu trop bavard comme la plupart des récits de Snyder
Justice League : No Justice surf sur la mode des séries en calquent sa narration sur la réalisation d’une fin de saison, autrement dit beaucoup d'action avec des enjeux colossaux.
Au niveau des dessins, ils sont très cartoon et la mise en page est parfois brouillonne.
Au final Snyder nous propose une mini-série dans l'air du temps.
La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Justice League : No Justice. Il est sorti le 8 mars pour 15.50€. L'équipe créative est composée de Scott Snyder, James Tynion IV, Joshua Williamson, Francis Manapul, Jorge Jimenez, Riley Rossmo et Marcus To. Il contient les titres US No Justice #1-#4 et le prologue DC Nation #0.
Après la destruction du mur cosmique de la Source, Brainiac attaque une fois de plus Metropolis et force la Ligue de Justice à trouver de nouveaux alliés pour le contrer.
Son but ? Les préparer à affronter les Titans Oméga : des entités représentant les énergies qui régissent l'Univers tels le Merveilleux, la Sagesse, le Mystère et l'Entropie. Chacune des entités tient à renverser les autres afin de devenir la seule puissance régentant la création.
Comme le plus souvent, nous allons commencer par faire un petit point sur la situation. No Justice tient en un seul tome et n'est pas bien épais. Pourtant, le récit reste assez important dans la continuité de DC Comics. Avant toute chose, il serait de bon ton de signaler que l'histoire se passe toute de suite après Batman : Metal. Les super-héros viennent de repousser les envahisseurs venus du Multivers Noir autrement dit les Dark Batmen. Tout est bien qui finit bien ? Pas vraiment. En faisant cela, nos héros ont brisé le Mur Source, libérant une menace bien pire encore. Pour ceux qui ont apprcié Batman: Metal, il est donc important de se procurer No Justice. Même chose concernant les titres New Justice et Justice League Dark. Etant donné que c'est suite à cet event que les deux séries sont lancées, il est important de savoir ce que cet opus renferme. Après tout, il y a tout de même un lien direct entre la fin de No Justice et le début de New Justice. Sans aller jusqu'à dire que la lecture est indispensable, dans le sens où il y a un lien et que la lecture est bonne... pourquoi s'en priver ?
Toi et tes amis de la Ligue de Justice, vous avez juste cassé l'univers. T'entends ? Les règles du jeu... viennent de partir en fumée.
Dans un sens, l'approche choisie par Scott Snyder est assez différente de ce qu'il nous propose d'ordinaire depuis Batman Metal. D'ordinaire, le scénariste s'amuse à détruire la mythologie de l'univers sur lequel il intervient. C'est d'ailleurs pour cela que le scénariste est apprécié mais également, parfois, détesté. Après tout, il n'hésitera pas à remettre en question (voire à ne pas tenir compte) tout ce qui a été fait par le passé du moment que cela sert son histoire. Ici, c'est un petit peu différent. Cette fois encore, il s'attaque bien aux fondements de l'univers DC (à savoir le Multivers) mais sans bousculer, renier, ce qui a déjà été établi. Avec Batman: Metal et No Justice, il va plutôt apporter sa pierre à l'édifice, apporter un complément. Souvent, c'est le plus dur lorsque l'on est scénariste au sein d'un univers complexe déjà existant : apporter de nouvelles choses sans bousiller ce qui a déjà été fait. Eh il faut bien avouer que Snyder s'en est très bien sorti sur ce coup-là.
Le principe général, qui est plutôt simple, est détaillé dans le prologue. Suite à la destruction du Mur Source, les Titans Oméga rejoignent notre univers. Pour les repousser, Brainiac a mis sur place plusieurs équipes composées de super-héros ET de super-vilains : l'escadron entropie (Batman, Lobo, Luthor...), l'escadron mystère (Superman, Starfire, Sinestro...), l'escadron merveilleux (Wonder Woman, Raven, Zatanna...) et l'escadron sagesse (Cyborg, Quinn, Flash...). A l'origine, Brainiac est supposé gérer les équipes et tenir le rôle de coordinateur. Ce dernier étant rapidement retiré de l'équation, chacune des équipes doit, finalement, se débrouiller seules et devenir quel était le plan originel du super-vilain.
Après l'introduction, on passe assez rapidement à de nombreuses scènes un peu plus tournées vers l'action. Si le tout devient déjà un petit peu plus convenu (surtout par rapport à Batman: Metal), cela reste de très bonne facture. Les idées restent bonnes et les retournements de situation nombreux. Les pages sont tournent sans aucune difficulté et, finalement, on arrive au bout du comics en très peu de temps.
C'est l'Asile d'Arkham qui se moque du Batarang, là.
Concernant la partie graphique, il n'y a que peu de choses à dire. Le travail proposé est vraiment bon notamment grâce à Francis Manapul qui nous propose un travail exemplaire. Plusieurs planches ont un réel impact sur l'ensemble de la lecture comme la dernière page du prologue qui envoie du lourd ou la représentation des Titans Oméga. Même chose concernant l'image mettant en scène les Green Lantern qui comblent la fissure. Les cases de cette scènes sont tout bonnement exceptionnelles. Très bon découpage. Excellente colorisation. En fait, seule la première partie de No Justice #3 est très particulière. On peut notamment y voir une Wonder Woman qui a un sérieux problème de musculature... et de visage.
Pour ce qui est des covers, elles se trouvent en début de chapitre et à la fin de l'oeuvre. En début de chapitre, il s'agit de la cover qui se focalise sur une des équipes de super-héros. A la fin, vous avez cette même cover mais au format A3 c'est-à-dire avec la back cover américaine. Vous retrouvez donc les mêmes covers mais avec le Titan visé par l'équipe. Le tout est assez réussi.
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