Contient les épisodes US Suicide Squad 8 à 13
La Suicide Squad est de retour, après le tome 66 de la collection qui annonçait une série plutôt bonne. Cette suite est-elle dans la même lignée ?
L’histoire reprend là où on l’avait laissée, avec Deadshot qui a récupéré Harley Quinn partie à la recherche du visage du Joker. L’album permet de se lancer dans l’aventure sans trop de difficulté puisqu’un état des lieux est fait, avec une revue des différents membres de l’équipe. Amanda Waller leur file alors une nouvelle mission, ils doivent aller tuer un gars à Metropolis. L’identité de la cible est plutôt inattendue, puisqu’il s’agit en réalité de Resurrection Man, dont une nouvelle série avait été créée durant les New 52. On se retrouve donc à croiser une autre histoire, avec le #9 de cette série. Malheureusement, nous n’avons pas les détails du scénario puisque Resurrection Man est inédit en France.
En parallèle, une autre intrigue se développe avec la présence d’un traître dans l’équipe, travaillant pour Basilisk et cherchant à tuer Waller. C’est véritablement cette histoire qui est au centre de l’album, puisque celle sur Resurrection Man se termine finalement ailleurs. Alors que la Suicide Squad et Waller essaient de trouver le traître dans leurs rangs, l’équipe se crashe en avion, et se retrouve capturée par des Mayas pratiquant des sacrifices humains. Il se trouve aussi que la base de Basilisk n’est pas loin, ça tombe plutôt bien.
Du coup, la dernière partie de l’album se termine avec beaucoup de bastons, mais aussi beaucoup de révélations. C’est un peu le leitmotiv de la série, et on sent qu’on se force un peu ici. Le traitre est révélé, mais il y a un traitre au traitre… Bref, difficile aussi de bien discerner leurs motivations, et tout ça est vraiment confus. L’autre aspect typique de la Suicide Squad est les morts, et la fin nous en offre un bon lot. Bref, ça part un peu dans tous les sens, et on finit par une fin ouverte.
Outre le Resurrection Man #9 qui a une équipe artistique propre (et un dessin assez moyen), tous les autres chapitres sont écrits par Adam Glass, déjà présent dans le tome précédent. Frederico Dallocchio revient aussi aux dessins mais juste pour le premier chapitre. Le dessinateur le plus présent est cette fois Fernando Dagnino, dont le style ne révolutionnera pas la série. Son trait est très correct, et dans la lignée de Dallocchio. Idem pour les deux autres dessinateurs, Carlos Rodriguez et Cliff Richards, qui proposent des prestations collant bien au style de la série.
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