Auteurs : Barnes, Villanelli

Lando et L3-37 aident des résistants face à l'Empire. Retrouvez les aventures du vaurien à bord du Faucon Millénium juste avant Solo : A Star Wars story.
(Contient les épisodes US Lando : Double or Nothing (2018) 1-5, inédits)

  • Docfred
    Docfred

    il y a 3 ans

    Ce tome rend bien compte de l'égo sur dimensionné de notre contrebandier. Ici, il doit livre des armes sur un planète occupée par l'empire. C'est assez classique mais efficace. On passe un bon moment à le lire mais ça ne sera pas inoubliable. Le dessin est très agréables avec des belles scènes d'action.

Star Wars: Lando: Double Or...

Star Wars: Lando: Double Or Nothing (2018)

Star Wars: Lando: Double Or...

Star Wars: Lando: Double Or Nothing (2018)

Star Wars: Lando: Double Or...

Star Wars: Lando: Double Or Nothing (2018)

Star Wars: Lando: Double Or...

Star Wars: Lando: Double Or Nothing (2018)

Star Wars: Lando: Double Or...

Star Wars: Lando: Double Or Nothing (2018)

La review du jour est un titre proposé par Panini Comics. Il s'agit de Lando : Quitte ou Double. Il est sorti le 6 février pour 16€. Ecrit par Rodney Barnes et dessiné par Paolo Villanelli, il contient les titres US Lando : Double or Nothing #1-#5.

Pour remplir ses chroniques, Lando Calrissian, autoproclamé meilleur contrebandier de la galaxie, recherche la gloire et la fortune. Mais avant cela, il doit rembourser ses dettes et fait donc passer des armes sous les yeux avertis de l'Empire. Avec L3-37 et le Faucon Millenium, personne ne peut arrêter Lando.

 

 

Petit rappel pour commencer. Ici, nous allons parler de  Lando : Quitte ou Double. Il ne faut pas confondre cet opus avec celui de Charles Soule et d'Alex Maleev sorti quelques temps plus tôt. Ici, nous allons parler de l'oeuvre de Rodney Barnes et Paolo Villanelli, une histoire qui, au niveau de la continuité, se passe encore avant Solo : A Star Wars Story. Pas très difficile de faire la différence puisque l'opus que nous allons vous présenter aujourd'hui représente un Lando avec les traits de Donald Glover tandis que l'ancien opus avait un Lando avec les traits de Billy Dee Williaés (voir la cover ci-dessous).
 

 

Oh allez ! Je sais que vous mourez d'envie de me féliciter et d'exprimer votre admiration. Ne vous retenez pas.

 

L'opus du jour est un véritable hymne à Star Wars. L'univers est respecté, les références aux films extrêmement nombreuses et, en fin de compte, mêmes certaines scènes frôlent la redite avec certaines scènes des films. On peut penser à la scène durant laquelle deux personnages se balancent avec une corde au-dessus d'une horde de Stormtroopers, mais pas seulement. Après tout, même le synopsis de base est une redite de l'histoire de Han Solo puisque nous suivons Lando Calrissian, un contrebandier obligé de réaliser une mission suicide pour rembourser ses dettes. Un manque d'originalité ? Pas sûr... Ici, l'idée est sans doute plus de lier Calrissian et Solo, de montrer qu'ils sont de la même trempe et qu'ils se sont bien trouvés. Clairement, l'opus caresse le fan dans le sens du poil. C'est déjà rare que ce genre de démarche déçoive, mais c'est encore plus vrai lorsque c'est réalisé de manière naturelle comme c'est le cas ici.

 

  

 

Sans surprise, la plupart des évènements et des retournements de situation gravitent autour de Lando. Le traitement du personnage n'est pas mauvais bien que, par la force des choses, il est tout-à-fait possible que le lecteur puisse le trouver lourd par moment. En fait, il s'agit d'une sorte de Han Solo bis mais puissance 10 : morale douteuse mais bonnes actions, un gros côté charmeur, un égo démesuré. La plupart de ces traits étaient déjà présents dans le film Star Wars épisode V. Il n'y a donc rien de très surprenant à cela. C'est plus le côté puissance 10 qui peut être gênant. La raison en est assez simple : le changement de média. Comics oblige, nous avons fréquemment les pensées du personnage. Ajoutez à cela le fait qu'il tienne un journal pour narrer ses exploits et des monologues qui du coup, font que le personnage soliloque de temps en temps et vous avez un Lando qui n'a pas qu'un simple problème d'égo. On va vraiment au-delà de l'égocentrisme avec autant de caractéristiques. Or, un petit égo, c'est drôle. Un égo plus représenté (comme c'est le cas ici) peut donner un petit côté méprisant au personnage. Sans aller jusqu'à dire que c'est catastrophique, il aurait peut-être été plus avisé de rééquilibrer les caractéristiques du personnage.

Pour le reste, les dialogues sont plutôt bons, il y a quelques punchlines et, surtout, il y a pas mal d'action. Le scénariste maîtrise son récit et le résultat est simple : on ne s'ennuie pas. Le récit a un très bon rythme et ce du début à la fin. Une fin très sympathique d'ailleurs.

 

Une fois de plus, Lando a été plus malin que les impériaux. La situation lui était-elle défavorable ? Oui. A-t-il douté un seul instant ? Absolument pas.

Pour ce qui est de la partie graphique, le travail proposé par Villanelli est vraiment bon. Les visages des personnages (avec en tête, Lando, qui a une bonne petite gueule), les droïdes, les extraterrestres... il y a pas mal de choses à saluer. Même chose concernant les scènes d'action dans l'espace ou même concernant les dessins du Faucon Millenium qui est bien classe. De manière générale, quelques planches sortent clairement du lot et ont un réel impact. La colorisation est également très bonne (ici encore, on saluera à nouveau les scènes dans l'espace) tout comme les covers qui restent, dans l'ensemble, très sympathiques.

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un Lando intéressant à suivre
- Les dessins
- La colorisation
- Des références à Star Wars

LES POINTS FAIBLES

- Pas de gros retournements de situation, pas de grosses révélations

 

4

Bonne lecture

Conclusion

Une lecture qui n'offre aucun changement majeur concernant le personnage de Lando mais qui reste une bonne petite lecture.