Auteurs : Bunn, Coello

Les Poisons sont prêts à attaquer l'univers Marvel. Pour se dresser sur leur route, Venom va devoir mettre en place tout ce qu'il a appris durant Venomverse et Poison X. Et surtout, il va devoir réussir à convaincre Spider-Man de travailler ensemble ! (Contient les épisodes US Venomized (2018) 1-5, inédits)

  • scarletspider
    scarletspider

    il y a 5 ans

    Après un venom inc bof, un venomverse très bon, un poison X nul, voici la fin de la saga des symbiotes face au poissons. Et c'est...sympa. L'histoire est bonne mais est considérée comme un énorme défouloir ou tout les superhéros affrontent les poissons et se font l'un après l'autre contaminés par un symbiote puis un poison. J'en attendais plus de ce final mais je pense que ce sentiment vient du fait qu'il y ai trop de super héros dans cette histoire alors que Venomverse était centré sur un petit groupe. La lecture reste sympa mais ce comics sera vite oublié

Venomized #1

Venomized (2018)

Venomized #2

Venomized (2018)

Venomized #3

Venomized (2018)

Venomized #4

Venomized (2018)

Venomized #5

Venomized (2018)

La review du jour concerne un titre de Panini Comics. Il s'agit de Venom – Venomisés, écrit par Cullen Bunn et dessiné par Iban Coello et Kevin Libranda. Il est sorti le 28 novembre pour 16 euros et contient Venomized #1-#5.

Les Poisons débarquent sur notre planète. Ces terribles extraterrestres ont l'intention de "vénomiser" tous les super-héros afin d'en faire des symbiotes qu'ils pourront ensuite ingurgiter. Seul venom serait en mesure de les arrêter, mais il ne se trouve malheureusement pas sur Terre...

Cullen Bunn et Iban Coello reprennent du service aux côtés de Kevin Libranda pour nous raconter la suite de Venomverse.

Avant d'attaquer la critique pure et dure, nous allons rebondir sur l'introduction. Comme signalé, Venomisés est la suite de Venomverse. Il serait donc intéressant de "commencer par le commencement" au niveau de la lecture. Maintenant, si pour une raison ou une autre, seul Venomisés vous intéresse, sachez qu'il n'y a pas de problème. Vous n'aurez aucun souci de compréhension. La grosse introduction de Panini a été réalisée avec brio (ne me remerciez pas ;) ) et l'histoire débute en douceur. De même, il a beau y avoir énormément de personnages (X-Men, Defenders, Kid Kaiju et ses monstres), il n'est pas non plus nécessaire de tout connaître sur le bout des doigts pour s'y retrouver. Tout cela pour dire que, si cette histoire vous tente, ne vous prenez pas trop la tête. Vous pouvez la lire et la comprendre sans trop de souci.

Tout ceci est possible car l'histoire proposée par Bunn est un gros défouloir, tout simplement. Les Poisons veulent récupérer la Terre, les terriens semblent trouver la planète à peu près à leur goût et ne veulent donc pas la céder, donc ça pète. De coup, pas de gros débats philosophiques mais plutôt de nombreuses scènes d'action. Des affrontements plutôt cool et bien mis en scène quoi que assez expéditifs dans l'ensemble. Un peu en mode "je te touche, t'es mort". 

Dans toute la ville, mes frères s'emparent de ce qui nous revient de droit. Nous serons plus nombreux et ajouterons les armes de ce monde à notre arsenal.

 

 

D'ailleurs, on notera que malgré ces nombreux affrontements, le sang est relativement rare. Il y a une certaine violence mais sans qu'il y ait quoi que ce soit de choquant. Dans un sens, c'est d'ailleurs dommage. Avec le principe mis en place et vu les protagonistes, il y avait peut-être la possibilité d'aller plus loin, de proposer quelque chose de différent plutôt que de mettre en avant quelque chose de finalement très convenu. On reste dans du 100% super-héroïque (la pose de l'Anti-Venom lors de sa première apparition est une preuve suffisante) alors qu'ajouter une dimension horrifique aurait peut-être pu chambouler un petit peu plus sérieusement l'univers Marvel. Le résultat final n'est pas mauvais, mais il est également très similaire à bien d'autres oeuvres. C'est dommage.

A côté de cela, on ne peut nier pour autant que Cullen Bunn avait pas mal de bonnes idées en stock et que, de manière générale, elles ont été plutôt bien exploitées. On peut penser au retour du Spider-Man noir, à la scène durant laquelle il tente de se débarrasser du symbiote qui rappelle de bons souvenirs, le fait de placer les symbiotes au même titre que les humains soit en victime.

C'est une opération de marketing pour promouvoir le film de science-fiction le plus nase de l'année ?

Concernant les dessins, Coello nous offre un bon travail. Le design des personnages vénomisés est cool. C'est recherché. On s'éloigne de design classique des personnages mais tout en gardant suffisamment de détails pour qu'ils restent reconnaissables. Une transformation parfois effectuée en plusieurs cases d'ailleurs, ce qui permet d'apprécier d'autant plus le résultat final. Les personnages se retrouvent alors dans des sortes d'armures qui semblent directement tirées de Saint Seiya. De son côté, Libranda parvient également à prendre la suite le temps d'un numéro (le quatre) et ce, avec une grande discretion. Son travail s'intègre parfaitement entre les deux numéros de Coello. Il n'y a pas de réelle coupure. Bonne colorisation (notamment les concernant les fameuses "armures"). Très bonnes covers notamment les variant cover de Mark Bagley qui se trouvent en fin d'oeuvre.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Quelques bonnes idées
- L'univers Venom répond présent
- Accessible
- Les dessins et la colorisation
- Le design des personnages une fois transformés

LES POINTS FAIBLES

- Rien de vraiment nouveau

 

3.5

Distrayant

Conclusion

Cullen Bunn nous propose un récit distrayant sans tenter d'aller réellement au-delà. Dommage.
La partie graphique n'en est pas moins intéressante cela dit.