Floyd Lawton a longtemps cherché sa voie. Un temps justicier, il mit finalement ses talents exceptionnels de tireur d’élite au service du plus offrant, devenant l’un des assassins les plus redoutés de la profession. Désormais connu sous le nom de Deadshot, Lawton tue sans remord et met un point d’honneur à honorer ses contrats qu’elles que soient les motivations de ses commanditaires.

Contient DEADSHOT #1-4 + LEGENDS OF THE DARK KNIGHT #214 + SECRET SIX #15

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Die But Once

Deadshot (1988)

Suffer the Child

Deadshot (1988)

Victims

Deadshot (1988)

Astride a Grave

Deadshot (1988)

Superstitious and Cowardly

Legends of the Dark Knight (1989)

Control

Secret Six (2008)

La collection DC s’intéresse plus en profondeur à un personnage culte, mais pourtant assez méconnu : Deadshot. Plusieurs histoires sont réunies ici pour nous dresser un portrait du vilain. Voyons ce que ça donne.

Deadshot est surtout connu pour être un membre pilier de la Suicide Squad. Pourtant, le personnage est bien plus ancien puisqu’il a été créé en 1950, alors que la version moderne de la Suicide Squad, à laquelle il appartient, date de 1987. D’ailleurs il apparaît pour la première fois dans la série Batman, et est le vilain contre lequel se bat le super-héros. Son histoire est donc plutôt longue et intéressante, et cet album est là pour nous en donner un aperçu.

La première histoire est une mini-série qui date de 1988. Elle est écrite par John Ostrander, l’auteur qui a relancé la Suicide Squad à la même époque (critique), accompagné de Kim Yale. D’ailleurs les deux séries sont liées, et celle sur Deadshot permet d’approfondir le personnage tout en faisant un point sur son histoire. En effet, sa femme cherche à le joindre pour lui demander un service. Il va alors se retrouver embarqué dans une mission très personnelle. En parallèle, nous suivons sa psychologue, Marnie Herrs, qui mène une enquête sur son passé afin de pouvoir l’aider.

Deadshot se dévoile dans toute sa froideur, laissant une traînée de cadavres sur son passage. Le récit est bien mené, sans concession, et nous montre un personnage complexe, avec une vie complexe. La conclusion est à la hauteur du reste, et on prend beaucoup de plaisir à suivre ce héros. L’histoire est mature, intelligente, et riche en action et révélations. C’est un très bon choix pour découvrir le personnage. Au niveau des dessins, Luke McDonnell se débrouille très bien, malgré une colorisation de l’époque, donc qui a vieilli.

  

La deuxième histoire est un numéro de Legends of the Dark Knight de 2007. Série oblige, Batman est présent et affronte Deadshot. Tout se joue autour d’un témoin contre la mafia. Au scénario, Christos N. Gage nous propose une histoire assez classique, mais plutôt intéressante puisque plus psychologique que physique. Les criminels ont plus peur de Deadshot que de Batman, et la chauve-souris veut changer la donne. Même si nous avons une nouvelle fois les origines de Deadshot, nous avons l’occasion de voir ici le vilain dans son élément, à Gotham. Au dessin, Phil Winslade nous offre une belle prestation, avec un trait fin et un découpage intéressant avec de petites cases.

Enfin, le dernier récit est tiré d’un Secret Six de 2010, de nouveau écrit par Ostrander. Nous assistons à une discussion entre le vilain et un prêtre. L’histoire se situe durant la période où Batman est mort. Deadshot raconte de nouveau succinctement son histoire, puis, plus intéressant, raconte sa première rencontre avec Batman. Même s'il est un peu anecdotique, ce chapitre permet de creuser la relation entre Deadshot et Batman, et conclut parfaitement l’album centré sur le vilain. Les dessins de Jim Calafiore sont corrects, sans être transcendants.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- La première histoire
- Le choix du contenu

LES POINTS FAIBLES

- Quelques passages répétitifs

 

4

Bon choix

Conclusion

Trois histoires plutôt bien choisies pour dresser le portrait de Deadshot, un personnage intéressant de DC.