Auteurs : Bunn, Espin
Deadpool revient dans la mini-série complète Back in Black de Cullen Bunn et Salva Espin. Tandis qu'il est de nouveau sous l'emprise de Venom, le Mercenaire Disert va voir son existence basculer ! (Contient les épisodes US Deadpool : Back in Black 1-5, publiés précédemment dans la revue DEADPOOL (2016) HORS SERIE 1)

  • leligo48
    leligo48

    il y a 1 an

    Fun du début à la fin.
    Salva Espin prouve une fois de plus qu'il est un candidat naturel pour Deadpoool.
     

Deadpool: Back In Black #1

Deadpool: Back In Black (2016)

Deadpool: Back In Black #2

Deadpool: Back In Black (2016)

Deadpool: Back in Black #3

Deadpool: Back In Black (2016)

Deadpool: Back in Black #4

Deadpool: Back In Black (2016)

Deadpool: Back in Black #5

Deadpool: Back In Black (2016)

La review du jour est un titre proposé par Panini Comics. Il s'agit de Deadpool : Retour au noir. Le numéro est écrit par Cullen Bunn et est dessiné par Salva Espin. Il est sorti le 3 octobre pour 15€ et contient les numéros US de Deadpool: Back in Black #1 à #5.

Deadpool revient dans la mini-série complète Back in Black de Cullen Bunn et Salva Espin. Tandis qu'il est de nouveau sous l'emprise de Venom, le Mercenaire Disert va voir son existence basculer ! 

S'il y en a un que l'on trouve beaucoup dans les comic book stores actuellement, c'est bien Venom. C'est donc sans surprise que nous pouvons voir le personnage squatter d'autres univers tels que celui de Deadpool. Petit retour en arrière.

En 1984 est publié Secret Wars, un gigantesque crossover dans lequel nous apprenons, notamment, comment Spider-Man s'est retrouvé à porter le costume noir et donc, par extension, comment il a rencontré le symbiote qui deviendra Venom. Un arc très connu de Spidey dans cette tenue noire est Spider-Man : Back in black (il va sans doute y avoir des déçus, mais cela n'a donc rien à voir avec AC/DC). Dernièrement, Marvel a décidé de faire une sorte de revisite Secret Wars. L'idée est de modifier un petit peu cette histoire et en y ajoutant un petit peu plus de Deadpool et en expliquant que c'est lui qui avait fait la rencontre du symbiote en premier. Ici, suite logique des évènements, vous avez donc Deadpool : Back in Black ou Deadpool : Retour au noir en français, un récit qui remet en avant l'association Deapdool/Symbiote. 

Qu'est-ce que tu disais ? Je ne t'ai pas entendu avec le bruit de ton crâne qui se fêle !

Avant toute chose, il serait de bon ton de signaler que Cullen Bunn et Salva Espin ont déjà travaillé sur le personnage. Eh bien que Cullen Bunn nous ait déjà habitué à mieux, le résultat final est plutôt bon. En même temps, Bunn et Espin trouvent que nous sommes cools, ça aide. Si, si, c'est eux qui le disent dans le livre !

 

Autant le dire tout de suite. Il n'y a pas de gros scénario à l'horizon. Il s'agit tout au plus d'une succession de vannes au fil des histoires qui défilent à vitesse grand V. Un chapitre égal une histoire. Le seul point commun entre tous ces numéros est un trio d'extra-terrestres qui ont le syndrôme Team Rocket : récurrent mais pour des apparitions anecdotiques et assez furtives... Ils apparaîssent ci et là dans l'oeuvre mais cela reste léger pour parler de réelle continuité scénaristiques. Même la fusion Deadpool/Venom est difficilement exploitable car elle ne débouche sur rien. La seule utilisation du costume noir pour le scénariste, c'est la possibilité que les personnages le confondent avec Spider-Man et... c'est tout. C'est assez frustrant d'autant plus que les premières pages laissaient présager quelque chose d'un peu plus complexe.

Pour le reste, il n'y pas de souci à se faire, c'est bien un opus Deadpool avec mille références et de l'humour à foison. A ce niveau-là, le fan de la première ne devrait pas être trop déçu. Bien sûr, l'humour ne fait pas mouche à chaque fois. Par exemple : Si vous arrivez à lire cette phrase, c'est que vous êtes trop près. Pourquoi, exactement ? Cela pourraît être drôle car c'est décalé et que le quatrième mur est brisé mais pourquoi on n'arriverait pas à lire la phrase, la typographie n'est pas changée... Si cela avait été écrit en miniscule et que le lecteur avait dû forcer pour lire les caractères, la phrase aurait eu son intérêt. Mais là, étant donné que le lecteur peut lire la phrase aussi facilement que le reste, sans aucun problème, la remarque n'a pas vraiment d'intérêt. Ou alors, cela sous-entend que nous sommes trop près non-stop ? Bref, pas drôle... ou pas clair... mais il y a forcément l'un des deux. Néanmoins, le plus souvent, le lecteur esquissera un sourire sans trop de problème grâce à des jeux avec les onomatopées, des phrases sorties de nulle part du type Warning, issue not recommended for bunny lovers et autres El Barto.

Mes lapins... ce sont des lapins super-virus génétiquement modifiés.

Concernant la partie graphie, Salva Espin s'en sort plutôt bien. Il avait déjà bien plus décalé sur le personnage mais le quota de cases bien fun est largement atteint quand même. Les mimiques des personnages sont bonnes et Kraven est particulièrement réussi. On frôle parfois l'exagération et il y a fréquemment une grosse simplification des traits mais ce n'est pas vraiment un problème pour du Deadpool. La colorisation est bonne et les covers sont très sympathiques notamment la cover principale avec son effet 3D qui a franchement de la gueule mais également celle du numéro 2 réalisée également par le dessinateur du titre et qui met en avant Puissance 4.

A noter que vous trouverez, en bonus quelques variant covers. Le tout est accompagné de l'introduction et des biographies des auteurs habituels. 

Et n'oubliez jamais... Bunn et Espin trouvent que nous sommes cools !

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- L'humour
- Les dessins
- Les covers

LES POINTS FAIBLES

- Pas de réelle continuité
- Un principe de base sous-utilisé

 

3.5

Fun !

Conclusion

Bunn et Espin trouvent que nous sommes cools ! Et ça... c'est cool !