De retour à Seattle, Oliver Queen doit éduquer au combat contre le crime sa soeur cachée, Emiko. Mais de nouvelles menaces surnaturelles pèsent sur la ville et les autorités se décident à employer les grands moyens : des drones d'assaut implacables !

Contient : Green Arrow #41-47 + DC Sneak Peek Green Arrow #1

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Green Arrow (2011-2016)

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Green Arrow (2011-2016)

Part 3 : The Hood

Green Arrow (2011-2016)

Secret of the Wolf

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Green Arrow (2011-2016)

Skeleton Dance

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Day of the Dead

Green Arrow (2011-2016)

Green Arrow est de retour chez Eaglemoss, avec sa version New 52, correspondant à la collection DC Renaissance chez Urban Comics. La qualité est-elle toujours au rendez-vous ?

Eaglemoss a déjà sorti plusieurs albums consacrés à l’Archer Vert, mais ce tome 71 s’inscrit dans la série débutée par le tome 12 (critique) et continuée dans le tome 26 (critique). Ces deux tomes étaient écrits par Jeff Lemire, avec au dessin Andrea Sorrentino, une équipe forte pour un run qui a relancé la série sur de bonnes bases. Comme Urban, Eaglemoss saute ensuite une partie de la série, pour se consacrer, dans ce tome 71 au run de Benjamin Percy, un romancier et jeune auteur de comics. Il est accompagné au dessin de Patrick Zircher, un artiste de comics un peu plus expérimenté.

L’album commence par un prologue sympa, mais quelconque, sur lequel je ne vais pas m’attarder. Le reste du bouquin est composé de deux histoires. Dans la première, une série de meurtres interpelle Oliver qui mène l’enquête. Dès les premières planches, l’influence du romancier se sent. L’atmosphère est bien posée, et la prose de Percy bien écrite. De suite, il va placer son récit dans la réalité, afin de coller au côté héros urbain du personnage, et son envie d’aider les plus démunis. Le problème, c’est qu’il veut vite intégrer des éléments typiques des comics, comme de grands drônes. Le récit se trouve avoir du coup, excusez-moi l’expression, le cul entre deux chaises.

  

Percy introduit aussi quelques éléments de fantastique qu’il va bien développer dans la seconde histoire de l’album. Des légendes nous sont racontées, et Green Arrow doit combattre une espèce de secte, avec l’aide de Tarantula, ce qui permet de prendre quelques nouvelles de ce personnage DC. Le côté mystique et surnaturel est très appuyé, et balance encore une fois avec un côté réaliste. De plus, si l’auteur écrit bien, il se laisse parfois aller dans des raccourcis un peu déconcertants, notamment pour ménager certains effets. Un point positif à souligner cependant, il n’oublie pas de développer ses personnages, notamment la relation entre Oliver et Emiko, sa soeur dont il est le tuteur.

Au niveau des dessins, Zircher fait du bon travail. Il offre une très bonne ambiance, avec un trait fin, et un style moins tape-à-l’oeil et plus sobre que celui de Sorrentino, mais aussi plus lisible et plus efficace tout en étant assez proche. Malheureusement, il n’a pas semblé tenir le rythme, puisqu’il est parfois aidé par d’autres dessinateurs. Le dessin est, sur le fil de l’album, finalement assez irrégulier, ce qui est un peu dommage, mais pas vraiment dérangeant non plus. Enfin, Eaglemoss a complété l’album avec quelques couvertures en bonus.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Bien écrit
- Bon dessin

LES POINTS FAIBLES

- Moins bon que le run Lemire/Sorrentino

 

3

Correct

Conclusion

Ce tome contient deux histoires bien écrites, malgré quelques facilités, avec un bon dessin. Moins bon que les précédents, il reste très correct.