Auteurs : Jenkins, Lee

Attilan doit faire face à deux menaces. À l’extérieur, la cité est assiégée par des envahisseurs, tandis qu’à l’intérieur, Maximus le Fou manipule les Inhumains. Flèche Noire et Médusa parviendront-ils à sauver leur peuple ? La saga la plus importante de l'histoire des Inhumains par l'équipe de Sentry.
(Contient les épisodes US Inhumans (1998) 1-12, publiés précédemment dans les revues MARVEL KNIGHTS (1998) 1-13)

  • AfA
    AfA Staff MDCU

    il y a 6 ans

    Un bijou méconnu que Panini a le bon goût de rééditer. Paul Jenkins et Jae Lee nous livrent un portrait intelligent et tout en finesse des Inhumains. Loin des clichés, de l'action décérébrée ou du divertissement aussitôt lu, aussitôt oublié, cette oeuvre, puisque c'en est une, vous envoûtera. Un plaisir de fin gourmet.

  • Adrien L.
    Adrien L. Staff MDCU

    il y a 6 ans

    Enfin ! Je l'ai lu dans les pages de Marvel Knights, et l'ai tout de suite adoré, mais je n'ai pas pu acheter la fin. Ca fait donc presque 20 ans que j'attends que Panini réédite l'intégralité dans un album. Jenkins est un auteur de talent sous-estimé, et les planches de Jae Lee sont un régal. L'histoire est mature et prenante, à lire même si vous n'êtes pas familié avec les Inhumains !

  • SeBugle13
    SeBugle13

    il y a 6 ans

    Quelqu'un saurait-il me dire où ce récit se situe par rapport aux différents Event de l'univers cosmique de Marvel?

    • DEDEDUPOOL
      DEDEDUPOOL

      En réponse à SeBugle13

      il y a 6 ans

      Salut, il se situe avant les events cosmiques Annihilation, Realm of King, Infinity. 

  • Hashibakita
    Hashibakita

    il y a 5 ans

    J'ai largement apprécier ce deluxe, pas trop de phases d'action mais plus de politique d'état.
    Un achat que je ne regrette pas !

Sonic Youth

Inhumans (1998)

Genotypical

Inhumans (1998)

Chinese Whispers

Inhumans (1998)

First Contact

Inhumans (1998)

Woof

Inhumans (1998)

Oceanic

Inhumans (1998)

Plan A

Inhumans (1998)

Plan B

Inhumans (1998)

Si récemment, les Inhumains ont eu le vent en poupe, ça n’a pas toujours été le cas. L’album Inhumans : Tour d’Ivoire contient une mini-série qui avait relancé l’équipe. Attardons-nous sur cette publication sortie en août dernier chez Panini.

Les Inhumains sont apparus pour la première fois dans les pages de Fantastic Four en 1965. Ils n’auront une série à leur nom qu’en 1975, mais seulement pour 12 numéros. S’ils font de temps à autres des apparitions dans différentes séries, on ne les voit pratiquement pas pendant les années 80 et 90. En 1998, Marvel donne à Joe Quesada et Jimmy Palmiotti le label Marvel Knights, et ils décident de relancer une mini-série sur les Inhumains. C’est celle-là qui nous intéresse ici. Publiée en France en kiosque dans le magazine Marvel Knights de Panini, elle ne sera plus disponible depuis, jusqu’à août de cette année, date à laquelle l’éditeur l’a enfin rééditée en Marvel Deluxe.

L’avantage de la quasi-absence de publication dans les années 80 et 90, c’est que l’album est accessible pour les nouveaux lecteurs, tout en se basant sur ce qui est déjà sorti sur les personnages. La cité des Inhumains, Attilan, se trouve dans ce récit sur l’ancienne Atlantide, protégée par un champ de force. Les premiers chapitres nous présentent ce peuple si particulier, et assimilé à des divinités : le premier nous montre la famille royale et le peuple inhumain, le deuxième le rite de passage à l’âge adulte avec la Teratogénèse, le troisième le monde des primitifs alpha, et dans le quatrième la vision qu’a le monde des Inhumains. Paul Jenkins, le scénariste, prend le temps de bien présenter l’univers et le contexte de l’histoire.

Petit à petit, l’auteur introduit en parallèle les éléments de son intrigue. Maximus, le frère fou de Flêche Noire, le roi des Inhumains, arrive à manigancer un plan avec l’aide d’un jeune Inhumain. Il va alors aider les humains à prendre d’assaut Attilan, avec notamment une solution pour fragiliser le champ de force protecteur. Lors de cette guerre entre les humains et les Inhumains, Flèche Noire, qui a la capacité de réduire l’ennemi à néant rien qu'en prononçant un mot, ne va rien faire, ce qui va semer le trouble dans la famille royale. Jenkins nous raconte une histoire bien construite, mais s’éloigne de ce qu’on pourrait attendre d’un comics d’action mainstream.

  

En effet, même si une guerre fait rage, l’auteur se focalise sur le combat psychologique. Les personnages sont complexes et bien écrits, ainsi que leurs relations. Il nous propose un récit intelligent, avec des enjeux ancrés dans la réalité. Une réelle tension va se mettre en place, jusqu’à la fin que l’on ne voit pas venir. La série a le bon goût de se terminer, au bout des douze chapitres, nous proposant un récit complet contenu dans ce Marvel Deluxe. Les Inhumains sont des personnages fascinants, et Jenkins arrive à faire ressortir cet aspect. On remarquera tout de même quelques coquilles au niveau de la version française, ce qui est très dommage, tant l’écriture du scénariste est intéressante.

Au niveau des dessins, c’est aussi du très bon boulot. Jae Lee a un style bien à lui, avec des traits très fin et un jeu sur les ombres. Ses planches sont globalement splendides, et ses personnages posés. Le récit colle parfaitement à ce style. L’atmosphère est incroyable, sombre et envoûtante. Si l’histoire est assez isolée du reste de l’univers Marvel, elle ne fait pas moins partie de celles à lire absolument, et est peut-être la meilleure sur les Inhumains. Si vous voulez mieux connaître ces personnages, cette lecture est conseillée. Petit bémol sur l’album en revanche, il n’y a aucun bonus, et il a été imprimé en Chine, ce qui semble nouveau pour Panini qui d’habitude faisait appel à des imprimeurs en Italie.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le récit
- Les personnages
- Les dessins

LES POINTS FAIBLES

- L'édition

 

4.5

Culte !

Conclusion

Tour d'Ivoire est peut-être la meilleure histoire jamais écrite sur les Inhumains. Jenkins maîtrise son récit, et nous propose un récit palpitant loin des clichés des super-héros, avec un Jae Lee au dessin en grand forme et offrant une atmosphère incroyable. A lire !