Auteur : Peter Milligan
Artiste : Juan José Ryp
Coloriste : Frankie d’Armata
Couverture : Cary Nord
Traducteur : Mathieu Auverdin (Studio MAKMA)

Cinquante mille Romains, debout dans les gradins du Colisée, retiennent leur souffle alors qu’Achillia, un gladiateur comme Rome n’en a jamais vu, affronte un véritable challenge – un seul guerrier combattant cinq des plus féroces gladiateurs de Rome. Car telle est la tradition, lorsqu’une femme gladiateur entre dans l’arène. Quand le carnage s’arrête, le Colisée explose de joie, Achillia est victorieuse. Elle qui n’a plus qu’un combat à gagner pour être enfin libre, a acquis une certaine renommée. Les femmes de Rome, sous le joug de leurs maris et pères l’ont remarquée. Les hommes de Rome, maris et pères, faisant désormais face à une armée de plus en plus grande de femmes nourrissant des envies d’indépendance l’ont aussi remarquée.

A l’autre bout de la ville, un étrange mystère entoure le Mont Palatin. Au cœur de la nuit, dans les allées sinueuses, l’élite de Rome semble persuadée d’avoir vu le dieu Apollon déambulant dans les rues, couvert de sang… et cela les rend fous. La ville sombre dans la panique, alors qu’ils sont de plus en plus nombreux à souffrir d’une étrange fièvre à l’origine de ces visions. La chef des Vestales, Rubria, est arrêtée par l’empereur Néron et risque d’être crucifiée si ce mal ne peut être stoppé. Elle demande alors à Antonius Axia, héros de la Bretagne et seul détective de Rome d’enquêter. Elle ne lui offre qu’un seul indice… la combattante Achillia.

Après une première enquête acclamée par la critique, Peter Milligan (Shade, the Changing Man) et Juan José Ryp (Harbinger Renegade) reprennent du service pour une nouvelle plongée horrifique dans la Rome de Néron.

Contient la mini-série Britannia : We who are about to die #1-4.

  • Anthony Soiky
    Anthony Soiky

    il y a 5 ans

    Nous restons à Rome dans ce tome 2, auprès des nobles, des vestales et de la famille du héros, Antonius Axia. La représentation de l'époque est toujours aussi plaisante à lire, mais un scénario plus prévisible et j'aurai voulu plus de combats dans l'arène avec Achillia.

  • Zarkoneil
    Zarkoneil

    il y a 5 ans

    Agrablement surpris par le tome 1 c'est avec plaisir que je découvre ce tome 2 toujours aussi bon

Britannia: We Who Are About...

Britannia: We Who Are About To Die (2017)

Britannia: We Who Are About...

Britannia: We Who Are About To Die (2017)

Britannia: We Who Are About...

Britannia: We Who Are About To Die (2017)

Britannia: We Who Are About...

Britannia: We Who Are About To Die (2017)

 

Le premier tome de Britannia est sorti il y a quelques mois et le deuxième s’apprête à sortir, il est donc temps de faire un point sur cette série publiée par Bliss Comics. Les deux tomes sont écrits par Peter Milligan et dessinés par Juan José Ryp. Ils sont complètement indépendants de l’univers Valiant vu qu’ils se déroulent durant l’antiquité romaine.

   

On suit Antonius Axia qui est en premier lieu envoyé en mission par les Vestales pour sauver l’une d’entre elles. Suite à cela,il se retrouve face à un démon mais réussi à survivre malgré de nombreuses blessures. Il obtient aussi l’accès au Codex des Vestales, ce qui lui permet de comprendre les comportements humains. Grâce à cela, il devient le déceleur, le premier détective de l’histoire.

 

La première histoire s’intéresse à la chasse du démon précédemment cité. Antonius est mandaté par les Vestales et l’empereur Néron pour aller enquêter en Bretagne où l’on découvre un peu de folklore celte tandis que le héros cherche des indices sur la présence de ce démon, les morts qu’il cause et le responsable de son invocation. On fait la connaissance de personnage auxquels on s’attache et d’autres que l’on apprend à détester. Si les ingrédients pour faire un bonne histoire sont là, on peut regretter le format de la mini-série en quatre numéros. En effet, le temps de présenter le protagoniste et la situation, on est déjà rendu à la moitié, ce qui laisse peu de temps pour résoudre l’intrigue et donne une impression que tout va très vite et donc de facilité.

Le deuxième tome est complètement indépendant du premier, la situation est expliqué sur une page de rappel et quelques bulles de narration. Pour le reste, on rentre plus directement dans l’intrigue avec des morts d’enfants apparemment de la main d’Apollon. On nous présente aussi un nouveau personnage nommée Achilia qui est une gladiatrice sur le point d’avoir gagné assez de combat pour retrouver sa liberté. Ces deux éléments vont se mêler dans une intrigue plus prenante que la première et qui mêle mythologie, mysticisme et enquête. Le fait de ne pas avoir à représenter l’ensemble des personnages permet à l’intrigue de mieux s’étaler sur les 4 numéros. Seule la première page est bizarrement placée puisqu’elle n’a de lien avec le reste que tard dans l’intrigue. Par contre, on peut se demander pourquoi la série se nomme Britannia vu que ce deuxième volume se situe entièrement à Rome, et apparement le troisième aussi.

 

Concernant la partie graphique, on retrouve un Juan José Ryp dans ce qu’il fait de mieux: des planches sanglantes et sombres, ce qui correspond parfaitement aux récits présentés. Si le premier met vraiment son style en valeur grâce aux nombreux passages en forêt ou de nuit, on peut être surpris que son trait passe aussi sur la deuxième histoire qui se déroule plus dans la lumière. Du côté des bonus,on retrouve comme d’habitude les différentes couvertures variantes, ainsi que certaines planches juste encrées.

 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un récit ancré dans l'histoire...
- Une belle harmonie entre l'histoire et les dessins
- Des personnages qui ne laissent pas indifférents

LES POINTS FAIBLES

- ... Qui peut rebuter
- Quelques longeurs

 

3.5

A tester

Conclusion

Si vous aimez les récits historiques, foncez sur ce récit, mais si vous n’aimez pas, vous aurez du mal à rentrer dedans. A côté de cela, on a la présence de différentes mythologies et on nous présente clairement des pans de la vie durant l’antiquité romaine. Les intrigues se résolvent peut être trop facilement mais les enquêtes du protagoniste sont assez intéressantes à suivre. La partie graphique colle parfaitement à l’ambiance sombre des récits.