Auteurs : Ewing, Gorham

Rocket est rattrapé par son passé : il organise un casse avec des complices improbables ! Ce sera le dernier, le Gardien de la Galaxie tournera ensuite définitivement la page. C’est en tout cas le plan initial… Un récit complet qui joue la carte du polar « noir » à la Dashiell Hammett.
(Contient les épisodes US Rocket (2017) 1-6, inédits)

  • Nicolarf
    Nicolarf

    il y a 6 ans

    Un scénario très simple, archi-vu et donc prévisible. Mais soyons clair ce n'est pas ça qui va gâcher ces nouvelles aventures.
    On a le droit à une naration assez innatendue qui permet au récit de ne pas défiler trop vite. En gros quasiment chaque planche est parée d'une colonne de texte dédiée au narateur, ce qui permet d'avoir des planche riche en action, qui ne sont pas parasitée de dialogues expliquant des pourquoi du comment, sans pour autant déffiler à toutes vitesse (en somme un bon compromis entre les aventures sur le demi-monde à la naration pompeuse et celles de Skotty Young qui déffilent à toute berzingue).
    Autre point sympa chaque châpitre fonctionne sur le principe du "comment en est-on arrivé là", ce qui divise le réçit en une succession d'histoires qui pourraient même être lues indépendament, et par conséquent laisse oublier que cette histoire est basique.
    Pour l'humour, c'est un régal, il y en a pour tout les goûts ! Que ce soit les situations, les références, les personnages.
    Quand au personnage de rocket, il semble plus proche de ses origines. Il a toujours la gachette facile, mais tue moins. On retrouve aussi son côté chevaleresque des aventures du demi-monde. Il envoie de la punch-line à tout va et a des plans qui lui sont bien propres.
    Quand aux dessins, c'est moins cartoon que sous Young, mais c'est toujours coloré, bien dessinée et dinamique comme il faut. D'ailleurs, c'est même une des histoires où il est le mieux dessiné.

    En gros, foncez (surtout si vous aimez déjà le personnage). ça révolutionne pas l'univers marvel, mais au moins on passe un très bon moment.

  • 07Panda
    07Panda

    il y a 6 ans

    Le personnage de Rocket se dévoile au cours de cette histoire, pour notre plus grand plaisir, malheureusment le comics reste brouillon avec certaines longeures...

La review du jour est un titre proposé par Panini Comics : Rocket. Le numéro est écrit par Al Ewing et est dessiné par Adam Gorham. Il est sorti le 13 juin pour 15 euros et contient les numéros 1 à 6 de la série.


Rocket est rattrapé par son passé : il organise un casse avec des complices improbables ! Ce sera le dernier, le Gardien de la Galaxie tournera ensuite définitivement la page. C’est en tout cas le plan initial… Un récit complet qui joue la carte du polar « noir » à la Dashiell Hammett.

Au-delà du polar cosmique, la véritable force de l'oeuvre est l'univers qu'Al Ewing met en place. Le scénariste met en place de nombreux détails et le plus souvent décalés afin de bien montrer que l'univers de Rocket est à part. Un univers du Marvel Universe, oui, mais tout de même à part. Cela se ressent de par de nombreux points, notamment l'humour. C'est un humour propre au personnage. Un humour différent d'un opus Deadpool, par exemple. C'est simple mais original et surtout très efficace. On peut penser à la réplique qui met en avant le fait que Qwrxxyx serait le prénom le plus courant dans la galaxie. A côté de cela, cela se ressent par les nombreuses références placées ci et là. Nous trouvons de grands classiques comme des références à Judge Dredd et Hannibal Lecter. Or, concernant cette dernière, il s'agit d'une référence que l'on aurait pu trouver un peu n'importe où, en fin de compte. A côté de cela, nous avons également des références plus complexes et à l'identité propre. De petites scènes qui, contrairement à celle de Lecteur, ne pourraient pas être intégrées n'importe où. On peut penser aux personnages de Froggy Nelson et de Murd Blurdock. Deux personnages dont on devine tout au premier coup d'oeil. Il s'agit de deux grenouilles qui exercent le métier d'avocat. Blurdock combat également le crime dans les rues aux côtés d'une ninja grenouille. Encore une fois, le message est plutôt clair.

A côté de cela, l'intrigue correspond également plutôt bien au personnage. C'est frais, tordu et très fun. Une approche particulière qui devrait plaire au plus grand nombre. Nous n'avons d'univers en danger mais une intrigue un peu plus intimiste, relativement bien ficelée et qui met en avant de nombreux retournements de situation. En somme... un bon défouloir ! Enfin, les personnages gravitant autour du héros sont intéressants et possèdent tous des capacités plus étonnantes les unes que les autres. Il y a de l'action et du suspense. Le lecteur ne s'ennuie pas. Notons également l'apparition d'un autre personnage Marvel à coup de "Boom ! Pleine page !". Un passage auquel on peut s'attendre mais qui n'en est pas moins excellent.

Pour le reste, notons que la construction et la narration sont très différentes de ce que nous avons l'habitude de lire. Pour faire simple, vous avez de grandes espaces réservés au narrateur et donc, par définition, dédiés aux passages narratifs (cf images ci-dessous). Un principe présent presque une page sur deux. Une décision bonne... et mauvaise. En fait, il y a clairement un débat. Tout dépend de votre vision de la BD. D'un côté, vous avez bien plus de détails, et une immersion bien plus facile. D'un autre côté, vous avez le principe même de la BD qui en prend un coup puisque les dessins ont un petit moins d'importances. Nous n'allons pas jusqu'à dire que cela peut rebuter les lecteurs. Néanmoins, cela n'en reste pas moins un point important à souligner.

  

C'est toujours la même histoire. Il a mélangé affaires et sentiments... encore... et il s'est retrouvé le coeur brisé... encore.

Concernant la partie graphique, il y a beaucoup de choses à dire et, il faut bien l'avouer, il n'y a pas grand-chose de négatif dans le lot. De manière générale, les dessins d'Adam Gorham sont bons. L'artiste maîtrise particulièrement Rocket et cela se ressent à travers toute l'histoire. Les poses du personnages, ses habits, ses mimiques et autres expressions du visage, tout est bon le concernant. Des dessins qui donnent d'autant plus de force aux dialogues et au caractère du personnage. Pour ce qui est des autres personnages, c'est le même principe. Le travail est plutôt bon mais, en plus, le dessinateur s'est pas mal cassé la tête. Le design des personnages est varié et terriblement fun. Le lecteur suit les différentes rencontres avec plaisir. Côté couvdrtures, le travail de Mike Mayhew est également très bon. La couverture principale est peut-être assez classique mais celle du numéro, par exemple, est déjà bien plus intéressante à étudier. Par contre, les variant covers sont, malheureusement, déjà un peu plus discutables. Mais bon... au moins, nous les avons ! Rien à signaler concernant la colorisation.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un univers décalé
- De l'humour
- Des personnages intéressants
- Les références
- La partie graphique

LES POINTS FAIBLES

- Un narrateur trop présent ?

 

4

Bonne lecture

Conclusion

Une histoire plus intimiste que d'ordinaire dans un univers décalé. C'est fun et frais.