Auteurs : Ennis, Parlov

Avant que Frank Castle ne devienne le Punisher, il était l'un des soldats les plus brillants de son unité. Voici le récit de sa première mission. Voici le récit de la première fois où Frank Castle a ôté une vie. Garth Ennis refait équipe avec Goran Parlov, son complice de Punisher Max et Fury.
(Contient les épisodes US Punisher : The Platoon (2017) 1-6, inédits)

  • DCKing
    DCKing

    il y a 6 ans

    Petite erreur,ce recueil contient les 6 premiers épisodes pas les 5 premiers !

  • sombretoile
    sombretoile

    il y a 5 ans

    Le punisher avant qu'il soit le punisher.. Ca aurait pu être intéressant... Hélas, ce n'est pas le cas.

    Sur un plan scénaristique, bah honnêtement, c'est creux. Il y avait un moyen de dénoncer l'horreur de la guerre, de décrirer les conditions de vie des soldats, de dénoncer les propagandes mensogéres... Bref rien de tout ça, ou alors légèrement survolé tout au plus.
    Niveau peronnages personne ne sort du lot meme Franck doit se demander ce qu'il fait là.
    Les dessins sans être être moches, ne sont clairement pas terrible et ne redressent pas la pauvreté du sécnario.

    Une oeuvre dont on peut facilement se passer.

Crack the Sky and Shake the...

Punisher: The Platoon (2017)

Ma Deuce

Punisher: The Platoon (2017)

The Black Rifles

Punisher: The Platoon (2017)

Absolute Consequences

Punisher: The Platoon (2017)

Deadfall

Punisher: The Platoon (2017)

Happy Childhoods

Punisher: The Platoon (2017)

La review du jour est un titre proposé par Panini Comics : Punisher : La section. Il est écrit par Garth Ennis et est dessiné par Goran Parlov. Il est sorti le 13 juin et contient les numéros 1 à 6 de Punisher Max : The Platoon.
 

Avant de devenir le Punisher, Frank Castle était un marine au Vietnam. Le moment est venu de découvrir cet épisode douloureux du passé de justicier, qui l’a marqué à jamais et a fait de lui un soldat de légende.

Garth Ennis et Goran Parlov retrouvent un héros qu’ils connaissent bien et livrent un chapitre crucial jusque-là méconnu de son existence.

Avant d’entrer dans le vif du sujet, il serait bon de noter que ce genre d’oeuvre était attendu au tournant. En effet, le nombre d’oeuvres qui font référence au passé de Castle et à son intervention au Vietnam sont extrêmement nombreuses. Autant dire que mettre enfin en scène cette période de sa vie allati forcément être surveillé de près. Néanmoins, Marvel a plutôt bien réagit en plaçant deux auteurs qui étaient déjà intervenus sur le personnage : Garth Ennis et Goran Parlov.

Le récit est divisé en deux temps : le présent avec d’anciens combattants dans un bar et le passé avec Castle au Vietnam. Le scénariste donne une approche neutre au présent, ce qui donne un grand intérêt à cette partie. Le but est bien d’aller dans l’envers du décor, de donner des pistes de réflexions, de donner des indications par rapport au conflit. Sur plusieurs points, cette partie a une dimension conférence/cours d’histoire qui n’est pas dénuée d’intérêt. Cela nous permet d’aller au-delà de la guerre, de comprendre ce qui se passe et d’avoir des explications, avec le recul, sur les agissements de Castle. Par contre, ces scènes nous font un peu nous détacher de Castle pour se concentrer sur la guerre au sens large. Ce n’est pas forcément négatif, mais cela reste un fait à révéler.

Pour ce qui est de Castle et de la guerre, on notera que Garth Ennis est resté soft. L’auteur nous a déjà habitué à bien plus violent, bien plus crade. L’auteur joue ici la carte de la crédibilité et du réalisme plutôt que de multiplier les scènes chocs. Suite logique de cette observation, nous avons une oeuvre violente, qui comporte du sang, mais sans aller dans le gore. C’est vraiment surprenant de la part d’Ennis et encore plus lorsque l’on se dit que c’était le moment où jamais puisque les scènes se passent en plein milieu de conflits armés. Mais non, l’auteur raconte son histoire sans s’en écarter pour caser des éléments plus choquants. Le tout donne une approche intimiste et assez défaitiste particulièrement appréciable. Ce n’est pas un récit choquant mais un récit intéressant.

Le profil de Castle est assez différent de ce que l’on a l’habitude de voir. Dans de nombreuses histoires, il est signalé que Castle est une machnie à tuer grâce à sa formation et à son expérience au Vietnam. Or, il est clairement dit ici que Castle n’apprend pas grand-chose sur le terrain. Il écoute ce que ces collègues lui disent pour apprendre des choses mais il n’apprend rien au contact de l’ennemi. C’est même tout l’inverse tant le personnage est décrit comme étant comme un poisson dans l’eau et qu’il avait beau être nouveau, il avait l’instinct. Le personnage n’aurait donc pas réellement appris au Vietnam, il serait plutôt une sorte de surdoué. Il savait tout ce qu’il y avait à savoir. L’approche est cool, sauf qu’il n’est pas systématiquement présenté en tant que tel dans toutes les oeuvres actuelles.

Pour le reste, le récit est bien écrit, les dialogues sont bons et l’humour efficace grâce, notamment, aux dialogues des soldats, plutôt bien imaginés. L’ennemie de Castle pour cette histoire est originale et permet de faire la différence entre vengeance et se battre pour son pays. Un personnage féminin comme on en voit rarement et qui a le mérite de donner, à plusieurs reprises, un coup de fouet au récit. Elle se rapproche des Predators sur plusieurs points mais tout en restant très humanisé par le scénariste. Une excellente approche, renforcée par le fait que le combat final se fasse attendre. Et bien qu’il soit assez expéditif, il reste divertissant.

La mission, c’est la mission. Et il faut l’acomplir par tous les moyens.

Pour ce qui est du dessin, Goran Parlov a un trait assez particulier qui, sur plusieurs points, se rapproche du franco-belge. C’est direct, percutant et plutôt efficace sur ce genre de récit. Le découpage est assez classique mais est aidé par une mise en scène plutôt directe, elle aussi. Le tout donne une oeuvre pas forcément dynamique mais qui reste révélateur d’une narration maîtrisée. La colorisation est bonne, notamment concernant les nuances de vert. Côté couvertures, elles sont le plus souvent basées sur un même principe à savoir le fait de placer Castle en milieu hostile. Ce n’est pas répétitif et plutôt bien mis en scène également. En somme, il s’agit de covers plutôt jolies. Notons que du côté des variant covers, Chip Zdarsky en propose une afin de montrer comment dessiner facilement le Punisher en six étapes. Plus facile à dire qu’à faire, mais la cover n’en reste pas moins excellente.

  

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Des auteurs qui connaissent le personnage
- Bons dialogues
- Pas de sang à outrance
- Les scènes dans le bar

LES POINTS FAIBLES

Un castle parfait qui semble tout savoir, tout connaître

 

4

Très bonne lecture

Conclusion

Un épisode important dans la vie de Frank Castle narré avec brio par deux auteurs qui connaissent bien le personnage. Une très bonne lecture.