Au cours de sa carrière de criminelle, Harley Quinn a toujours vécu dans l'ombre de son amant, Monsieur J.
Mais quand le Joker décide de s'en prendre à Superman, le poussant à commettre l'impensable et à s'autoproclamer souverain implacable de la Terre, s'en est trop pour elle. Elle rejoint alors la résistance aux côtés de héros menés par Batman, que sa présence plaise ou non. Pour la première fois de sa vie, l'ancienne psychiatre vit pour elle-même et ses propres idéaux moraux.
Contenu vo : INJUSTICE: GROUND ZERO #7-12

  • FNCSkugga
    FNCSkugga

    il y a 3 ans

    Un résumé en deux tomes de l'histoire du premier jeu vidéo Injustice, raconté par Harley Quinn. Sympa mais moins bon narrativement que le jeu dont il est tiré.

    A lire pour ceux qui n'ont pas la foi de devoir finir un jeu de baston pour connaître l'histoire.

Let's Have a War

Injustice : God Among Us

Clowntime is Over

Injustice : God Among Us

Fall Down, Go Boom

Injustice : God Among Us

Luthor's Last Stand

Injustice : God Among Us

Apocalypse Now-ish

Injustice : God Among Us

And Injustice For All

Injustice : God Among Us

La review du jour est un titre proposé par Urban comics : Injustice Ground Zero Tome 2. L'intrigue est de Brian Buccellato, le scénario de Christopher Sebela et les dessins de Tom Derenick et  Daniel Sampere. Il est sorti le 13 avril pour 15.50€.

Au cours de sa carrière de criminelle, Harley Quinn a toujours vécu dans l'ombre de son amant, Monsieur J.
Mais quand le Joker décide de s'en prendre à Superman, le poussant à commettre l'impensable et à s'autoproclamer souverain implacable de la Terre, s'en est trop pour elle. Elle rejoint alors la résistance aux côtés de héros menés par Batman, que sa présence plaise ou non. Pour la première fois de sa vie, l'ancienne psychiatre vit pour elle-même et ses propres idéaux moraux. 

Une nouvelle série Injustice mais qui n'est ni Injustice 1 ni Injustice 2, à quoi cela ressemble ? A quoi cela sert ? Derrière le titre Ground Zero, vous avez en réalité le lien direct entre les deux jeux vidéo. Il y a donc tout de même un intérêt. Par contre, cette fois, on ne se focalise pas sur tous les personnages. Le point de vue adopté est celui de Harley Quinn qui, pour le coup, tient également le rôle de narratrice.

Un gros point positif est que l'approche ne semble pas être la même que celle des autres opus de la saga Injustice. On semble s'approcher un peu plus du comics traditionnel. Il n'y a pas de combat toutes les deux pages, pas de surabondance de personnages histoire de dire que l'on a réussi à caser tout le monde. Ici, on dirait bien que le scénariste a un peu moins de pression lié au principe des 5 ans à tenir. Autre point, le fait que cela soit Quinn qui raconte l'histoire donne une dimension toute particulière au récit. Le tout donne lieu à quelques discours assez touchants et décalés. Le tout est possible notamment grâce à la joyeuse bande qui accompagne le personnage et qui aura été vraiment une excellente idée tout au long de la saga. Des personnages attachants guidés par une Harley qui fait attention à eux (le plus souvent) et qui a une réelle volonté d'être une bonne patronne. De même, ils ont beau porté le masque du Joker, ils n'apprécient pas pour autant sa personne mais plus ce qu'il représente et ils le font bien comprendre. Ils préfère mille fois suivre Harley. C'est un discours plutôt cohérent et, encore une fois, assez touchant. Le tout donne lieu à plusieurs affrontements plutôt rapides mais assez sympathiques. La finalité concernant le gang de Quinn est également particulièrement intéressante.

Ils étaient comme ma famille, sauf que je les aimais.

Concernant la relation entre Quinn et le Joker, il y du bon et du moins bon. Sans surprise, Quinn est tiraillée et c’est avec plaisir que nous la voyons hésiter. C’est d’autant plus vrai qu ele personnage fait un petit retour en arrière et tente de se remettre aux côtés de son poussin. Tout n’est pas parfait pour ce qui est de la narration autour des deux personnages mais quelques idées, plutôt bonnes, permettent au lecteur d’aller au-delà. On peut penser à l’intervention du Dr Fate et l’importance du mot “non” qui est grandiose. C’est un mot simple qui, pourtant, en dit long sur le personnage de Quinn.

 

Pour ce qui est des autres personnages, la situation est compliquée. Tous les personnages ne sont pas logés à la même enseigne. D’un côté, vous avez Shazam qui a beaucoup changé ces derniers temps et dont la dernière scène est extrêmement choquante. De l’autre, vous avez un Lex Luthor dont la dernière scène est décevante. C’était pourtant une carte que les scénaristes ont gardé sous le coude presque durant toute la durée d’injustice mais pour pas grand-chose finalement. De même, le personnage de Flash est plutôt bien traité (grâce aux derniers volumes notamment) tandis que Superman est vraiment linéaire. Certes, c’est le méchant de l’histoire, celui qui porte sur ses épaules le côté des méchants. Néanmoins, voir un personnage aussi buté, qui ne doute jamais et qui ne se remet jamais en question, ne peut que perdre en intérêt au fil des pages qui se tournent. Au bout de 12 volumes, on peut toujours résumer Superman en disant qu’il a souffert de la mort de Lois Lane donc il tue le Joker et il devient un despote. Il était peut-être possible (et sans doute nécessaire ?) d’aller plus loin, au bout d’un moment.

Sauf qu’on avait une surprise. Cela doit être pour ça le “S”.

On notera que les scènes d’humour son rares par contre, il y a une case mettant en scène Cyborg qui souffle dans une cartouche qui est mythique. La référence à Alice au pays des merveilles est très sympa également.

Côté combat, ils ne sont pas forcément nombreux mais plutôt bons et surtout bien amenés. C'était souvent la critique qui revenait jusque-là à savoir le fait que les personnages semblaient tirés d'un chapeau et que les affrontements n'avaient ni queue ni tête. Ici, tout est amené avec plus ou moins de logique et plus ou moins de réussite, ce qui reste mieux que pas de logique du tout. 

Les dessins sont très bons, tout comme la colorisation. Les émotions sur les visages des personnages sont plutôt bien représentées notamment sur le visage de Quinn. Magnifiques covers.

En bonus, vous trouverez des pages encrées.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- L'intérêt de la série
- Le traitement de Shazam et Flash
- Le fait de voir deux Batmen, deux Harley...
- Les dessins
- Quelques punchlines

LES POINTS FAIBLES

- Le traitement de Lex Luthor et de Superman
- Une narration en dents de scie
- Quelques détails qui tombent un peu comme un cheveux sur la soupe

 

4

Un what if efficace

Conclusion

Un opus qui n'est pas forcément indispensable pour comprendre Injustice mais qui reste dans la même veine et de qualité. Difficile de dire non à ces deux volumes supplémentaires pour avoir la collection complète.