Scénariste : HANNA Herik
Coloriste : REDEC
Illustrateur : REDEC
Dans le troisième tome de la série, Who’s the boss ?, Jack Parks, plus connu sous le nom de Dead End, meurt. Comme tous les super-méchants, il rejoint rapidement l’enfer. Mais il n’a pas l’intention de s’éterniser…
Jack Parks est mort, abattu dans une ruelle de San Francisco. En guise de lumière au bout du tunnel, ce sont des mains décharnées qui viennent le chercher et l’entraînent jusqu’aux tréfonds de l’enfer. Là, dans la salle d’attente des services administratifs infernaux, il attend son châtiment. Mais après avoir été informé des festivités à venir, Jack décide de ne pas traîner dans le coin et s’échappe dans l’immensité du désert infernal…
La review du jour est Bad Ass : Jack goes to Hell, suite / spin-off de la série du même nom proposée par Delcourt depuis 2013. Le volume sort aujourd'hui même pour 15,50€.
Dans le troisième tome de la série, Who’s the boss ?, Jack Parks, plus connu sous le nom de Dead End, meurt. Comme tous les super-méchants, il rejoint rapidement l’enfer. Mais il n’a pas l’intention de s’éterniser…
Jack Parks est mort, abattu dans une ruelle de San Francisco. En guise de lumière au bout du tunnel, ce sont des mains décharnées qui viennent le chercher et l’entraînent jusqu’aux tréfonds de l’enfer. Là, dans la salle d’attente des services administratifs infernaux, il attend son châtiment. Mais après avoir été informé des festivités à venir, Jack décide de ne pas traîner dans le coin et s’échappe dans l’immensité du désert infernal…
Pour ceux qui l'ignorent, Bad Ass est une série du label Comics Fabric (lancé par les éditions Delcourt il y a déjà cinq ans). Un label dont le but est de proposer plusieurs titres tenus par une équipe créative franco-belge mais en y intégrant une sérieuse dose de comics (forcément). D'ailleurs, le titre qui ouvrait le bal était justement Bad Ass.
A l'époque, nous étions fans. Qu'en est-il aujourd'hui ?
Avant d'entrer dans le vif du sujet, il serait bon de faire un petit point sur l'équipe créative derrière le titre étant donné qu'il y a des noms connus mais également des petits nouveaux. Sans surprise, nous retrouvons le co-créateur de la série autrement dit Hanna au scénario. Par contre, côté dessin et colorisation, c'est Redec qui prend le relais.
Les dessinateurs originels du titre, Bessadi et Georges, sont bien présents mais n'interviennent que sur la cover.
Le titre commence de manière un peu différente. L'introduction est assez lente et le scénario est plutôt absent. Les premières pages défilent et on se rend rapidement compte qu'il ne s'agit que d'une suite de sketchs. Des sketchs efficaces, certes, mais qui ne permettent pas vraiment de développer l'histoire. Pas d'inquiétude à avoir pour autant. Hanna prend ensuite rapidement ses repères et l'histoire est lancée.
De manière générale, la recette proposée par le scénariste est plutôt la même que celle utilisée dans les premiers numéros. Autant dire que c'est donc un style plutôt direct et efficace. Un récit toujours aussi décalé qui représente une véritable bouffée d'air frais pour le lecteur. Dead End nous revient en forme et surtout fidèle à lui-même. On n'en demandait pas plus.
La mise en scène et le découpage sont à saluer tout comme les retournements de situation qui ne sont pas forcément nombreux mais plutôt efficaces. Comme d'habitude, les personnages secondaires sont tous plus intéressants les uns que les autres et accompagnent parfaitement l'ami Jack Parks. L'humour est omniprésent et varié. Il peut être tantôt bien gras tantôt plus rafiné, être basé sur le comique de situation mais aussi sur le comique de mot, jouer avec le quatrième mur...
Bref, on ne peut nier une certaine habileté de la part de Hanna à ce sujet. La carte du lieu c'est-à-dire l'Enfer aurait pû être un peu plus utilisée cela dit.
Pour le reste, on notera quelques critiques à peine dissimulées mais plutôt bien placées ainsi que de nombreux clins d'oeil (cinéma, musique, tout y passe). Mention spéciale à la référence à Golden Eye qui est très bien amenée.
Côté dessin, Redec s'en sort plutôt bien. Le tout reste dans la même veine que ce que nous avons eu jusque-là avec, peut-être, de petites prises de risques supplémentaires. Néanmoins, pour la défense de Bessadi, le contexte s'y prête sans doute déjà bien plus. Un personnage sur Terre n'est pas tout-à-fait soumis aux mêmes règles qu'un personnage se trouvant en Enfer.
Des dessins et une colorisation de qualité qui permettent de reconnaître immédiatement de nombreux éléments avec, en tête, la cover de Bad Ass 1 et Bruce Lee.
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