Auteurs : Becky Cloonan, Steve Dillon

Le Punisher revient dans de nouvelles et sanglantes aventures. Face à lui, un serial-killer de la pire espèce, Face, qui collectionne les visages de ses victimes. Les derniers épisodes signés par le légendaire Steve Dillon (Contient les épisodes US Punisher (2016) 1-6, inédits)

  • Julien
    Julien Staff MDCU

    il y a 7 ans

    La dernière oeuvre du très regretté Steve Dillon, parti il y a peu, peut valoir le coup ne serait-ce que pour cet argument. Au-delà de ça, Becky Cloonan, qui entre de plus en plus dans le métier de scénariste, nous sert un récit qui fait le job mais qui n'a rien d'extraordinaire, restant dans des thèmes et schémas assez classiques pour le personnage. Lecture appréciable tout de même, mais loin des références sur le personnage.

  • Elias 08
    Elias 08

    il y a 4 ans

    Un très bon retour au source pour le Punisher
    Le style de Steve Dillon colle parfaitement à ce genre d'histoire.
    Je dirai qu'il manque un peu d'originalité ici mais globalement c'est bon.

The Punisher #1

The Punisher (2016)

The Punisher #2

The Punisher (2016)

The Punisher #3

The Punisher (2016)

The Punisher #4

The Punisher (2016)

The Punisher #5

The Punisher (2016)

The Punisher #6

The Punisher (2016)

La review du jour proposée par MDCU nous emmène du côté Panini Comics de la force avec Punisher Tome 1 : Opération Condor.

Le Punisher revient dans de nouvelles et sanglantes aventures. Face à lui, un serial-killer de la pire espèce, Face, qui collectionne les visages de ses victimes. Les derniers épisodes signés par le légendaire Steve Dillon (Contient les épisodes US Punisher (2016) 1-6, inédits)

Le comics proposé par Panini n’est pas une oeuvre qui va révolutionner l’univers du Punisher. On peut même dire que l’on tape dans du grand classique côté scénario. Dès lors, il faut surtout étudier les idées mises en avant. La première est une distinction flagrante qui est installée entre Castle et son rôle du Punisher. Cela aurait pu être développé encore un peu plus, mais cela reste très sympa. A côté de cela, on peut noter d’autres éléments qui font plaisir comme l’utilisation du van, très rare alors que terriblement cool ainsi que la relation entre le Punisher et Olaf qui n’est pas sans rappeler celle de Rambo et de son colonel. Cette relation permet de mettre en avant quelques déclarations qui font sourire tant elles se rapprochent des Chuck Norris Facts. Par exemple « Y’a pas de dialogue avec le Punisher » ou encore « On peut pas tuer Frank Castle. Il est déjà mort ». Enfin, le coup de l’enfant explosif était plutôt bien amené et tient le lecteur en haleine. En outre, cette fillette permet également de voir un Punisher très humain. Il ne se contente pas de mettre la fillette à l’abri parce qu’elle est innocente. Il y a de réels échanges qui montrent que Frank se préoccupe d’elle. Mention spéciale à l’achat de la glace avant que les deux personnages ne se séparent.

 

Idée un peu plus discutable : la came qui rend plus fort. Il s’agit de quelque chose déjà vu à de très nombreuses reprises. Un substitut aurait été préférable. De plus, le fait que cela ne dérange pas le Punisher outre-mesure peut pousser le scénariste à utiliser des ennemis toujours plus incroyablement costauds, un cercle vicieux qui peut rapidement lasser le lecteur.

Pour le reste, nous avons le quota de sang versé, la violence, des combats souvent inventifs et qui s’enchaînent bien. Le flashback est peut-être un peu en dessous niveau qualité/intérêt mais rien de catastrophique non plus.

Concernant les dessins, nous retrouvons le grand et regretté Steve Dillon qui, comme à son habitude, nous a présenté un travail de qualité. S’il n’y a pas la puissance que peuvent dégager certaines planches de Preacher, par exemple, il y a certaines cases qui méritent tout de même que l’on s’attarde dessus. A noter que les plus sanglantes d’entre elles donnent un petit côté Crossed qui est toujours bienvenue dans un comics violent comme le Punisher.

Enfin, on notera la présence de quelques bonus très sympathiques avec, en tête, les commentaires de plusieurs auteurs concernant Steve Dillon. Chose intéressante, ils vont du professionnel au plus personnel. Ainsi, Warren Ellis déclare « c’est un géant, il nous manquera » tandis qu’Ed Brubaker déclare « il connaissait les meilleures blagues salaces ». Une page qui donne son petit pincement au cœur.

En somme, un récit qui est loin d'être ce que l'on a vu de mieux sur le Punisher mais qui fait son travail tout de même.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Les dessins
- Les bonus
- Quelques bonnes idées
- L'utilisation de la fillette
- Certains dialogues

LES POINTS FAIBLES

- Un comics très classique

 

4

Un comics qui fait son taff.

Conclusion

Pas incontournable, mais une bonne petite lecture tout de même.