Après avoir assisté à l’enterrement de Peggy Carter, Steve Rogers et ses amis proches sont attaqués par une vieille connaissance de la seconde guerre mondiale.
C’est encore du tout bon, je pourrais lire n’importe quoi d’Ed Brubaker qui a un rapport avec Captain America, il maitrise tellement ce personnage et son univers que c’est à chaque fois une réussite assurée. On a de tout ici pour accrocher les anciens comme les nouveaux lecteurs et donner envie de lire et d’aimer ce personnage. Brubaker entremêle intelligemment le passé et les origines du personnage avec sa situation présente pour que certains ne soient pas totalement perdus et que les autres n’aient pas une impression de « déjà vu ». Tout ce qui fait le charme de Cap est bien dosé, une ambiance « thriller/espionnage » indissociable du personnage pour moi, de l’action efficace et du lancer de bouclier et la passé qui refait surface, ce qui fonctionne toujours très bien. Le côté un peu négatif pour moi c’est qu’on sent clairement que c’est un relaunch, tout est plus ou moins réintroduit, aucune mention de tout ce qui s’est passé avant, et moi ça m’embête. J’étais tellement passionné par le run de Brubaker jusqu’à maintenant que de le voir repartir à zéro ou presque me passionne beaucoup moins. J’espère quand même qu’on verra des liens avec ses précédentes histoires par la suite. Cette politique d’essayer d’attirer les nouveaux lecteurs à tord et à travers avec des relaunch me soûle. Au niveau des dessins McNiven est plus que compétent. Ses dessins sont vraiment très bons, réalistes, bien détaillés, pleins d’énergie. Un très bon choix pour ce titre. 8/10
Que ce soit au scénario ou aux dessins, ce numéro est très bien réalisé et très facile d'accès, ce numéro établi sur de bonnes bases un des principaux héros Marvel. Néanmoins, je ne mettrais pas une excellente note car je n'ai pas trouvé ce début d'histoire très original et l'ambiance polar de la série précédente semble s'être évanouie.
8/10
J'ai été convaincu par ce numéro. Une histoire pas très développée et assez classique dira t-on mais efficace. Steve Rogers revient en force et qui plus est, l'histoire mèle son background en une parfaite homogénéité. On retrouve donc la clique du Shiled proche à Rogers : Sharon sa femme, Fury et Dum Dum. Les dessins sont somptueux et bizarrement ça me rappelle Hush, l'arc de Jeff Loeb et Jim Lee sur Batman. Car c'est un nouveau départ pour le héros et on va faire du classique avec son passé revisité. C'est mon ressenti. J'espère une suite tout aussi bonne et je vous conseille vivement ce numéro. D'autant plus, si vous n'êtes pas familier avec Captain America cette histoire devrait combler les détails qui vous manquent. 7/10
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