Cette série écrite par les scénaristes Scott Snyder (Batman : La Cour des Hiboux, Demons, Clear) & Charles Soule (Daredevil, Star Wars) et dessinée par Giuseppe Camuncoli (Spider-Man, Hellblazer) se poursuit avec ce pénultième tome.
Les intrépides explorateurs qui ont pénétré sur ce territoire quasiment fermé depuis des décennies ont été mis à mal par les machinations d'Aurora. Séparés, un premier groupe a atterri dans une zone étrange hantée par les moments clés de l'histoire des États-Unis, un autre se trouve dans une zone axée sur un avenir où l'Amérique règne sur le monde entier... et les autres se retrouvent dans un lieu inconnu.

Pas d'avis pour le moment.

La série Undiscovered Country accueille son quatrième tome, alors que se profile une durée de 6 tomes. Vous pouvez retrouver sur MDCU les critiques du tome 1, tome 2 et tome 3. Des qualités, des défauts, voyons où se situe ce nouveau tome, édité par Delcourt.

Une fois n’est pas coutume, ce tome commence par un chapitre spécial intitulé Destiny Man. Celui-ci s’intéresse à la confrontation entre Daniel et le maître de la destinée, qui s’est avéré être finalement son frère, Alexander, resté aux Etats-Unis. Ce prélude sert surtout à raconter l’histoire d’Alexander, et par extension, de sa famille, et d’expliquer comment il en est arrivé là. Nous retrouvons ensuite, dans le chapitre suivant, les autres personnages se trouvant dans une nouvelle zone du pays.

Cette zone se nomme histoire, et deux groupes vont vivre leurs aventures séparément. Le premier est composé de Valentina et Charlotte. Il se trouve dans le passé, et va mourir à plusieurs reprises. Le second est dans le futur, et est composé de Janet, Ace et Chang. Ces espèces de mondes alternatifs sont assez mystérieuses, et ce tome arrive à tenir notre curiosité éveillée.

Le premier chapitre retombe vite dans les travers de la série, avec beaucoup d’explications et de textes pas forcément justifiés, et un style pompeux, mais à partir du chapitre 2, et donc au retour de la série principale, les choses se calment. Comme si Scott Snyder et Charles Soule, les scénaristes, avaient réalisé la parfois lourdeur de leur écriture. Dans ce tome, les explications pseudo-scientifiques sont relativement simplement expliquées. Le dynamisme de la série s’en trouve donc amélioré.

L’autre élément intéressant est que la méta-histoire avance. Outre les révélations sur le maître de la destinée, le passage dans le futur permet de voir ce qui va se passer normalement à la fin de la série. Même si on se doute que ce n’est pas la véritable fin, cette idée apporte des éléments de réflexion sur la direction de la série.

Le thème de ce tome est l’histoire des Etats-Unis. Cependant, la réflexion sur le sujet reste finalement assez en retrait par rapport à l’histoire. L’album est donc correct par rapport au précédent par exemple, qui partait dans des explications sans fin. La raison est que le thème de ce tome 4 est bien plus concret que les thèmes des précédents. Mais du coup, même s’il y a encore quelques raccourcis scénaristiques pour que l’histoire retombe sur ses pieds, le scénario est mieux construit et plus agréable à lire.

Pour le dessin, Giuseppe Camuncoli fait toujours du bon boulot. Son style est toujours aussi anguleux, et les allergiques ne changeront pas d’avis. Mais sa narration est plutôt réussi, et les dessins ne sont clairement pas un défaut de la série.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Une narration plus dynamique
- Le thème de la zone
- L'histoire globale qui avance

LES POINTS FAIBLES

- Quelques facilités
- Des passages un peu lourds

 

4

 

Conclusion

Ce tome est plutôt réussi, car son thème est concret, ce qui évite aux auteurs de devoir tout nous expliquer. La narration est donc plus dynamique, et plus agréable.