Contient les épisodes US Secret Six #1-6

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Six Degrees of Devastation ...

Secret Six : Six Degrees Of Devastation (2006)

Six Degrees of Devastation ...

Secret Six : Six Degrees Of Devastation (2006)

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Secret Six : Six Degrees Of Devastation (2006)

Six Degrees of Devastation ...

Secret Six : Six Degrees Of Devastation (2006)

Six Degrees of Devastation ...

Secret Six : Six Degrees Of Devastation (2006)

Six Degrees of Devastation ...

Secret Six : Six Degrees Of Devastation (2006)

Eaglemoss nous propose un retour dans l’univers classique de DC, avec une mini-série intitulée Deadshot & les Secret Six dont l’intégralité se trouve dans le tome 85. Voyons ce que ça donne.

Dans un premier temps, nous allons situer la série. Publiée aux Etats-Unis en 2006/2007, elle se déroule juste avant Infinite Crisis, et fait partie des séries en préparation de l’évènement. Bien qu’elle participe à un plan plus grand, ses connexions avec le reste de l’univers sont finalement limitées, et l’histoire contenue dans cet album peut se lire sans souci indépendamment. Il y a bien quelques références au début, notamment sur ce qui s’est passé avant, mais tout est très bien résumé dans le texte d’introduction de l’album.

Eaglemoss, comme Urban, a mis en avant Deadshot dans le titre, mais la série s’appelle aux Etats-Unis simplement Secret Six. Et pour cause, même si Deadshot a un rôle important, le leader de l’équipe est plutôt Catman, aussi présent sur la couverture. Le reste de l’équipe est composé de Ragdoll, K.-O. et Scandale Savage. Comment ça ne fait que cinq ? Effectivement, un sixième et nouveau larron va rejoindre l’équipe à l’occasion de cette histoire : le Chapelier Fou. Les Secret Six sont une équipe de mercenaires qui offre ses services à ceux prêts à mettre le prix.

Même si certains semblent avoir un peu d’éthique, il ne faut pas s’y tromper, ce sont des super-vilains. Ils n’ont aucun souci pour tuer, ou pour utiliser des méthodes peu orthodoxes, comme la torture par exemple. La série ressemble du coup fortement à Suicide Squad, à la différence près que les personnages collaborent entre eux volontairement, et sans la menace de la sanction en cas de problème. Pourtant, cette histoire ne va pas juste raconter des missions de l’équipe, mais à l’inverse, ce sont eux qui sont la cible.

 

En effet, le Dr Psycho en veut aux Secret Six, et s’en prend à eux. L'histoire n'est cependant pas aussi simple que ça. La première grosse attaque arrive tôt dans l’album, et nous scotche aux pages. Même si ce sont des personnages secondaires, on s’y attache assez rapidement, et la lecture nous captive rapidement. Le récit écrit par Gail Simone est bien construit, et contient son lot de rebondissements et d’action. Malgré quelques incohérences ou imprécisions dans le déroulé de l’histoire, l’album est très sympa, et une bonne alternative à la Suicide Squad.

Les dessins de Brad Walker sont très bons aussi, maitrisés avec des planches plutôt bien construites. Il arrive à rendre dynamiques les phases d’action, mais aussi certains moments plus intimistes. Parce que la force de cette série est aussi les interactions entre les personnages, très humains et imparfaits, mais tellement bien écrits qu’on n’a pas envie de les quitter. A noter qu’en comparaison avec la version d’Urban de l’album, il n’y a pas chez Eaglemoss les six chapitres de Birds of Prey, ce qui explique l’importante différence de prix.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Des personnages attachants
- De bons dessins
- Un bon rythme

LES POINTS FAIBLES

- Quelques raccourcis
- Un peu secondaire

 

4

Très sympa

Conclusion

Une bonne surprise que ce récit complet, avec des personnages intéressants et de bons rebondissements. Une Suicide Squad libérée !