Contient les épisodes US Wonder Woman #1-7

  • Lecture DC
    Lecture DC

    il y a 4 ans

    Et voilà Wonder Woman, la Super-Héroïne qui compose la Trinité de DC (Batman, Superman et Wonder Woman). Pour ses origines modernes, le récit est plutôt épique : de très bonnes intrigues qui mélangent monde des Dieux et monde des Hommes, sur fond de guerre froide et de crise atomique. Une bonne surprise.

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    INTRIGUES 4.5/5
    DESSINS 3.5/5
    PERSONNAGES 4/5

    LES PLUS
    L'imbrication époque moderne/mythologie grecque bien réussie
    Le vocabulaire qui change en fonction des personnages et de leurs origines
    Un récit épique avec de très bonnes intrigues...

    LES MOINS
    … qui est entaché par quelques longueurs et facilités scénaristiques rares
    Les 'Grande Héra !!!' ou 'Artémis aide-moi' qui sont un peu agaçants même si c'est cohérent avec le personnage

The Princess and the Power!

Wonder Woman (1987-2006)

A Fire In The Sky!

Wonder Woman (1987-2006)

Deadly Arrival!

Wonder Woman (1987-2006)

A Long Day's Journey Into F...

Wonder Woman (1987-2006)

The Ares Assault

Wonder Woman (1987-2006)

Powerplay

Wonder Woman (1987-2006)

Rebirth!

Wonder Woman (1987-2006)

Si Batman est surexploité dans cette collection Eaglemoss, Wonder Woman subit l’effet inverse. Tout est une question de chiffres de vente, mais aussi que l’éditeur se base sur ce qu’a sorti Urban Comics. Ce dernier a tardé à publier du Wonder Woman, et il a rattrapé un peu de son retard cette année profitant de la sortie du film sur l’héroïne, notamment avec le run de George Perez qui nous est proposé dans cet album. Eaglemoss réagit donc rapidement, et c’est tant mieux.

Comme de nombreux superhéros DC, Wonder Woman a eu le droit à plusieurs origines au cours de sa vie. Le personnage est créé par le psychologue William Moulton Marston en 1941. Cette première version est très intéressante pour le message qu’essaie de diffuser Marston. Ses origines seront ensuite remaniées plusieurs fois, rajoutant des éléments issus de la mythologie grecque. Comme vous le savez, en 1985 commence la publication de Crisis on Infinite Earths, l’évènement DC destiné à réunir et à remettre à plat tout l’univers DC. Suite à ça, une nouvelle série Wonder Woman est lancée, gérée par George Perez, et qui reconstruit le personnage de zéro.

Le tome 56 de la collection Eaglemoss contient donc le début de cette série, et le récit débute non pas avec l’origine de Wonder Woman, mais avec celle des Amazones. Artemis souhaite créer une nouvelle race de femme, et le demande à Zeus, mais Arès s’y oppose. On découvre la création de ce peuple dirigé par la reine Hippolyte, les premières tentatives d’Arès pour le détruire, notamment par le biais de Heracles, ou encore comment les Amazones se sont retrouvées sur leur île. George Perez, qui se fait aider au scénario par Greg Potter et Lein Wein, prend son temps pour installer son histoire. On découvre toute une mythologie que l’auteur ancre dans la mythologie grecque, avec des références connues, tout en récupérant des éléments des origines précédentes de Wonder Woman.

 

Une fois les Amazones sur leur île, Diana va être la seule enfant engendrée par elles, à partir d’argile. On va la voir grandir rapidement, et devenir la femme que l’on connait bien. En parallèle, on découvre le colonel Trevor qui subit des ordres donnés indirectement par Arès. En effet, le dieu étend sa toile sur la Terre, ravivant les flammes de la Guerre Froide, et cherchant encore à détruire les Amazones. Si vous avez vu le film Wonder Woman, vous retrouverez beaucoup d’éléments très proches. Cependant, le récit est ici bien plus travaillé, et bien mieux construit. On suit la quête initiatique de Diana, l’obtention du lasso, sa découverte du monde des Hommes… Le tout lié avec des déités grecques qui offrent une dimension épique au récit.

Ce qui est appréciable, c’est le soin que prend Perez à installer son histoire. Le nom même Wonder Woman n'apparaît que dans le quatrième chapitre. Eaglemoss joue le jeu et va dans son album jusqu’au bout des origines. Et même si on finit sur une légère ouverture, lorsque l’on ferme l’album, nous avons la base de ce que sera Wonder Woman pendant de nombreuses années (ses origines ne seront vraiment modifiées que pour les New 52, 25 ans plus tard). Au niveau dessin, c’est toujours Perez qui est à la barre. Son trait est fin et expressif, assez détaillé. C’est du dessin un peu à l’ancienne, pas excessif comme dans les années 90, mais posé et très agréable. Bref, ce sont probablement les meilleures origines sur le personnage de Wonder Woman, intelligentes, tout en retenu et brassant pourtant de grands thèmes comme le féminisme ou la guerre.
 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

La mythologie mise en place
Les thèmes brassées
Intelligent

LES POINTS FAIBLES

Les allergiques aux vieux comics peuvent passer leur chemin

 

5

Grande Héra !

Conclusion

Si vous ne devez lire qu'une seule version des origines de Wonder Woman, c'est bien celle-là !