A l'instar de son mentor, Dick Grayson doit à son tour affronter l'éminente et non moins hostile Cour des Hiboux. Destiné à prendre la relève de son arrière grand-père en tant qu'Ergot de sa génération, la préférence du jeune héros pour la justice fait de lui un ennemi à abattre. Simultanément, le chef d'une organisation armée isolée se revendique seul héritier de la ville. un adversaire supplémentaire pour l'ex-Robin devenu Nightwing.
(Contient les épisodes US Nightwing #8-12, 0)

Pas d'avis pour le moment.

Bloodlines

Nightwing (2011-2014)

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Nightwing (2011-2014)

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Tomorrow Can't Wait

Nightwing (2011-2014)

Inside Out

Nightwing (2011-2014)

Perpetual Motion

Nightwing (2011-2014)

Nightwing est de retour dans la collection Eaglemoss pour son deuxième tome qui est donc la suite directe du tome 41 (critique). Nous sommes dans l’ère des New 52, et le héros était confronté à la Cour des Hiboux.

Nous retrouvons ici à peu près la même équipe artistique que dans le tome précédent : Kyle Higgins au scénario et Eddy Barrows au dessin. Nous sommes donc totalement dans la continuité, et les deux intrigues qui sont développées dans cet album prennent leur origine dans le précédent. Dans un premier temps, nous nous intéressons au passé des Grayson, et leur lien avec la Cour des Hiboux. Dick Grayson (Nightwing pour les deux du fond qui ne suivent pas) va affronter son arrière-grand-père, William Cobb, un ergot, un combattant à la solde de la Cour. Le récit est entrecoupé de scènes se déroulant dans le début du XXème siècle.

La meilleure création qu’a apporté Scott Snyder à la mythologie Batman est sans nul doute la Cour des Hiboux. La preuve est qu’elle n’est pas restée cantonnée à la série Batman, mais s’est développée ailleurs, dont dans Nightwing. Même s’il s’agit ici qu’un petit aparté de deux chapitre, c’est suffisant pour continuer à construire la légende. L’histoire de Gotham est passionnante, et plutôt bien construite. Ce récit permet de bien intégrer le personnage de Nightwing, et d’approfondir encore plus l’idée de Snyder, tout en offrant une certaine cohérence. Ce travail ouvre une certaine dimension à la Cour des Hiboux qui explique qu’on en entende encore parler aujourd’hui dans l’univers DC.

Les trois chapitres suivants donnent leur titre à l’album : La République de Demain. C’était une piste qui avait aussi été lancé dans le tome précédent. Un des bâtons de Nightwing a été retrouvé sur une scène de crime, ce qui le rendait suspect. En enquêtant, il va mettre à jour toute une organisation tapie dans l’ombre. Pour cette histoire, la qualité baisse d’un cran, car elle souffre de la trop grande proximité avec la Cour des Hiboux. Il aurait mieux valu trouver une autre intrigue, et revenir sur cette idée plus tard. Finalement, l’histoire est trop proche pour éviter la comparaison avec un récit qui s’étend sur d’autres séries Batman. Forcément, ça ne tourne pas à son avantage.

Surtout que dans cette histoire, Barrows se fait seconder par Andres Guinaldo qui est moins bon. Son dessin est bien moins précis et détaillé que celui de Barrows, même si ça reste tout de même très correct. Bref, ce deuxième récit semble plus faire office de transition avant de nous proposer autre chose. D’ailleurs, la fin est plus qu’ouverte pour la suite. L’album se termine sur un dernier chapitre qui est un #0. Ce n’est pas la première fois que vous croisez ce concept normalement, DC l’avait fait pour une grosse partie de ses séries à l’époque. Il s’agit, le temps d’un numéro, de s’intéresser au passé des héros concernés. Pour Nightwing, on voit surtout le Robin qu’il était. Quelques libertés sont prises tout en restant fidèle, mais ne vous attendez pas à de grands chamboulements. Enfin, les bonus nous montrent un carnet de croquis.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

Le développement de la Cour des Hiboux
L’ambiance générale

LES POINTS FAIBLES

La deuxième partie moins bonne

 

3.5

Sympa

 
 

Conclusion

Nightwing continue de nous proposer son style récit qui lui est propre, et c’est très agréable à lire. Même si ce tome est moins bon que le précédent, l’envie de lire la suite est là.