Scénariste : MIGNOLA Mike, GOLDEN Christopher
Illustrateur : BERGTING Peter
Coloriste : STEWART Dave

Un homme désespéré combat seul le fléau vampirique en pleine Première Guerre mondiale ! Mike Mignola et Christopher Golden plongent aux sources du mythe et émergent avec leur vision gothique d’une quête de vengeance.

Poursuivant sa quête afin de détruire le Roi Rouge, Lord Baltimore – aidé de nouveaux alliés – se retrouve en pleine mer Baltique, dans le nord de la Russie. Mais il doit faire face à des actes de sorcellerie dans les rues de Saint-Pétersbourg. Son combat contre le maître vampire n’est pas seulement un pur acte de vengeance. C’est aussi celui d’un homme désespéré qui tente de sauver le monde entier.

Pas d'avis pour le moment.

Lord Baltimore atteint son sixième tome, et le héros avance dans sa traque. Delcourt continue de nous faire découvrir l’univers de Mike Mignola, accompagné ici par Christopher Golden.

Pour faire le point sur les précédentes aventures de Lord Baltimore, je vous propose de lire la critique du tome 5, qui marquait un tournant puisque, pour la première fois, le comics dépassait le roman. De plus, le tome 6 raconte aussi deux histoires, mais au lieu qu’elles le soient successivement, elles le sont en parallèle. En effet, l’équipe de Baltimore s’est étoffée d’un certain nombre de personnages, et afin de mieux les gérer, les auteurs ont décidé d’en fait deux équipes, ce qui est une très bonne idée. Nous allons donc passer régulièrement d’un groupe à l’autre tout au long de l’album.

Le premier groupe va se diriger vers Carthage, là où est né le culte du Roi Rouge, tandis que l’autre part avec Baltimore vers Saint-Pétersbourg, pour retrouver l’auteur d’une lettre reçue par le héros. L’objectif étant toujours le même : détruire le Roi Rouge. Le récit se déroule en 1920, et même s’il se détache de l’Histoire, on sent la limitation technologique des hommes, et un certain déséquilibre contre les forces obscures. Il y a aussi dans Lord Baltimore un côté aventurier très agréable, qui peut rappeler un peu Indiana Jones, mais avec un côté fantastique bien plus prononcé. A carthage, des ombres ont dépeuplé la ville, et Saint-Pétersbourg est envahi de sorcières.

  

L’ambiance est donc très bonne, et bien travaillée, mais ce monde forcément hostile oblige les personnages à se battre. Tout le long de l’album, une tension monte, et l’action inévitable finit par éclater, accélérant le rythme. L’écriture est maitrisée, et la lecture est stimulante. Baltimore est invincible, mais pas ses compagnons d’infortune. Comme on a appris à les connaitre, et que certains se distinguent du groupe, on tremble pour eux. Certaines pertes donnent un côté très sombre à la série.

Au niveau des dessins, c’est Peter Bergting qui prend la relève de Ben Stenbeck. Nous avions déjà pu avoir un aperçu de son style dans le précédent tome. Comme je l’expliquais dans sa critique, son trait est peut-être un peu moins travaillé, mais son dessin reste très bon. Il arrive à capter le style de Mignola tout en gardant ses propres spécificités. Ce nouvel artiste ne chamboulera pas la série qui est de qualité, même si ce tome, à défaut de gros rebondissement, marque une étape très sympathique dans la croisade de Baltimore.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- L'ambiance
- Le double récit

LES POINTS FAIBLES

- Juste une étape dans l'aventure

 

4

Du tout bon !

Conclusion

Lord Baltimore poursuit sa quête contre le Roi Rouge, et multiplie les fronts. L'ambiance fantastique est très bonne, et l'aventure agréable à lire, notamment grâce aux dessins.