Harry Hart est un agent spécial de 'Kingsman', l'élite très élégante du renseignement indépendant britannique. Alors que la société secrète recherche de nouvelles recrues, Hart s'intéresse à Eggsy, un jeune homme effronté de la banlieue londonienne. Stupéfié par les talents de l'espion en costumes trois pièces, le garçon accepte de subir l'entraînement intensif réservé aux jeunes privilégiés qui rêvent de devenir agent secret.
Synopsis KINGSMAN, l’élite du renseignement britannique en costumes trois pièces, est à la recherche de sang neuf. Pour recruter leur nouvel agent secret, elle doit faire subir un entrainement de haut vol à de jeunes privilégiés aspirant au job rêvé. L’un d’eux semble être le candidat « imparfaitement idéal » : un jeune homme impertinent de la banlieue londonienne nommé Eggsy. Ces super-espions parviendront-ils à contrer la terrible menace que fait peser sur le monde l’esprit torturé du criminel Richmond Valentine, génie de la technologie? Mon avis Adaptation cinématographique d'un comic-book issu du prolifique auteur écossais Mark Millar (Civil War, The Ultimates, Old Man Logan, Kick-Ass 1,2 et 3 etc...). Bien qu'ayant lu les majeurs travaux de Millar, je n'ai pas lu celui-ci, donc je m'attacherais au film de Matthew Vaughn (Stardust, Kick-Ass et X-Men le Commencement/First Class). Quitte à ce que je lise le comic-book plus tard. Quand un film débute sur une scène d'action avec la zic de Dire Straits - Money for Nothing et l'apparition quasi muette de Mark "Luke Skywalker" Hamill, il ne peut être que bon. Le long métrage, sous ces aspects de film d'espionnage des années 60 à la James Bond, garde l'esprit de l'auteur du comic-book et du réalisateur, tout deux britanniques , à savoir l'anti-conformisme, la violence crue et sanglante avec des personnages atypiques. Des personnages interprétés par un casting impeccable avec les très classes Colin Firth, Mark Strong ainsi que Michael Caine d'un côté et Samuel L. Jackson et Sofia Boutella de l'autre. Du côté des Kingsman, on se retrouve dans un schéma classique mentor/apprenti avec le duo Colin Firth et Taron Egerton dans la première partie du film. Les deux bien sûr en total contraste. Mark Strong campe ici "Merlin", une sorte de "Q", chargé de l'équipement, de la logistique et de la stratégie. L'acteur britannique est habitué a travaillé avec Matthew Vaughn et Mark Millar puisqu'il était déjà présent en bad guy dans le 1er Kick-Ass. Michael "Alfred" Caine en leader expérimenté des Kingsman sous le nom de code "Arthur". On trouve plaisir à retrouver ce grand acteur habitué des grosses productions hollywoodiennes. La menace mondiale dans le schéma classique du film d'espionnage vient de Sam L. Jackson (le roi des films à franchise) jouant le rôle de Valentine, un riche self-made man geek, qui voit en l'humanité un virus qui doit être juguler par un moyen plus qu'impitoyable. Jackson joue très bien le salopard de service en la jouant en zozotement et en dégoût du sang, sa lieutenante aux prothèses de jambes aiguisées se chargeant des basses besognes. Dans le rôle des novices, Taron Egerton qui aura sans doute un grande carrière à venir et la jolie Sophie Cookson. Niveau musique, c'est Henry Jackman qui s'y colle, un collaborateur de Matthew Vaughn, qui a déjà composé pour lui les musiques de Kic-Ass, X-Men : First Class et a dernièrement composé celle de Captain America - The Winter Soldier. Une réalisation survitaminée mêlant les univers anticonformistes et violent de l'auteur Mark Millar et du réal' Matthew Vaughn, avec les hommages volontaires aux films James Bondien des années 60/70. Rajoutez de l'action à foison, des retournements de situation, de l'humour (parfois gras) et c'est un pur divertissement qui vaut le déplacement dans une salle de ciné.
Bien que l’histoire soit assez classique, des gentils, des méchants qui veulent détruire le monde… on se rend vite compte que le film va être original. Pour moi, le fait que les agents secrets soient des gentlemen c’est déjà quelque chose d’original. On ne s’attend pas a ce qu’un homme en costume trois pièces sorte un pistolet de sa veste. L’histoire fait pas mal de références a des sujets d’actualités et des thèmes de sociétés : une mère qui a perdu son mari et qui se fait frapper par son nouveau compagnon, un adolescent presque délinquant, le réchauffement climatique et surtout l’addiction aux téléphones portables. Car c’est par ce moyen que le méchant va réaliser ses plans. C’est vraiment un film que je conseille a tout le monde, il y a plein de petites touches d’humour en plus. Ça a été pour moi un vrai coup de cœur.
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