Aujourd'hui je vais vous parler du second tome du thriller old school de J. Michael Straczynski et de Chris Weston, The Twelve, un mixe entre Watchmen et les comics de l'âge d'or. [titre]Présentation:[/titre] [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1346845185.jpg[/img] [/center] [b]Titre album[/b]: The Twelve 2 [b]Editeur[/b]: Panini [b]Collection[/b]: 100% Marvel [b]Dessinateur[/b]: Chris Weston [b]Scénariste[/b]: J. Michael Straczynski [b]Prix[/b]: 18,3€ [titre]Synopsis:[/titre] [i]Une longue attente récompensée ! Voici enfin le deuxième tome consacré à la fameuse épopée super-héroïque. Suivez les péripéties de Blue Blade, élucidez l'énigme Electro et découvrez le secret inavouable de Dinamic Man.[/i] [titre]La critique de Setsu:[/titre] Nous voici dans le second volume du récit The Twelve, le premier nous présentait les personnages, et était plutôt lent, mais la force de l'écriture de J. Michael Straczynski nous faisait déjà passer un bon temps, l'intrigue évoluant petit à petit. Ici le récit décolle vraiment, l'enquête peut enfin débuter puisque les meurtres s'enchaînent et on commence à se demander qui sera le prochain. C'est à ce moment là que j'ai réellement fait un parallèle avec Watchmen, je sais pas si c'est fais exprès mais on sent la grande influence qu'a eu Moore sur ce récit. Le côté old school est toujours aussi bien travaillé, les costumes sont toujours aussi kitsh tout comme la mise en scène. Le fait que le Reporter Fantôme soit le personnage principal est toujours aussi utile et intéressant car c'est grâce à ses nombreuses introspections que l'on comprend à quel point il est difficile de s'adapter pour ces 12 héros d'un autre temps. C'est aussi par se moyen que les auteurs critiquent notre monde actuel, ses excès, ses dérives mais aussi le changement de mentalité, en bien ou en mal. Certains trouveront peut être le style un peu lourd, très chargé. Je n'en ai pas été gêné tant j'étais pris par l'histoire. [center][img]http://www.mdcu.fr/upload/news/news_illustre_1346845352.jpg[/img] [/center] Une fois le récit principal terminé, on retrouve dans un récit plus court nos héros, mais cette fois-ci lors de la guerre où on les voit se battre aux côtés des soldats américains et mettre des tatanes aux nazis, ce qui n'est pas pour nous rappeler les débuts d'un certain Captain America. Il est sympa aussi de les voir se rencontrer dans ces circonstances. L'histoire principale gagne en cohérence grâce à cela. Côté dessin, Chris Weston assure toujours autant. Il fallait pour ce comics des dessins matures, et c'est le cas, ils sont très soignés et réalistes au possible. On y retrouve aussi ce je-ne-sais-quoi qui marque le temps, comme si son trait était fait pour mettre en scène un tel récit. Les couleurs utilisées sont toutes aussi parfaites, c'est sombre, sauf lors des flash-back où on sent l'envie de coller aux comics de l'âge d'or, avec des couleurs claires et passées. Le seul défaut que je relèverai est que parfois certains visages ne sont pas toujours parfait. [b]Au final on retrouve dans The Twelve tout ce qui fait la force de J.Michael Straczynski, c'est à dire une narration parfaitement maîtrisée et un récit toujours intéressant. Panini nous offre donc un bien beau comics ici que je vous encourage à découvrir[/b]. [conclusion=4,5][/conclusion] [onaime] -Des personnages travaillés -Un récit très bien construit -Un hommage au héros de l'âge d'or[/onaime] [onaimepas] -Un récit lent qui ne plaira peut être pas à tout le monde[/onaimepas]