Voilà des jours que Mezzy navigue sur sa barque de fortune, traversant des continents de plastique fondu, évitant des abysses infernaux et des geysers de feu noir. Elle n'a pas croisé âme qui vive depuis des lunes, et ses vivres sont à présent épuisés. Elle n'a maintenant d'autre choix que d'errer dans une jungle urbaine hostile où elle espère trouver de quoi se nourrir. Mais une rencontre inattendue va tout changer. Le jeune Maceo, avec lequel elle n'a rien en commun, entre soudain dans sa vie. Vaut-il mieux parcourir une planète ravagée seule, ou accompagnée ?
Contenu vo : Once Upon a Time at the End of the World #1-5

  • Uraphire
    Uraphire Staff MDCU

    il y a 1 mois

    Nouvelle série en trois tomes qui marque le retour de Jason Aaron en indépendant après plusieurs années chez Marvel. L’auteur nous livre un premier tome réussi pour l’instant, où on retrouve tous les gimmicks de l’auteur pour une romance assez bien travaillée, mais pas des plus marquantes pour ceux qui ont l'habitude de l'auteur. On suit un duo improbable, mais qui fonctionne bien à qui on s’attache à suivre. Les dessins sont corrects, mais sans plus.

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Once upon a time at the end of the world, écrit par Jason Aaron et dessiné par Alexandre Tefenkgi. Il sortira le 26 avril pour 19 euros. Il contient les titres US Once Upon a Time at the End of the World #1-5.

Voilà des jours que Mezzy navigue sur sa barque de fortune, traversant des continents de plastique fondu, évitant des abysses infernaux et des geysers de feu noir. Elle n'a pas croisé âme qui vive depuis des lunes, et ses vivres sont à présent épuisés. Elle n'a maintenant d'autre choix que d'errer dans une jungle urbaine hostile où elle espère trouver de quoi se nourrir. Mais une rencontre inattendue va tout changer. Le jeune Maceo, avec lequel elle n'a rien en commun, entre soudain dans sa vie. Vaut-il mieux parcourir une planète ravagée seule, ou accompagnée ?

- Merde, c'était quoi ? Ce son que j'ai fait ? Putain, mon corps part en couille.

- Tu vas bien, Mezzy. Cela s'appelle rire.

Jason Aaron nous propose ici un univers post-apocalyptique dans lequel deux adolescents que tout oppose se rencontrent et finissent, sans surprise, par faire équipe. Le titre tire son originalité du fait que les deux personnages soient des adolescents. Ceci fait que nous avons des dialogues très modernes, très "parlé" qui donnent un sacré rythme à l'ensemble du récit. L'intervention du narrateur, plus littéraire, permet également de contrebalancer cette dynamique pour, au final, nous proposer un juste équilibre assez raffraichissant. 

L'autre point fort du titre réside dans le fait qu'Aaron se concentre avant tout sur les deux personnages principaux, l'univers en lui-même étant pas mal mis de côté (tout du moins pour le moment). Une approche qui renforce d'autant plus l'impact des scènes violentes qui sont tellement rares que l'on pourrait presque oublier leur existence. 

Enfin, on apprécie également énormément le décalage entre Maceo et le reste du monde. Le fait qu'il soit resté enfermé ausssi longtemps donne une situation à la fois cocasse, touchange et prenante. Il découvre un peu ce monde mais en emmenant avec lui l'ancien monde (d'ailleurs, "emmener avec lui" n'est pas qu'une expression lorsque l'on voit le sac qu'il se trimballe). Vous avez donc, d'un côté, une jeune fille prête à trucider tout ce qui bouge et de l'autre un jeune garçon qui se pointe avec la télévision sous le bras. 

Mezzy apprenait à Maceo à survivre. Et Maceo lui apprenait à vivre.

Pour ce qui est de la partie graphique, ce n'est pas du grand art mais cela fait le taff comme on dit. Les dessins semblent sommaires mais en y regardant de plus près, ils sont plus détaillés qu'ils n'y paraissent. Bref, un ensemble correct qui accompagne plutôt bien le récit et qui colle à peu près à l'univers. Mais pas grand-chose de plus à en dire non plus, malheureusement.

En bonus, vous trouverez des recherches graphiques ainsi que les variant covers. 

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un titre qui change
- Les personnages principaux
- Le rythme
- Les dialogues

LES POINTS FAIBLES

- Les dessins sont OK, pas plus.

 

4

Une belle découverte

Conclusion

Un titre rafraichissant qui prend à plusieurs reprises le lecteur à contrepied. Et c'est d'autant plus vrai si vous bouffez régulièrement du post-apocalyptique. Une bonne surprise !