Le détective Jimmy Sangster s'en est fait le serment : il débarrassera Philadelphie des vampires qui l'infectent. Mais alors que la tête pensante des suceurs de sang a été stoppée, son épouse et bras droit lâche une funeste menace sur la ville... Le policier doit alors se donner corps et âme pour tenter de l'enrayer, quitte à côtoyer les morts. Ce soir, la pénombre gagne la ville et les cadavres s'empilent dans les rues de Killadelphie. Plusieurs fois nommée aux Eisner Awards, Killadelphia revisite totalement la mythologie du vampire, loin des poncifs et des clichés. Une relecture revigorante menée par Jason Shawn Alexander, notamment dessinateur de Spawn et Abe Sapien, et Rodney Barnes, le scénariste à l'origine des séries télévisées Wu-Tang : An America Saga, Runaways (Marvel) et American Gods. « Killadelphia est un véritable tour de force. Rodney Barnes et Jason Shawn Alexander ont créé une série aussi poignante que puissante. Enfin un récit de vampire ancré dans son époque ! » Scott Snyder (scénariste de Detective Comics, Batman, American Vampire, Swamp Thing)

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La review du jour est un titre proposé par Huginn & Muninn. Il s'agit de Killadelphia Tome 2, écrit par Rodney Barnes et dessiné par Jason Shawn Alexander. Il est sorti le 13 octobre pour 24.95 euros. Il contient les titres US Killadelphia #7-#12.

Le détective Jimmy Sangster s'en est fait le serment : il débarrassera Philadelphie des vampires qui l'infectent. Mais alors que la tête pensante des suceurs de sang a été stoppée, son épouse et bras droit lâche une funeste menace sur la ville... Le policier doit alors se donner corps et âme pour tenter de l'enrayer, quitte à côtoyer les morts. Ce soir, la pénombre gagne la ville et les cadavres s'empilent dans les rues de Killadelphie. Plusieurs fois nommée aux Eisner Awards, Killadelphia revisite totalement la mythologie du vampire, loin des poncifs et des clichés. Une relecture revigorante menée par Jason Shawn Alexander, notamment dessinateur de Spawn et Abe Sapien, et Rodney Barnes, le scénariste à l'origine des séries télévisées Wu-Tang : An America Saga, Runaways (Marvel) et American Gods. « Killadelphia est un véritable tour de force. Rodney Barnes et Jason Shawn Alexander ont créé une série aussi poignante que puissante. Enfin un récit de vampire ancré dans son époque ! » Scott Snyder (scénariste de Detective Comics, Batman, American Vampire, Swamp Thing).

 

Une chose m'empêche de dormir. Le silence. Je sais qu'ils sont là.

Rodney Barnes continue son récit mais tout en s'éloignant tout de même de ce qui a été mis en place dans le tome 1. Nous ne pouvons toujours pas dire que nous sommes véritablement face à la créature de Bram Stoker mais on finit tout de même par s'en approcher. Ceci est notamment dû au fait que la mythologie des vampires ne soit plus réellement revisitée. Il y a bien une spécificité ajoutée par l'auteur et qui est d'ailleurs, bien sympathique, mais cela n'est pas assez pour dire que c'est une revisite comme dans le premier tome. Le même constat peut être fait pour la critique sociale d'ailleurs. Elle est toujours présente mais est bien plus discrète.

Pour le reste les qualités liés au premier tome sont toujours valables. Les scènes de crimes sont véritablement horrifiques, l'ambiance est travaillée et l'alternance fantastique/policier est appréciable. Les rebondissements sont plutôt bons et bien amenés et le traitement personnages est toujours aussi efficace (notamment la relation entre Jimmy Sangster et son père qui est très bien écrite).

Qu'est-ce qui t'échappe dans "reposer en paix", merde !

La partie graphique est un des gros point fort de l'oeuvre. Les traits de Jason Shawn Alexander participent énormément à l'ambiance horrifique urbaine qui se dégage de l'ensemble du titre. C'est sombre, violent et parfois crade. Les émotions des personnages sont bien retranscrites et les vampires, notamment lorsqu'ils sont en gros plans, sont extrêmement bien représentés. Les mouvements sont également très bien dessinés, sans doute du fait que Shawn Alexander s'est basé sur des modèles ayant pris les différentes poses lors de séances photos. La colorisation de Luis NCT n'est pas en reste et permet de sublimer le travail du dessinateur. Plusieurs planches sont de petites claques visuelles notamment la scène du concert.

En bonus, vous trouverez "Les jardins d'Elyséens" réalisé par les mêmes auteurs, une post-face du scénariste, une galerie proposant une dizaine de très jolies covers ainsi que les biographies des auteurs. La galerie nous permet notamment de découvrir que bien que la cover choisie comme cover principale soit légitime de part sa neutralité et le fait qu'elle soit visuellement attractive, elle n'arrive pas à la cheville de celles réalisées pour les numéros 7 et 8.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- La relation père-fils
- Le mélange polar/fantastique
- L'idée d'un complot remontant à plusieurs siècles
- La partie graphique (et plutôt deux fois qu'une)
- Des bonus intéressants

LES POINTS FAIBLES

- Une critique sociale plus discrète

 

4

Toujours efficace

Conclusion

Rodney Barnes continue son polar fantastique de la plus belle des manières. Un titre de qualité qui n'est pas uniquement réservé aux amateurs de vampires !