Un milliardaire est retrouvé empalé sur une flèche d'église. Un accident somme toute banal si l'on oubliait les ailes d'anges sanglantes de la victime. Ce qui ressemble au début d'une bonne histoire drôle est en réalité le point de départ d'une véritable hécatombe chez les hommes d'affaires de la City. Bloquée dans son enquête, la détective Aisha Bukhari fait appel à John Constantine, spécialiste de l'occulte et arnaqueur de première classe. Constantine découvre que ces meurtres pourraient être liés au premier décès dont il aurait été responsable, alors qu'il n'était qu'un gamin...
Contenu vo : Hellblazer: Rise & Fall #1-3

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Book 1

Hellblazer: Rise and Fall (2020)

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Hellblazer: Rise and Fall (2020)

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Hellblazer: Rise and Fall (2020)

La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Hellblazer Rise and Fall. Le numéro est écrit par Tom Taylor et est dessiné par Darick Robertson. Il est sorti le 10 septembre pour 16.50 euros. Il contient les titres US Hellblazer: Rise & Fall #1-3.

Un milliardaire est retrouvé empalé sur une flèche d'église. Un accident somme toute banal si l'on oubliait les ailes d'anges sanglantes de la victime. Ce qui ressemble au début d'une bonne histoire drôle est en réalité le point de départ d'une véritable hécatombe chez les hommes d'affaires de la City. Bloquée dans son enquête, la détective Aisha Bukhari fait appel à John Constantine, spécialiste de l'occulte et arnaqueur de première classe. Constantine découvre que ces meurtres pourraient être liés au premier décès dont il aurait été responsable, alors qu'il n'était qu'un gamin...

Je m'y connais en culpabilité. En fait, je suis né coupable.

Evitons de tourner autour du pot, il s'agit d'un excellent titre. Peut-être une des sorties du mois de septembre qu'il ne fallait pas manquer. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance. A titre personnel, Hellblazer n'est pas forcément un univers qui me passionne et le DCeased de Tom Taylor était, toujours à mon sens, bien en dessous de ce qu'il avait pu nous proposer sur Injustice. Ici, nous retrouvons le scénariste en grande forme avec un titre noir, assez crade, parfois flippant, avec de nombreux rebondissements et une dimension "sans concession" qui donne une touche assez singulière au titre. Cette fois encore, la carte "DC Black Label" a donc bien un réel intérêt ici. De même, le côté enquête policière n'est pas juste là pour la forme et est plutôt bien menée même si elle peut sembler noyer par le charisme des personnages. Ajoutez à cela une certaine violence, des idées assez décalées qui pullulent (le coup du juge et du diable est assez fort !) et vous avez un titre plutôt complet.

Les dialogues sont également très bons et offrent quelques répliques d'anthologie : Tu vois un type à poil empalé sur une pique et tu penses immédiatement à une brochette de viande ? ou encore John, tu passes quand tu veux, mec. Mon canapé est ton canapé. Ils participent grandement au développement des personnages mais également à l'ambiance générale, à son côté sombre et glauque.

Y'a un type dégueu qui meurt dans le canapé.

Concernant la partie graphique, on est également dans le haut du panier. Les dessins sont sublimes, noirs, parfois crades, et collent parfaitement à l'univers de Constantine. Plusieurs planches sortent du lot comme la double page un peu après le premier flashback qui est assez incroyable. Les dessins qui accompagnent les pages "titres" sont également à saluer. Le travail sur les personnages est soigné que cela soit le méchant, le Diable ou Constantine lui-même. Enfin, la colorisation est bonne et la cover est déjà culte. Que demander de plus ?

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un côté crade, violent et sans concession
- Des idées à la fois bonnes et décalées
- Les dialogues
- La partie graphique

LES POINTS FAIBLES

Aucun en particulier

 

5

Très bonne lecture

Conclusion

Une des sorties du mois dernier qu'il ne faut pas manquer !