On ne présente plus Harley Quinn, ancienne compagne du Joker et aujourd'hui icône à part entière. Depuis sa création par Paul DINI et Bruce TIMM, l'exubérante héroïne a inspiré de nombreux auteurs, apportant leur touche à ce personnage haut en couleurs. Ce volume regroupe 19 histoires déjantées mettant Harley en scène dans des ambiances graphiques très différentes faites de noir, de blanc, et d'audacieuses touches de rouge. Au dessin, des artistes tels que Mirka ANDOLFO (Mercu, DC BOMBSHELLS, SELINA KYLE : CATWOMAN) ou Stjepan ŠEJIć (HARLEEN), accompagnent des scénaristes de renoms tels que Amanda CONNER (HARLEY QUINN) et Sean Murphy (BATMAN WHITE KNIGHT, AMERICAN VAMPIRE) pour enrichir le mythe d'Harleen Quinzel.
Contenu vo : Harley Quinn Black + White + Red #1-19

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La review du jour est un titre proposé par Urban Comics. Il s'agit de Harley Quinn Black + White + Red. Le numéro est écrit et dessiné par un collectif d'auteurs. Il est sorti le 9 juillet pour 17.50 euros. Il contient les titres US Harley Quinn Black + White + Red #1-19.

On ne présente plus Harley Quinn, ancienne compagne du Joker et aujourd'hui icône à part entière. Depuis sa création par Paul DINI et Bruce TIMM, l'exubérante héroïne a inspiré de nombreux auteurs, apportant leur touche à ce personnage haut en couleurs. Ce volume regroupe 19 histoires déjantées mettant Harley en scène dans des ambiances graphiques très différentes faites de noir, de blanc, et d'audacieuses touches de rouge.

On ne peut pas se permettre une nouvelle évasion. L'asile d'Arkham est déjà la risée de cette ville.

Le principe du comics Harley Quinn Black + White + Red est assez unique et, pour autant, très facile à résumer. Pour résumer, vous avez 19 numéros, une équipe créative différente pour chaque numéro et avec pour seule règle de n'utiliser que le noir, le blanc et le rouge. Pour le reste, c'est liberté totale (avec, sans doute, de nombreuses règles plus ou moins implicites cela dit). Faire la review d'un pareil est donc pour le moins délicat dans le sens où vous avez dix-neuf récits qui s'enchaînent sans aucun lien logique si ce n'est le personnage de Quinn, central dans chaque histoire. Il est donc assez difficile de parler de scénario ou même de donner un avis général sur les dessins. Une fois n'est pas coutume, cette review aura donc plus des allures de présentation d'oeuvre.

On dit que ceux qui rient le plus fort sont souvent les plus malheureux.

Côté scénario, nous sommes donc face à des histoires courtes. Parfois, on tend même plus vers l'anecdote autour de Quinn plutôt qu'autour d'un récit qui avance. Par contre, ce n'est en aucun cas pour cela que les numéros ne sont pas intéressants. Au contraire, non seulement c'est l'occasion de découvrir autre chose, mais également de voir que certains auteurs étaient particulièrement inspirés. Le premier récit a une approche particulièrement intéressante. Celui de Riley Rossmo a une excellente narration tandis que le numéro tenu par Sean Murphy, Katana Collins et Matteo Scalera est tout bonnement incroyable. Dans le même ordre d'idée, on notera également que certains auteurs en profitent pour continuer de développer leur propre univers. Entendez par là que de nombreux auteurs étaient déjà intervenus sur Quinn. Il s'agit donc plus d'un retour que d'une véritable découverte. Ainsi, Stjepan Sejic et Sean Murphy, pour ne citer qu'eux, restent dans la ligne directrice qu'ils avaient déjà tenus, respectivement, pour Harleen et Batman White Knight. 

De manière générale, les récits restent parfaitement accessibles et plutôt distrayants. Il faut dire aussi que certains scénaristes sont plus que liés au personnage avec, en tête, Jimmy Palmiotti, Amanda Conner ou encore Paul Dini. Pour les fans de Batman au sens large, on notera la présence de nombreux personnages de cet univers tels que Batman, Ivy, Joker, Bane, Double-Tour ou encore Batwoman pour ne citer qu'eux.

Et le pape, il **** dans les bois ?

Néanmoins, c'est peut-être bien sa partie graphique qui rend le titre si incroyable. Chaque récit (ou presque) est un véritable bonheur pour les yeux. De même, au-delà du côté "que du rouge, du noir et du blanc ? Que c'est original", certains auteurs parviennent de faire de cette règle une véritable force. De même, les styles sont très différents les uns des autres. On peut avoir des traits assez classiques, des traits reconnaissables entre mille comme ceux de Matteo Scalera ou de Stjepan Sejic, ou même un trait qui s'éloigne des codes américains avec la présence de Mirka Andolfo. Et il y en a encore beaucoup d'autres qui font un véritable travail comme Stephen Byrne.

Concernant l'édition, on notera qu'Urban a fait le choix de proposer les biographies des auteurs avant que ne débute leur récit respectif. Un choix qui s'imposait puisqu'il permet de présenter les auteurs mais également de placer leur oeuvre dans un certain contexte pour certains d'entre eux. Bref, Urban n'a pas fait l'erreur de tout balancer en fin d'oeuvre. Un bon point.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Un principe assez sympa avec un format qui tend vers l'anthologie
- Des auteurs qui continuent de développer leur propre univers
- Des artistes talentueux
- Tout le monde peut y trouver son compte
- Un bel objet

LES POINTS FAIBLES

- Peu d'histoires véritablement approfondies
- Toutes les facettes de Quinn ne sont pas forcément présentes

 

4.5

Belle découverte

Conclusion

Une Harley Quinn, trois couleurs et un résultat final assez dingue.