Voici quelques histoires emblématiques de la Visionet la Sorcière Rouge, empruntées à différentes époques et réunies dans un album au prix défiant toute concurrence ! De quoi se remettre dans le bain avant de savourer la mini-série WandaVision sur Disney+ ! (Contient les épisodes US Origins: Vision 1, Giant-Size Avengers (1974) 4 (I) et Marvel Team-Up (1972) 129-130, précédemment publiés dans 100% MARVEL : AVENGERS – LES ORIGINES 2, Les Défenseurs 6 et inédits)

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... Let All Men Bring Together

Giant-Size Avengers (1974-1975)

Till Death Do Us Part !

Marvel Team-Up (1972)

Pour la sortie de la série WandaVision, Panini Comics nous propose quelques ouvrages sur les deux personnages, dont un nouveau numéro de la collection Marvel-Verse leur étant consacré. Ce petit format souple à prix modeste permet de découvrir quatre récits différents en lien avec le couple, oscillant entre le old school et le plus moderne.

Le premier numéro est une origine assez moderne de Vision puisqu’elle date de 2011, avec Avengers Origin : Vision, par Kyle Higgins, Alec Siegel et Stéphane Perger. Une vue d’ensemble plutôt maligne des débuts de la Vision, notamment le lien qu’il a pu avoir avec son créateur, Ultron. On revoit avec grand plaisir le couple Janet Van Dym / Henry Pym, ainsi que d’autres Avengers parfois moins mis en avant que sont Black Panther et Hawkeye. La Vision se frotte à l’humanité pour la première fois, ce qui va la changer à jamais. Il y a de jolies scènes, notamment avec Janet, dont la dernière, et le rythme d’ensemble est très bon pour un one-shot comme celui-ci. Mais le numéro vaut en grande partie pour les superbes peintures de Stéphane Perger, dont ça aura été le seul travail pour Marvel. Le découpage très libre et dynamique donne l’impression que les pages nous explosent au visage. Le petit format, par contre, ne permet pas d’en apprécier pleinement le potentiel.

La deuxième histoire est le fameux mariage entre Wanda Maximoff et la Vision dans Giant-Size Avengers #4, par Steve Englehart et Don Heck. Ce numéro a une importance historique pour le couple de par son évènement final, mais le numéro n’est clairement pas le plus simple à lire, et peut-être pas forcément adapté pour cet album. Étant consacré aux Avengers dans leur ensemble, la moitié du numéro est consacré à une autre intrigue assez complexe autour de Mantis, que les novices vont avoir du mal à assimiler. Si on y ajoute la narration un peu lourde d’Englehart, on se retrouve ravis d’en voir le bout. Même l’intrigue autour des deux protagonistes qui nous intéressent n’est pas forcément bien contextualisée, donc à peine accessible. On marche ici sur la fine ligne entre histoire importante mais pas forcément très bonne, numéro historique mais peu accessible. Chacun se fera son avis.

Enfin, ce sont deux numéros de la série Marvel Team-Up des années 70, qui se suivent et donc peuvent être considérés comme une seule histoire. C’est écrit par J.M. DeMatteis, et dessiné par Kerry Gammil pour le numéro 129 et Sal Buscema/Mike Esposito pour le 130. On connait la qualité d’écriture de Dematteis (que l’on retrouve également en janvier dans le très bon Silver Surfer : Démons Intérieurs), et on la retrouve dans ces deux numéros. La Vision, puis Scarlet Witch, font équipe avec Spider-Man, qui est donc très présent. Pour autant, ces deux histoires permettent de montrer le lien fort qui existe entre Vanda et la Vision, et en ce sens, elles ont leur place dans cette petite anthologie. C’est aussi un vrai bon scénario, construit intelligemment et qui réserve quelques surprises, avec des dessins qui font le travail.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Des récits d'horizons divers
- Les dessins de Stéphane Perger
- Les Teamp-Up écrits par DeMatteis

LES POINTS FAIBLES

- Le numéro Giant-Size, dont l'intérêt est discutable

 

3

Pour le prix, ça reste intéressant.

Conclusion

Dans l’ensemble, un recueil assez éclectique, qui ne donne pas forcément les bases essentielles des deux personnages, mais qui permet de découvrir des récits intéressants dont ils sont les protagonistes. On regrettera sans doute la lourdeur et la complexité de l'histoire centrale, qui plombe un peu l'album.