Auteurs : Robinson, Collectif
Voici une série complète entièrement consacrée à la Sorcière Rouge, avec un concept atypique : un dessinateur différent par épisode. Steve Dillon, Marguerite Sauvage ou encore Javier Pulido emmènent Wanda dans une longue mission pour réparer la magie, qui lui fait faire le tour du monde ! (Contient les épisodes US Scarlet Witch (2015) 1-15, précédemment publiés dans 100% MARVEL : SCARLET WITCH 1-3)
Lorsqu'il a lancé cette série, Robinson avait beaucoup de risques de se prendre les pieds dans le tapis. Il a choisi une approche assez intelligente, à la Warren Ellis. Des intrigues indépendantes pour chaque épisodes avec une grave variété de dessinateurs. Le résultat est très plaisant à lire, moderne, accessible aux novices et très satisfaisant pour les fans. Bref, Robinson a évité les écueils et maintient l'intérêt sur les 15 épisodes qu'aura duré la série.
La review du jour est un titre proposé par Panini Comics. Il s'agit de Wanda : La sorcière rouge : La route des sorcières. Le numéro est écrit par James Robinson et est dessiné par un collectif d'auteurs. Il est sorti le 13 janvier pour 32 euros. Il contient les titres US Scarlet Witch (2015) 1-15.
Voici une série complète entièrement consacrée à la Sorcière Rouge, avec un concept atypique : un dessinateur différent par épisode. Steve Dillon, Marguerite Sauvage ou encore Javier Pulido emmènent Wanda dans une longue mission pour réparer la magie, qui lui fait faire le tour du monde !
La mort a ses inconvénients.
Le principe de base est à la fois intriguant et original. En gros, la magie se fait la malle. La Sorcière Rouge voyage donc aux quatre coins du globe afin de mener l'enquête. Une approche qui permet de multiplier les intéractions en tout genre et de mettre en avant de nombreux éléments de différentes cultures et/ou historiques. Dans La route des sorcières, on te parle de démons japonais mais aussi de l'Inquisition et de la chasse aux sorcières. Un très bon point.
Pour ce qui est du traitement du personnage de Wanda, il est plutôt bon même si on aurait pu aller plus loin notamment concernant certaines facettes du personnage. Il y a de petites originalités ci et là et un caractère bien trempé qui permet d'avoir quelques bonnes punchlines. A côté de ça, il n'est pas dit que l'étiquette de détective plaise à tous les lecteurs (mais là, on est déjà plus dans le subjectif). Par contre, pour ce qui est des autres personnages, c'est assez vide. Agatha Harkness suit constamment le personnage principal mais le tout ne mène pas à grand-chose. C'est une belle originalité qui aurait pu permettre d'avoir de sacrés échanges mais qui est, finalement, clairement placée au second plan. Les échanges sont, assez souvent, secondaires voire monotones. Et, malheureusement, c'est une affirmation que l'on peut appliquer à la plupart des personnages secondaires. La véritable bonne surprise reste tout le travail autour de la thérapie de Wanda. Les échanges sont bons, le psy est intéressant à suivre et le tout permet non seulement d'intégrer pas mal d'éléments du passé du personnage tout en tentant de le reconstruire. Il s'agit d'un deux en un très pratique et qui aura été clairement maîtrisé par Robinson.
De manière générale, le récit est relativement accessible pour les nouveaux lecteurs mais il est clair que la série n'en reste pas moins bourrée de références au passé du personnage. Si vous n'y connaissez rien au personnage, vous allez forcément avoir des choses qui ne seront pas claires.
On a souvent qualifié mes pouvoirs de chaos cosmique.
Pour ce qui est de la partie graphique, elle est assez difficilement descriptible. En fait, les dessinateurs changent à chaque numéro. Une fois n'est pas coutume, ce changement de dessinateur ne casse pas vraiment la continuité dans le sens où chaque chapitre se passe dans un autre endroit du globe. On peut même dire que, pour le coup, le changement est plutôt salutaire. Après, il est clair qu'il y en aura pour tous les goûts. Après tout, rien que les deux premiers chapitres sont le jour et la nuit en terme de graphismes. On passe d'un trait du genre... particulier (pour ne pas dire très moyen) à de superbes peintures. De manière générale, il y aura quand même des chapitres qui seront au-dessus. A noter cela dit la présence de grands noms tels que Steve Dillon (dont on reconnaît immédiatement la patte) et, parfois, une certaine prise de risque. Enfin, les covers de David Aja sont de qualité. Son idée d'utiliser uniquement le blanc, le noir et le rouge est très bonne.
En bonus, vous trouverez, en plus des covers, les variant covers ainsi que les biographies des auteurs.
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