Scénariste : LANDIS Max
Illustrateur : RATHBURN Cliff, CAMUNCOLI Giuseppe
Coloriste : BEAULIEU Jean-François

Max Landis (le fils de John « Blues Brothers » Landis), scénariste du film Chronicle , s’associe à Guiseppe Camuncoli (Spider-Man , Star Wars : Dark Vador ) et nous invite dans le monde de Green Valley où rien – ABSOLUMENT RIEN – n’est en réalité conforme à ce que cela semble
être…

Les Chevaliers de Kelodia sont les plus grands et les plus valeureux de leur contrée. Mais avant ce jour, ils n’ont jamais eu à faire face au pouvoir qui réside au coeur de la Vallée d’Émeraude. Ils vont devoir reprendre du service et s’embarquer pour une aventure sans pareille : mettre fin aux agissements d’un sorcier malfaisant et anéantir ses dragons. Mais un instant… En réalité, les sorciers et les dragons, nous sommes bien d’accord que cela n’existe pas, n’est-ce pas ?…

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La review du genre est un titre proposé par Delcourt. Il s’agit de Green Valley, écrit par Max Landis et dessiné par Giuseppe Camuncoli. Il est sorti le 5 septembre pour 18.95€. Il contient les numéros US Green Valley #1 à #9.

Max Landis (le fils de John « Blues Brothers » Landis), scénariste du film Chronicle , s’associe à Guiseppe Camuncoli (Spider-Man , Star Wars : Dark Vador ) et nous invite dans le monde de Green Valley où rien – ABSOLUMENT RIEN – n’est en réalité conforme à ce que cela semble
être…

Les Chevaliers de Kelodia sont les plus grands et les plus valeureux de leur contrée. Mais avant ce jour, ils n’ont jamais eu à faire face au pouvoir qui réside au coeur de la Vallée d’Émeraude. Ils vont devoir reprendre du service et s’embarquer pour une aventure sans pareille : mettre fin aux agissements d’un sorcier malfaisant et anéantir ses dragons. Mais un instant… En réalité, les sorciers et les dragons, nous sommes bien d’accord que cela n’existe pas, n’est-ce pas ?…

Green Valley fait partie de ces quelques oeuvres assez originales du fait qu’elles touchent plusieurs domaines. Ici, vous avez une oeuvre fantastiques, futuriste/médiéval/fantasy. Yep, tout un programme. En un sens, il se rapproche un petit peu d’un autre comics de Delcourt : Manifest Destiny. Non pas concernant le contenu, mais bien concernant ce mélange des genres puisque dans ce dernier, nous avions une BD très romancée, tiraillée entre le fantastique et le récit historique.

Cette dimension épique et futuriste donne un résultat qui est assez bluffant. Le mélange est maîtrisé et l’histoire tient debout. La lecture est rapidement enivrante et il est difficile de s’arrêter en plein milieu. Tout ceci est possible grâce aux dialogues, au vocabulaire (tantôt ancien, tantôt actuel) mais aussi du fait que les deux univers ne se contre-disent pas. Cela serait même tout l’inverse. Ils reposent l’un sur l’autre. Le mec qui vient du futur utilise la technologie pour arriver ou ses fins ? Pas de problème, pour les autres, il s’agira tout simplement d’un mage aux pouvoirs incommensurables. Et lorsque l’on sait que tout ce qui est difficilement compréhensible et souvent mis sur le compte de la magie, on ne peut qu’adhérer à l’approche.

Qui sommes-nous ? De vieux hommes vivant sur les cendres de notre glorieux passé.

Pour ce qui est des autres points positifs, on notera, sans ordre de priorité : le traitement des personnages principaux, des combats sympa, des dinosaures qui en jettent, un bon découpage, une mise en scène parfois audacieuse, quelques initiatives comme les pages « tremblantes »… 

Notons une certaine retenue dans la violence. Il y a du sang, de la violence et même des décapitations mais cela reste le minimum pour ce genre d’oeuvre dans laquelle, à l’origine, on suit quand même un groupe de guerriers dans un univers médiéval fantastique.

Agenouille toi ! Je te crache au visage ! A genoux devant le roi barbare !

En côté négatif, on notera quelques raccourcis, un peu comme dans les RPG. Entendez par là que, pour avoir une quête, il suffit d’attendre qu’un personnage secondaire vienne à vous et vous la propose. C’est un petit peu facile. Dommage. En autre point négatif, on peut également noter le méchant de l’histoire dont l’histoire est plutôt bonne mais dont le but final n’est pas très clair.

Un navire qui voyage dans les cieux. Impossible.

Concernant la partie graphique, le travail réalisé est incroyable. Il n’y a absolument rien à jeter. Chaque personnage a son apparence bien définie, les décors et notamment les édifices sont sublimes… Il y a un réel sens du détail qui est d’autant plus visible sur les superbes planches mettant en avant des paysages. Le tout est magnifiquement accompagnée par une colorisation maîtrisée qui rend parfaitement bien les jeux de lumières (ombres, feux…). Des couleurs qui sont d’ailleurs parfaitement adaptées suivant le genre de la scène afin de créer une véritable ambiance. Les scènes d’action vont avoir beaucoup de rouge tandis que les scènes plus posées vont avoir bien plus de vert. Notons la présence d’énormément de cases copiées/collées. C’est un procédé souvent utilisé en BD, mais il est récurrent dans le cas de Green Valley.

En bonus, vous trouverez deux lettres des auteurs et des croquis.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le mélange des genres
- Le traitement des personnages
- Les dessins
- La colorisation

LES POINTS FAIBLES

- Des raccourcis
- De nombreuses cases copier/coller

 

4

Une très bonne lecture

Conclusion

Un récit qui a le mérite de proposer un voyage à la fois original et intriguant. Un mélange des genres de qualité renforcé par une partie graphique irréprochable.