En 480 avant Jésus-Christ, en Grèce, 300 soldats s'apprêtent à affronter la plus grande armée jamais assemblée : celle de Xerxès Ier, souverain perse et conquérant tout-puissant. Venus de Sparte, et menés par Léonidas, leur chef incontesté, ces 300 combattants ont été entraînés depuis leur enfance à la guerre. Ils ne connaissent ni la pitié ni la peur et constituent le dernier rempart d'une démocratie grecque encore balbutiante : les premiers hommes libres face à des légions d'esclaves. Prêts à tous les sacrifices, leur destin les mène jusqu'au lieu de leur ultime bataille : les Thermopyles. Réalisé au scénario et au dessin par Frank Miller (Batman ? The Dark Knight Returns, Sin City) et sublimé par les couleurs de Lynn Varley, 300 est une oeuvre d'exception dans la carrière de cet auteur : le pinacle de son travail chez les éditeurs indépendants. Dans ce récit, il offre une vision à la fois spectaculaire et personnelle de la bataille des Thermopyles. Un découpage à la discipline de fer et un rendu des assauts sanglants et saisissants dont l'adaptation sur grand écran par Zack Snyder a durablement marqué les esprits.

Pas d'avis pour le moment.

La review du jour est un titre proposé par Huginn & Muninn. Il s'agit de 300, écrit et dessiné par Frank Miller. Il est sorti le 20 octobre pour 19.95 euros.

En 480 avant Jésus-Christ, en Grèce, 300 soldats s'apprêtent à affronter la plus grande armée jamais assemblée : celle de Xerxès Ier, souverain perse et conquérant tout-puissant. Venus de Sparte, et menés par Léonidas, leur chef incontesté, ces 300 combattants ont été entraînés depuis leur enfance à la guerre. Ils ne connaissent ni la pitié ni la peur et constituent le dernier rempart d'une démocratie grecque encore balbutiante : les premiers hommes libres face à des légions d'esclaves. Prêts à tous les sacrifices, leur destin les mène jusqu'au lieu de leur ultime bataille : les Thermopyles. Réalisé au scénario et au dessin par Frank Miller (Batman ? The Dark Knight Returns, Sin City) et sublimé par les couleurs de Lynn Varley, 300 est une oeuvre d'exception dans la carrière de cet auteur : le pinacle de son travail chez les éditeurs indépendants. Dans ce récit, il offre une vision à la fois spectaculaire et personnelle de la bataille des Thermopyles. Un découpage à la discipline de fer et un rendu des assauts sanglants et saisissants dont l'adaptation sur grand écran par Zack Snyder a durablement marqué les esprits.

Nous marchons. Depuis notre chère Laconie... Depuis Sparte la sacrée... Nous marchons. Pour l'honneur. Pour la gloire. Nous marchons.

Il y a des oeuvres qui mettent tout le monde d'accord et il y a des oeuvres qui divisent. Pour ce qui est de Frank Miller, ses oeuvres sont souvent dans la seconde catégorie de par ses traits qui, il faut bien l'avouer, ne sont pas des plus accessibles pour un oeil non averti. Ironique lorsque l'on sait que plusieurs de ses oeuvres ont fait basculer le monde des comics dans l'ère moderne (oui, rien que ça). Mais dans le cas présent, le scénario a, finalement, autant divisé que les dessins.

Ceci est dû à plusieurs facteurs. Le premier de ses facteurs est le fait qu'il joue un peu avec l'Histoire mais sans le faire totalement. Nous avons donc une adaptation très libre mais qui n'a pas forcément été prise en tant que telle par tout le monde. Le deuxième facteur est dû au fait que certains lecteurs cherchaient un scénario là où il n'y en a pas vraiment. En ce sens, le film est assez représentatif de l'oeuvre. Cette oeuvre est, avant tout, un joli défouloir. Ce n'est pas tant que Miller ne sait pas écrire une histoire (il a déjà prouvé mille fois qu'il en était capable), c'est surtout qu'il a pris le parti de décrire la vie d'un groupe de guerriers élevé et entraîné pour faire la guerre et rien d'autre. Et donc, sans surprise, l'opus est tourné vers la guerre et les affrontements. Il n'y a pas vraiment de place pour les prises de conscience et les débats philosophiques, ce qui n'empêche pour autant pas le titre d'avoir des dialogues savoureux. Et bien sûr, cela n'empêche pas non plus de faire passer des messages et de pousser le lecteur à la réflexion. Ceci est tout le paradoxe de cette oeuvre. 

En somme, au niveau du scénario, les objectifs sont atteints. Et si vous comprenez et acceptez ces objectifs, il n'y a aucune raison pour que vous n'appréciez pas cette oeuvre. Maintenant, si vous désirez voir autre chose que ce que Miller veut vous montrer, il est évident que ce titre ne sera pas fait pour vous.

Spartiates ! Quelle est notre profession ?

Pour ce qui est de la partie graphique, les traits de Frank Miller sont toujours aussi reconnaissables. Ceux-ci ne plaisent pas forcémement à tout le monde mais la force qui s'en dégage reste indéniable. La mise en scène, le découpage, l'encrage, les poses des personnages ou même le jeu des ombres tout vraiment remarquables. Les planches où l'on voit les armées sur un plan large sont de sacrés foutoirs avec, finalement, peu de détails mais c'est aussi ça, Miller. Malgré cela, les personnages n'en sont pas moins charismatiques avec en tête Xerxès qui envoie du lourd à chacune de ses apparitions.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Le but de l'oeuvre
- Les dialogues
- Le charisme donné aux personnages
- Les traits et la mise en scène de Miller

LES POINTS FAIBLES

- Les plans larges qui font très brouillon

 

4

Un joli défouloir

Conclusion

Un incontournable des comics de peplum.