UNE MALÉDICTION DOIT SE NOURRIR... C'est l'histoire d'une mystérieuse pièce d'argent qui passe de main en main depuis des siècles, de la Nouvelle Angleterre puritaine aux terres ravagées de 2467... Ce sont les récits de toute les peines et toutes les horreurs qu'elle a engendrées. Connu et primé pour son travail sur Star Wars et Justice League/Black Hammer, le scénariste Michael Walsh a donné cette ligne directrice aux auteurs les plus réputés du moment, de Jeff Lemire à Ed Brisson, pour qu'ils écrivent chacun un chapitre de ce terrifiant anathème.

Pas d'avis pour le moment.

La review du jour est un titre proposé par Huginn & Muninn. Il s'agit de Silver Coin Tome 1, écrit par Chip Zdarsky, Kelly Thompson, Ed Brisson et Jeff Lemire et dessiné par Michael Walsh. Il est sorti le 14 avril pour 18 euros. Il contient les titres US Silver Coin #1-#5.

UNE MALÉDICTION DOIT SE NOURRIR... C'est l'histoire d'une mystérieuse pièce d'argent qui passe de main en main depuis des siècles, de la Nouvelle Angleterre puritaine aux terres ravagées de 2467... Ce sont les récits de toute les peines et toutes les horreurs qu'elle a engendrées. Connu et primé pour son travail sur Star Wars et Justice League/Black Hammer, le scénariste Michael Walsh a donné cette ligne directrice aux auteurs les plus réputés du moment, de Jeff Lemire à Ed Brisson, pour qu'ils écrivent chacun un chapitre de ce terrifiant anathème.

 

Vite, il faut écraser le crâne de la sorcière puis l'enterrer.

Le principe de Silver Coin est, au final, assez simple. Un numéro, une histoire complète, un scénariste. Ce format anthologique et le fait que chaque numéro se termine par un twist horrifique font ainsi écho aux règles immuables des Contes de la Crypte. Dans le même ordre d'idée, chaque numéro s'achève par le fait que la pièce ensanglantée se retrouve "perdue dans la nature" pour une raison ou pour une autre, attendant sa prochaine victime. Par contre, ce n'est pas pour autant que les numéros se suivent. Par exemple, la pièce est récupérée par un pompier à la fin du premier numéro. Ce n'est pas pour autant que le deuxième numéro reprend avec le pompier. Il y a une certaine liberté à ce niveau-là. On part du principe que la pièce change continuellement de main et que vous ne suivez que quelques personnes/victimes parmi tant d'autres.

Pour ce qui est du scénairo en lui-même, c'est tout de même très libre. Comme signalé, il n'y a ni continuité scénaristique, ni thème commun, ni fil rouge (si ce n'est la pièce). Même les ambiances sont très variables d'un numéro à l'autre et pour cause, on passe d'un numéro très rock & roll à un numéro slasher movie à un numéro de science fiction. C'est d'ailleurs le même constat au niveau de l'horreur. On n'hésite pas à passer d'un hommage à Vendredi 13 à un épisode qui part plutôt sur de la sorcellerie en plus de faire office d'origin story. Si vous acceptez ces règles et que vous vous laissez porter par les différentes histoires, vous vous rendrez vite compte que le livre est plutôt léger et divertissant. Le genre de lecture idéale afin de se vider un peu la tête. 

 

Et les choses maudites vivent pour l'éternité nourries par les cauchemars.

Pour ce qui est de la partie graphique qui est, finalement, le seul élément qui donne un sentiment de continuité entre tous les numéros, elle est réalisée par Michael Walsh qui, pour le coup, fait un travail plus qu'honorable. Son trait colle plutôt bien à l'ambiance horrifique notamment lorsque le scénario tend vers le surnaturel. Le travail sur les ombres ainsi que la mise en scène sont également à saluer. Les covers sont également très bonnes notamment la variant cover réalisée par Maria Nguyen (cover C).

En bonus, vous trouverez une galerie de covers alternatives.

En Résumé

 

LES POINTS FORTS

- Une anthologie qui n'est pas sans rappeler les Contes de la crypte
- L'ambiance
- De bonnes idées
- La partie graphique

LES POINTS FAIBLES

- Peu de temps pour mettre des scénarios plus construits / complexes en place

 

3.5

Distrayant

Conclusion

Une lecture légère et agréable dès lors que l'on apprécie les récits horrifiques.